Tirs d'obus israéliens sur la Syrie en riposte à des tirs sur le Golan

Cette photo prise depuis le village druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan annexé par Israël, montre des véhicules militaires israéliens déployés dans le village tandis que de la fumée s'échappe d'une position syrienne le long du front après un bombardement israélien le 21 septembre 2023 (Photo, AFP).
Cette photo prise depuis le village druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan annexé par Israël, montre des véhicules militaires israéliens déployés dans le village tandis que de la fumée s'échappe d'une position syrienne le long du front après un bombardement israélien le 21 septembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 11 octobre 2023

Tirs d'obus israéliens sur la Syrie en riposte à des tirs sur le Golan

  • Des soldats «sont en train de répondre à l'artillerie et au mortier en direction de l'origine de ces tirs en Syrie», indique un communiqué militaire
  • Il s'agit des premiers échanges de tirs entre la Syrie et Israël, depuis la nouvelle escalade de violence qui a débuté samedi

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mardi soir avoir tiré des obus sur la Syrie à partir du plateau du Golan en riposte à des "tirs" de projectiles sur ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Des soldats "sont en train de répondre à l'artillerie et au mortier en direction de l'origine de ces tirs en Syrie", indique un bref communiqué militaire publié peu après l'annonce "d'un certain nombre de tirs" à partir de l'autre côté de la ligne de démarcation.

"Il semble qu'il s'agissait de tirs de mortiers", a déclaré à l'AFP un porte-parole militaire interrogé sur la nature de ces premières frappes.

La crainte de l'ouverture d'un second front au nord du pays, plane en Israël depuis samedi.

Il s'agit des premiers échanges de tirs entre la Syrie et Israël, depuis la nouvelle escalade de violence qui a débuté samedi.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, ces tirs d'obus sont le fait de "factions palestiniennes travaillant avec le Hezbollah libanais".

Plus tôt, des tirs d'artillerie israéliens ont eu lieu en fin d'après-midi sur le Liban voisin après des tirs de roquette.

Israël a conquis une partie du Golan sur la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967 avant d'annexer ce territoire en 1981. Cette annexion n'est pas reconnue par l'ONU.


L’université du prince Sultan organise une table ronde sur l’exploration spatiale

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  • L’avenir des missions humaines dans l’espace a été évoqué lors de la table ronde organisée à l’université du prince Sultan
  • Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient présents à la table ronde

RIYAD: Mardi, des délégations de la Nasa et de l’Agence spatiale saoudienne se sont rendues à l’université du prince Sultan afin de discuter avec les étudiants de l’avenir des missions humaines dans l’espace.

Une table ronde intitulée «Au-delà de la Terre: voyages vers les étoiles» a réuni l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson, et les astronautes saoudiens Rayannah Barnawi, Ali al-Ghamdi et Mariam Fardous, qui ont partagé leurs propres expériences dans l’espace.

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Le président de l’Agence spatiale saoudienne, Abdallah al-Swaha, s’est récemment entretenu avec l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson. (Photo fournie)

Ils ont par ailleurs évoqué l’avenir des missions humaines dans l’espace et ont encouragé les étudiants de l’université à participer aux aspirations du Royaume dans le domaine spatial.

Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient également présents à cette table ronde. 

 


Tunisie: le bâtonnier dénonce des «abus de pouvoir» après l'arrestation d'avocats

L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat
  • Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés

TUNIS: Le bâtonnier de l'Ordre des avocats en Tunisie a appelé mardi à mettre fin aux "abus de pouvoir" après l'intervention musclée de la police à deux reprises dans des locaux professionnels pour arrêter des avocats.

Lors d'une conférence de presse, Hatem Meziou a demandé au président tunisien Kais Saïed d'"intervenir en urgence", réclamant "une justice indépendante et équitable, sans abus de pouvoir ni recours à la violence".

Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés dans le pays berceau du Printemps arabe.

Le bâtonnier a critiqué "des actes criminels graves" commis selon lui par des policiers lors des arrestations mouvementées samedi de l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, et lundi soir de leur confrère Mehdi Zagrouba.

"Ils nous ont traités comme des criminels ou des barbares. Nous ne sommes pas des hors-la-loi", a protesté le bâtonnier, soulignant que toute arrestation d'avocat nécessite des autorisations de la corporation.

Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat, siège de  l'Ordre, ce qui reflète "un manque de respect pour la profession", a ajouté M. Meziou.

 


Algérie: disparu depuis 26 ans, un homme retrouvé séquestré chez son voisin

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
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  • L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes
  • Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années

ALGER: Un Algérien porté disparu depuis 26 ans a été retrouvé séquestré chez son voisin dans une un village du centre de l'Algérie, ont annoncé les autorités mardi.

L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes à la suite d'une dénonciation publiée sur les réseau sociaux, a indiqué dans un communiqué le bureau du procureur  du gouvernorat de Djelfa, à 300 km d'Alger, où ces rocambolesques évènements ont eu lieu.

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid.

incapable de crier 

Des proches, cités par des médias, ont affirmé que l'homme pouvait pendant sa captivité voir et entendre les membres de sa famille à travers une ouverture dans l'enclos "mais était incapable de crier ou de fuir à cause d'un sort que son ravisseur lui avait jeté".

Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années, a été arrêté et sera jugé à l'issue de son interrogatoire.