AlUla nommée premier projet de tourisme culturel du Moyen-Orient 2023

Vue aérienne du tombeau de Lyhian fils de Kuza, situé à Hegra, Arabie Saoudite, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. (Photo fournie)
Vue aérienne du tombeau de Lyhian fils de Kuza, situé à Hegra, Arabie Saoudite, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 17 octobre 2023

AlUla nommée premier projet de tourisme culturel du Moyen-Orient 2023

  • Ce prix représente l'aboutissement des efforts d'AlUla pour préserver et promouvoir son patrimoine culturel unique
  • Ancienne cité de cinquante-deux hectares, Hégra était la principale ville du sud du royaume nabatéen

ALULA: AlUla a été nommée Projet de tourisme culturel de premier plan au Moyen-Orient en 2023 lors des World Travel Awards. Voilà qui confirme qu’elle est l'une des destinations les plus attractives de la région.
La cérémonie de gala des World Travel Awards Moyen-Orient 2023 s'est déroulée à Dubaï le 15 octobre dernier en présence de hauts dirigeants de la Commission royale pour AlUla (RCU), avec notamment Phillip Jones, directeur du tourisme de la RCU.
Ce prix représente l'aboutissement des efforts d'AlUla pour préserver et promouvoir son patrimoine culturel unique grâce à des initiatives de développement complètes et durables ancrées dans la communauté. Avec cette récompense récente, non seulement AlUla souligne son importance dans la région, mais elle renforce son engagement en faveur d'un tourisme à faible impact et de la préservation de l'héritage historique de la ville antique.
Les World Travel Awards ont attiré un public exclusif de personnalités éminentes de l'industrie et de représentants des médias, offrant une plate-forme à la communauté mondiale du voyage pour célébrer et honorer les contributions exceptionnelles au secteur.
Située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, AlUla a été un lieu de passage, un carrefour commercial et le foyer de civilisations successives qui ont sculpté, taillé et inscrit leur vie dans le paysage. Les sites les plus significatifs d'AlUla comprennent la cité nabatéenne de Hégra, premier site du patrimoine mondial de l'Unesco en Arabie saoudite, et Jabal Ikmah, orné de centaines d'inscriptions rupestres dans diverses langues anciennes. Ces deux sites ont récemment été inscrits dans le registre de la mémoire du monde de l'Unesco. En outre, la Vieille Ville d'AlUla, un labyrinthe de plus de neuf cents maisons en briques de boue datant du XIIe siècle, a été reconnu comme l'un des meilleurs villages touristiques du monde en 2022 par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).

 

À propos d'AlUla

Située à 1 100 km de Riyad dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, AlUla est un lieu qui présente un patrimoine naturel et humain extraordinaire. Cette vaste région, qui couvre 22 561 km², comprend une vallée d'oasis luxuriante, des montagnes de grès imposantes et des sites qui remontent à des milliers d'années, à l'époque des royaumes de Lihyan et des Nabatéens.
Le site le plus connu d'AlUla est Hégra. C’est le premier à avoir été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en Arabie saoudite. Ancienne cité de cinquante-deux hectares, Hégra était la principale ville du sud du royaume nabatéen. Elle est composée de plus de cent tombes bien conservées avec des façades élaborées taillées dans des affleurements de grès qui entourent l'agglomération urbaine fortifiée.
Des recherches récentes suggèrent également que Hégra était le poste le plus méridional de l'Empire romain après la conquête des Nabatéens, en 106 après J.-C.
Outre Hégra, AlUla abrite des sites historiques et archéologiques fascinants tels que l’ancienne ville de Dadan, la capitale des royaumes de Dadan et de Lihyan, considérée comme l'une des cités les plus développées du premier millénaire avant J.-C. dans la péninsule Arabique. Le chemin de fer du Hedjaz et le fort de Hégra sont des sites clés dans l'histoire et les conquêtes de Lawrence d'Arabie.


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.