Le comité ministériel nommé par le sommet islamo-arabe se réunit avec le vice-président chinois

Les membres du comité ministériel, désignés par le sommet islamo-arabe conjoint extraordinaire, ont tenu lundi une réunion avec le vice-président chinois, Han Zheng, à Pékin. (agence de presse saoudienne)
Les membres du comité ministériel, désignés par le sommet islamo-arabe conjoint extraordinaire, ont tenu lundi une réunion avec le vice-président chinois, Han Zheng, à Pékin. (agence de presse saoudienne)
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères. (agence de presse saoudienne)
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères. (agence de presse saoudienne)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, serre la main du vice-président chinois, Han Zheng, à Pékin. (agence de presse saoudienne)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, serre la main du vice-président chinois, Han Zheng, à Pékin. (agence de presse saoudienne)
Short Url
Publié le Mardi 21 novembre 2023

Le comité ministériel nommé par le sommet islamo-arabe se réunit avec le vice-président chinois

  • M. Han a salué les efforts du sommet tenu à Riyad le 11 novembre et les décisions qui en ont découlé en vue de réduire l’escalade à Gaza et de protéger les civils
  • La réunion a également évoqué l’importance d’établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de protéger les civils non armés et les installations vitales

RIYAD: Le comité ministériel, désigné par le sommet islamo-arabe conjoint extraordinaire, a tenu lundi une réunion avec le vice-président chinois, Han Zheng, à Pékin, rapporte l’agence de presse saoudienne.

Parmi les membres du comité qui ont participé à la réunion figurent les ministres des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, de la Jordanie, de l’Égypte, de la Palestine et de l’Indonésie, ainsi que le chef de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

M. Han a salué les efforts du sommet tenu à Riyad le 11 novembre et les décisions qui en ont découlé en vue de réduire l’escalade à Gaza, de protéger les civils et de relancer les efforts de paix. Il a par ailleurs réitéré le soutien de la Chine aux efforts du comité.

Le vice-président soutient que la Chine œuvre, depuis le début de la guerre à Gaza, à faire pression en faveur d’un cessez-le-feu, afin de protéger les civils, d’autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza et de trouver une solution juste à la question palestinienne.

Il ajoute que la Chine souhaite travailler avec les pays arabes et musulmans pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et rétablir le calme le plus rapidement possible.

Les membres du comité ont salué la position de la Chine concernant la crise dans la bande de Gaza, qu’ils considèrent comme compatible avec celles des pays musulmans et arabes. Ils ont également insisté sur le rôle positif joué par la Chine au Conseil de sécurité des nations unies pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La réunion a également évoqué l’importance d’établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de protéger les civils non armés et les installations vitales, notamment les lieux de culte et les hôpitaux – plus particulièrement Al-Chifa et l’hôpital indonésien –, contre les attaques israéliennes.

Les membres du comité ont souligné l’importance de mettre un terme immédiat à l’escalade militaire israélienne et au déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Gaza. Ils ont par ailleurs abordé la nécessité d’ouvrir des couloirs sûrs pour l’entrée de l’aide humanitaire d’urgence.

De plus, ils réitèrent le besoin de relancer le processus de paix conformément aux résolutions internationales afin de garantir les droits du peuple palestinien et d’établir un État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale.

Les membres du comité ont insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de s’acquitter de sa responsabilité de mettre fin aux violations israéliennes des lois internationales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

Short Url
  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.