Les expats aux EAU reconnaissants de passer Noël sans confinement

Le Père Noël divertit les enfants à la station couverte de Ski Dubai, avant Noël (Photo, AFP).
Le Père Noël divertit les enfants à la station couverte de Ski Dubai, avant Noël (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 24 décembre 2020

Les expats aux EAU reconnaissants de passer Noël sans confinement

  • Les restrictions de niveau 4 annoncées le dimanche 20 décembre par le Premier ministre britannique Boris Johnson ont rendu les voyages internationaux à nouveau plus difficiles
  • «Nous allons de toute façon amener l'Italie à Dubaï cette année»

DUBAI: Sans le port obligatoire du masque, les incontournables flacons de désinfectant et les règles de distanciation sociale, des mesures qui restent en vigueur tant que la pandémie se poursuit, on pourraient croire que les EAU vivent une année tout à fait «normale», florissante même. Les nations du Golfe, avec leur histoire ponctuée d’exploits, semblent avoir trouvé un équilibre entre les mesures sanitaires et le bien-être des résidents et des visiteurs qui profitent des nombreuses attractions du pays. Les restaurants et les hôtels sont bondés, et un éventail de festivités est prévu pour célébrer la période des fêtes partout à Dubaï, comme toute autre année.

Les Émirats arabes unis figurent parmi les quelques rares pays au monde à jouir d’un retour à la normale relatif, après une année des plus difficiles, entre longues périodes de confinement, annulations, ajournements, maladies et crises socio. Bien que de nombreux expatriés aux Émirats arabes unis ne puissent toujours pas visiter leur famille à l'étranger (ou vice-versa) en raison des confinements et des restrictions de voyage récemment renouvelées, ils peuvent quand même célébrer Noël à Dubaï cette année.

«Il est boulversant de ne pas être en famille pendant la période des fêtes, surtout avec des parents plus âgés», a avoué Jennifer Adams, une consultante américaine en finances et en affaires qui vit à Dubaï depuis 15 ans. «Nous sommes très chanceux d'être aux EAU. Il fait beau, la situation est sous contrôle et les activités festives sont nombreuses, notamment pour les enfants. Ce pays est un véritable creuset des nationalités, je trouve intéressant de découvrir les traditions des autres cultures», poursuit-elle. «Les personnes clouées à Dubaï font leur possible pour être festives et passer les fêtes avec des amis et des familles, pour que personne ne se sente exclu».

Les restrictions de niveau 4 annoncées le dimanche 20 décembre par le Premier ministre britannique Boris Johnson ont rendu les voyages internationaux à nouveau plus difficiles. en vue de contenir une variante plus infectieuse de la Covid-19 qui a fait grimper les taux d'infection dans le pays Plus de 40 pays d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Sud, des Caraïbes et du Moyen-Orient ont restreint les voyages vers le Royaume-Uni. Les EAU, qui continuent de partager un couloir de transport aérien avec le Royaume-Uni, n'ont encore fait aucune annonce concernant les changements dans les vols de passagers à destination ou en provenance du Royaume-Uni. Les transporteurs émiriens Emirates et Etihad ont déclaré qu'ils opèreront selon leur horaire.

Néanmoins, plusieurs résidents britanniques à Dubaï qui se trouvaient au Royaume-Uni lorsque le niveau 4 a été annoncé ont rapidement pris des dispositions de manière à retourner à Dubaï pour Noël.

«C’est notre premier Noël loin du Royaume-Uni et de nos familles», confie un résident de Dubaï du Royaume-Uni qui préfère garder l’anonymat. «Nous n’avions pas prévu d’être ici. Nous étions censés être avec mes parents, qui sont maintenant dans une zone de niveau 4. Entre les annonces et les fermetures de frontières, nous sommes rentrés à Dubaï.

Cependant, elle et sa famille prévoient de profiter au maximum de leur premier réveillon dans la ville émiratie. «Nous prévoyons d'aller à l'église ici comme nous le faisons la veille ou le jour de Noël au Royaume-Uni», a-t-elle poursuivi.

Darryl Albuquerque, citoyen indien et spécialiste américain de la fiscalité internationale qui vit avec sa famille à Dubaï, célèbre son onzième Noël dans l'émirat.

«Cette année sera certainement différente des années précédentes en raison de la pandémie», a-t-il déclaré à Arab News. «L’église de la Sainte-Marie attend la permission pour célébrer la messe avec un nombre réduit de fidèles, ce qui signifie qu’il n’y a aucune possibilité d’y assister. Ma femme, mes deux filles et mon beau-père vont probablement s'habiller comme pour Noël et écouter la messe diffusée en direct sur YouTube ou à la télé. Ce sera étrange, car d’habitude nous allons à la Sainte-Marie pour la messe de minuit et l’atmosphère magique de Noël. Cette année, malheureusement la magie aura lieu virtuellement».

Albuquerque affirme que le jour de Noël, sa famille et lui ont l'intention de contacter les membres de leur famille en Inde par appels vidéo. 

«Grâce au gouvernement des Émirats arabes unis qui permet des rassemblements modestes où la distanciation sociale est respectée, il se peut que nous soyons assez audacieux pour partager un repas le jour de Noël chez un ami à quelques pas de notre maison», a-t-il poursuivi. «Les célébrations minimalistes nous font réaliser ce qui est vraiment important à Noël: le partage, la sympathie et la simplicité. Nous ne pensons que cette situation va durer éternellement, et nous attendons avec impatience l’année prochaine».

Teresa Geneloni, originaire de Milan, en Italie, vit avec sa famille à Dubaï depuis huit ans. Elle a décidé de ne pas retourner en Italie pour Noël cette année en raison de la pandémie et des restrictions croissantes en Italie. L'un des pays européens les plus touchés, les infections y ont dépassé la semaine dernière le seuil d’un million.

La famille Geneloni passent généralement Noël en Ligurie, mais se disent tout aussi heureux de le célébrer cette année à Dubaï. «Tout ce que nous faisons habituellement en Italie, nous le ferons à Dubaï cette année», assure Geneloni à Arab News. «C'est aussi une occasion spéciale pour nous, car c'est le dernier réveillon que nous passons ensemble avant que notre fils aille à l'université. Nous aurons des plats italiens traditionnels, de la musique italienne des années 80 et 90, et nous regarderons des films, comme nous le faisons chaque année en Ligurie».

Bien que la célébration de Noël à Dubaï soit une nouveauté pour de nombreux expatriés, la plupart se disent soulagés de se trouver dans un endroit sûr. «Il y a une énergie positive à Dubaï à présent, surtout à Noël», a ajouté Geneloni. «Nous allons de toute façon amener l'Italie à Dubaï cette année».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com