Trouver des vêtements chauds, le calvaire des déplacés de Gaza

Deux enfants palestiniens marchent sous un parapluie suite aux pluies le long d'une rue couverte de débris suite au bombardement israélien de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 novembre 2023. (AFP)
Deux enfants palestiniens marchent sous un parapluie suite aux pluies le long d'une rue couverte de débris suite au bombardement israélien de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 novembre 2023. (AFP)
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
Des éclairs illuminent le ciel lors d'une tempête sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 novembre 2023 (Photo, AFP).
Des éclairs illuminent le ciel lors d'une tempête sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 14 novembre 2023 (Photo, AFP).
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
La guerre entre des centaines d'Israël et le Hamas a déplacé près de 1,6 million de Palestiniens, selon l'UNRWA, laissant des milliers de personnes vivre dans des abris exigus avec peu de nourriture et pas assez d'eau (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

Trouver des vêtements chauds, le calvaire des déplacés de Gaza

  • «Je ne supporte pas de voir mes enfants affamés et dans de fins habits d'été alors que je sais que je ne peux rien leur acheter», lâche un agriculteur
  • «Ce n'est pas une vie, (les Israéliens) nous forcent à quitter nos maisons, il nous tuent de sang-froid et si on ne meurt pas sous les bombardements, on va mourir de faim, de soif, des maladies et du froid»

RAFFAH: A genoux, Khouloud Jarboue fouille dans une pile de vêtements. Quand cette Gazaouie a fui sa maison sous les bombes, ses trois enfants étaient en short et T-shirt. Aujourd'hui, ils survivent sous la pluie et dans un froid qui devient mordant.

"On est partis avec 20 membres de ma famille il y a plus d'un mois de la ville de Gaza", raconte à l'AFP cette Palestinienne de 29 ans.

L'armée israélienne, qui bombarde sans répit le petit territoire depuis l'attaque sanglante du Hamas qui a fait 1.200 morts en Israël le 7 octobre, avait ordonné aux habitants de fuir vers le sud qu'elle présentait comme plus sûr.

"On n'a pris aucun vêtement avec nous. Maintenant qu'il fait froid, il faut que j'achète des vêtements d'hiver", poursuit la jeune femme.

Sur le stand de vêtements d'occasion installé devant l'école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), où elle dort avec sa famille à même le sol, les habits se vendent à un shekel la pièce (25 centimes d'euros).

En 2022 déjà, l'ONU estimait que le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza depuis 2007 avait "vidé l'économie de Gaza de sa substance, laissant 80% de la population dépendante de l'aide internationale".

Le chômage atteint 45% dans ce petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée.

Ni douche ni lessive 

Aujourd'hui, pour l'ONU, l'ensemble des 2,4 millions de Gazaouis souffrent de la faim, 1,65 million d'entre eux ont été forcés de se déplacer et avec près d'une maison sur deux détruite ou endommagée, la pauvreté va encore grimper.

"C'est la première fois de ma vie que j'achète des habits d'occasion. On n'est pas riches mais d'habitude, je peux payer à mes enfants des habits à dix shekels. Mais là, ils toussent à cause du froid. Je n'ai pas le choix", explique Khouloud Jarboue.

"Je suis sûre que ces vêtements sont pleins de microbes mais je n'ai pas d'eau pour doucher mes enfants ni pour faire une lessive. Ils devront les porter directement".

Un peu plus loin, sur une avenue où s'alignent des dizaines d'étals, des centaines de Palestiniens manipulent des habits, mesurent des tailles, comparent les tissus. Les températures se rafraichissent et des trombes d'eau tombent régulièrement.

Gaza: Le ministère de la Santé du Hamas annonce 24 décès à l'hôpital al-Chifa en deux jours faute d'électricité

Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qidreh, a affirmé vendredi à l'AFP que "24 patients" étaient morts "ces dernières 48 heures" à l'hôpital al-Chifa de Gaza, privé d'électricité, et où l'armée israélienne a lancé un raid il y a trois jours.

Selon lui, ces patients sont décédés "parce que les équipements médicaux vitaux ont cessé de fonctionner en raison de la coupure du courant" dans le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien assiégé par Israël.

La plupart des hôpitaux de Gaza n'ont plus une goutte de carburant pour alimenter leurs générateurs.

Depuis la nuit dernière, l'armée israélienne a détruit trois bâtiments de la partie ouest du complexe: la cantine de l'hôpital, son service de maintenance et son département des ressources humaines, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Ces derniers jours, les chars israéliens resserraient leur étau sur la ville de Gaza et plus particulièrement ses hôpitaux, notamment al-Chifa qu'elle accuse le Hamas d'utiliser comme base militaire, ce que le mouvement islamiste dément.

La situation y est "catastrophique", selon son directeur Mohammed Abou Salmiya, alors que l'ONU affirme que 2.300 patients, soignants et déplacés y ont trouvé refuge. Ils sont sans électricité, "ni eau et nourriture", d'après des médecins palestiniens et des ONG internationales.

Walid Sbeh n'a pas un shekel en poche. Cet agriculteur, qui a dû quitter ses terres, sort tous les matins de l'école de l'Unrwa où il campe avec sa femme et ses 13 enfants.

