Les États du Golfe progressent dans la promotion des droits de l’homme, selon le chef du CCG

Le secrétaire général du CCG, Jassem Alboudaiwi, s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre. (Photo, AFP)
Le secrétaire général du CCG, Jassem Alboudaiwi, s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 11 décembre 2023

Les États du Golfe progressent dans la promotion des droits de l’homme, selon le chef du CCG

  • Jassem Alboudaiwi a indiqué que le CCG était fier des progrès réalisés par les pays membres en matière de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels
  • Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe a également renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu’elle intervienne afin de mettre fin à l’assaut israélien sur Gaza

RIYAD: Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont accompli des progrès considérables dans la promotion des droits de l’homme et la protection de la dignité humaine grâce aux directives émises par les dirigeants de l’organisation, a déclaré le secrétaire général du CCG, Jassem Alboudaiwi.

M. Alboudaiwi s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre pour commémorer l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée générale des Nations unies en 1948. La Journée des droits de l'homme, qui marque cette année le 75e anniversaire de l’adoption de la Déclaration, avait pour thème «Dignité, liberté et justice pour tous».

Le secrétaire général du CCG a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu’elle intervienne afin de mettre fin à l’assaut israélien sur la bande de Gaza, affirmant que les actions d’Israël avaient entraîné des meurtres, des déplacements et des violations flagrantes des lois et conventions internationales.

La communauté internationale doit condamner cette agression et cette destruction, prendre des mesures pour mettre fin aux crimes contre l’humanité et assurer la protection du peuple palestinien, a-t-il souligné.

M. Alboudaiwi a précisé que depuis la création du CCG en 1981, les dirigeants des pays du CCG «ont fait preuve d’un grand intérêt et d’une grande attention pour les questions relatives aux droits de l’homme». Cet intérêt s’est traduit par de nombreuses réalisations dans tous les domaines «grâce à la promulgation de lois et de règlements en faveur des droits de l’homme».

L’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme du CCG, adoptée le 9 décembre 2014, met l’accent sur l’égalité en matière de dignité humaine, de droits et de libertés, affirmant que les personnes doivent être traitées de manière égale devant la loi, sans discrimination fondée sur l’origine, le sexe, la religion, la langue, la couleur ou tout autre facteur.

Selon M. Alboudaiwi, cette déclaration s’inscrit dans le cadre du thème adopté cette année à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme.

Il a indiqué que le CCG était fier des progrès réalisés par les pays membres en matière de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Il a mentionné que ces derniers poursuivaient une approche qui intégrait ces droits dans les Constitutions et les législations et  s’appuyait sur des mesures visant à garantir leur respect. Ces droits et libertés sont profondément ancrés dans la charia islamique, a-t-il ajouté.

M. Alboudaiwi a également évoqué l’engagement des pays du CCG à étendre et à protéger les droits de l’homme conformément aux directives de leurs dirigeants et aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cet engagement vise à réaliser un développement inclusif dans un cadre de justice et d’égalité.

La Commission permanente indépendante des droits de l’homme (CPIDH) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné ce qu’elle décrit comme une «politique de deux poids, deux mesures» dans l’application des normes relatives aux droits de l’homme au niveau mondial, à la lumière de l’assaut israélien sur la bande de Gaza.

La CPIDH a fait part de ses préoccupations après s’être jointe aux événements mondiaux de célébration de la Journée internationale des droits de l’homme. La commission a déclaré qu’après plus de deux mois d’agression israélienne à Gaza, et plus de 17 000 victimes civiles, la communauté internationale manque à sa responsabilité d’agir sur la base de témoignages crédibles de crimes de guerre commis par les forces israéliennes.

La commission s’est dite préoccupée par les violations des droits de l’homme qui touchent des millions de personnes dans le monde, et a évoqué la détérioration de la situation des musulmans rohingyas au Myanmar, la violence et la discrimination persistantes à l’encontre des musulmans en Inde, et la situation toujours difficile des Palestiniens et des Cachemiris soumis à des régimes oppressifs.

La CPIDH a appelé à mettre fin à la pratique du «deux poids, deux mesures» dans l’application des normes en matière de droits de l’homme au niveau mondial et a réaffirmé son engagement à promouvoir la bonne gouvernance, l’État de droit et la protection des libertés fondamentales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.