Gaza: Les Pays-Bas envoient un navire humanitaire vers Chypre

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a rencontré son homologue israélien Mark Rutte est en déplacement en Israël pour une deuxième rencontre avec Benjamin Netanyahou en quelques semaines (Photo, AFP).
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a rencontré son homologue israélien Mark Rutte est en déplacement en Israël pour une deuxième rencontre avec Benjamin Netanyahou en quelques semaines (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 novembre 2023

Gaza: Les Pays-Bas envoient un navire humanitaire vers Chypre

  • Le patrouilleur côtier Ms. Holland doit partir mi-novembre et arrivera dans la région d'ici la fin du mois, a indiqué un responsable de la marine néerlandaise
  • L'île de Méditerranée orientale tente de mettre en place un couloir maritime humanitaire afin de fournir une aide au territoire palestinien

LA HAYE: Les Pays-Bas ont annoncé mercredi l'envoi d'un navire militaire vers Chypre, où il se tiendra prêt à apporter une éventuelle aide humanitaire à Gaza, alors que le Premier ministre sortant Mark Rutte a rencontré son homologue israélien.

Le patrouilleur côtier Ms. Holland doit partir mi-novembre et arrivera dans la région d'ici la fin du mois, a indiqué un responsable de la marine néerlandaise.

"Il s’agit en réalité plutôt d’un prépositionnement au cas où une aide humanitaire ou des évacuations seraient nécessaires", a précisé auprès de l'AFP Alex Kranenburg.

"Aucune décision n'a encore été prise", a-t-il insisté, expliquant qu'il "faudra d'abord créer certaines conditions préalables".

L'île de Méditerranée orientale tente de mettre en place un couloir maritime humanitaire afin de fournir une aide au territoire palestinien.

Gaza est sous blocus israélien depuis l'attaque sanglante sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas, le mouvement islamiste qui le contrôle. L'armée israélienne y mène parallèlement depuis un mois des frappes incessantes de même que des opérations militaires terrestres.

Les appels à des "pauses", une "trêve" voire un "cessez-le-feu" se sont multipliés ces dernières semaines pour faciliter l'accès de l'aide à la population privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments, et dans l'espoir d'une libération des plus de 240 otages capturés par le Hamas sur le sol israélien lors de son attaque du 7 octobre.

Une médiation

Mais Israël est resté inflexible à ce jour, poursuivant son offensive pour "détruire" le mouvement islamiste.

Le Premier ministre Mark Rutte était par ailleurs en déplacement en Israël pour une deuxième rencontre avec Benjamin Netanyahou en quelques semaines.

Lors cet échange, Mark Rutte a déclaré aux médias néerlandais avoir appelé son homologue israélien à "montrer que ce qu’il fait est (...) proportionné".

Selon M. Rutte, Israël ne s'oppose pas "par avance" à l'envoi d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, mais ne veut pas que les marchandises soient utilisées à des fins militaires, ont rapporté ces médias.

M. Rutte s'était dans la matinée entretenu avec les autorités qataries. Cette conversation "a soulevé un certain nombre de questions" qu'il a voulu partager avec M. Netanyahou, avait-il précisé auprès du média public NOS.

Le Qatar mène une médiation pour une trêve humanitaire de trois jours dans la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza en échange de la libération de 12 otages dont six Américains, a indiqué mercredi une source proche du mouvement islamiste.

Ces discussions achoppent pour le moment "sur la durée" de la trêve et l'inclusion dans cet accord du "nord de la bande de Gaza théâtre de larges opérations de combat", a précisé cette source.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.