"Je ne supporte pas de voir mes enfants affamés et dans de fins habits d'été alors que je sais que je ne peux rien leur acheter", lâche-t-il.

"Ce n'est pas une vie, (les Israéliens) nous forcent à quitter nos maisons, il nous tuent de sang-froid et si on ne meurt pas sous les bombardements, on va mourir de faim, de soif, des maladies et du froid", ajoute-t-il à l'AFP.

Les bombardements israéliens, menés en représailles des massacres du 7 octobre, ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Collection Hiver 

En prenant la route du sud après le bombardement de sa maison, Walid Sbeh avait emporté des couvertures. "Mais sur la route, les soldats israéliens nous ont dit de tout lâcher et d'avancer les mains en l'air".

Mais des gens qui avaient des vêtements chauds devenus trop petits pour leurs propres enfants les lui ont donnés.

Adel Harzallah, lui, tient un magasin de vêtements. "En deux jours, on a vendu tous les pyjamas d'hiver", dit-il à l'AFP, assurant avoir ressorti des invendus de l'an passé. "La guerre a commencé alors qu'on attendait la collection hiver. Elle devait arriver par les postes-frontières" mais tous ont été bouclés après le 7 octobre.

Désormais, ces cargaisons "attendent dans des conteneurs qui n'entrent plus". Comme les denrées alimentaires, l'eau potable et le carburant, dont chaque gramme ou goutte s'échange à prix d'or.

Une cliente sort dépitée. "Soixante-dix shekels pour une veste ? Moi j'ai cinq enfants à habiller, impossible!", lance-t-elle.

Même dépit pour Abdelnasser Abou Dia, 27 ans, qui n'a "même pas de quoi payer pour acheter du pain, alors des vêtements...". Pendant presqu'un mois, il a gardé ceux qu'il portait en fuyant. Avec le froid grandissant, "quelqu'un nous a offert une veste de jogging chacun à mes enfants et à moi".

Depuis une semaine, "on les porte tout le temps".


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.


Trump avertit Israël de ne pas «interférer» avec la Syrie

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
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  • Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump
  • "Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère"

WASHINGTON: Donald Trump a mis en garde Israël lundi contre toute ingérence en Syrie qui risquerait de compromettre la transition du pays arabe en "Etat prospère", après une incursion vendredi de forces israéliennes dans le sud de la Syrie.

Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump.

"Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère", a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social, affirmant que les Etats-Unis étaient "très satisfaits des résultats affichés" par Damas.

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste.

Depuis la chute il y a près d'un an du président Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste, Israël a mené des centaines de frappes et conduit des incursions en Syrie. L'opération de vendredi est la plus meurtrière de celles-ci et le ministère syrien des Affaires étrangères a dénoncé un "crime de guerre".

Donald Trump avait reçu début novembre à la Maison Blanche le nouveau chef d'Etat syrien, Ahmad al-Chareh, pour une visite cordiale, au cours de laquelle l'ancien jihadiste avait annoncé que son pays rejoindrait la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI). Le président américain, qui a levé les sanctions contre Damas, pousse également pour qu'un accord de sécurité soit conclu entre Israël et la Syrie.

"Le nouveau président de la Syrie, Ahmad al-Chareh, travaille de manière assidue pour s'assurer que des bonnes choses arrivent et que la Syrie et Israël aient à l'avenir une relation longue et prospère ensemble", a déclaré lundi Donald Trump dans son post sur Truth Social.

"C'est une opportunité historique, et elle s'ajoute au SUCCÈS, déjà atteint, pour la PAIX AU MOYEN-ORIENT", a-t-il affirmé.

Invitation 

Lors de leur échange par téléphone lundi, Benjamin Netanyahu et Donald Trump ont évoqué un "élargissement" des accords de paix régionaux, selon un communiqué des services du Premier ministre israélien publié dans la foulée du post de Donald Trump.

"Trump a invité le Premier ministre Netanyahu à une rencontre à la Maison Blanche dans un avenir proche", ont-ils ajouté.

Benjamin Netanyahu a déjà effectué davantage de visites auprès de Donald Trump que n'importe quel autre dirigeant étranger depuis le retour du républicain au pouvoir.

"Les deux dirigeants ont souligné l'importance et le devoir de désarmer le Hamas et de démilitariser la bande de Gaza", précise le communiqué.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Israël a déployé des troupes dans la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, au-delà de la ligne de démarcation entre la partie de ce territoire syrien annexée unilatéralement par Israël en 1981 et le reste de la Syrie.

Israël attache une "importance immense" à sa présence militaire dans la zone tampon en Syrie, avait déclaré le 19 novembre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, lors d'une visite à des soldats israéliens déployés dans cette zone censée être sous le contrôle de l'ONU.

Cette visite avait été dénoncée par Damas et par l'ONU.

Pendant l'été, des contacts de haut niveau entre responsables israéliens et syriens ont eu lieu, avec l'aide de Paris et Washington, les deux parties indiquant vouloir parvenir à un accord de sécurité.

Mais Benjamin Netanyahu exige pour cela une démilitarisation de toute la partie du territoire syrien courant du sud de Damas jusqu'à la ligne de démarcation de 1974, instituée après la guerre israélo-arabe de 1973.