Résilient et diversifié, le financement du Hamas survivra à la guerre

Photo prise lors d'un voyage de presse organisé par l'armée israélienne le 15 décembre 2023, de soldats passant dans un tunnel que le Hamas aurait utilisé pour attaquer Israël par le poste frontière d'Erez le 7 octobre (Photo, AFP).
Photo prise lors d'un voyage de presse organisé par l'armée israélienne le 15 décembre 2023, de soldats passant dans un tunnel que le Hamas aurait utilisé pour attaquer Israël par le poste frontière d'Erez le 7 octobre (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 18 décembre 2023

Résilient et diversifié, le financement du Hamas survivra à la guerre

  • Yitzhak Gal, lui, renvoie à la problématique politique
  • Sur les 2,5 milliards de dollars de budget de la bande de Gaza, 1,1 milliard viendrait de l'Autorité palestinienne

PARIS: Pilonné dans la bande de Gaza depuis deux mois par Israël, le Hamas accuse le coup mais reste debout : il devrait continuer de jouir de sources de financement suffisamment multiples et variées pour poursuivre la guerre longtemps encore.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, auteur de l'attaque du 7 octobre, la plus violente de l'histoire du pays. Bilan, quelque 250 otages dont quelque 130 sont encore détenus et environ 1.140 morts, essentiellement des civils, selon Israël.

Mais si cet objectif militaire seul semble déjà difficile à atteindre, réduire à néant ses revenus relève de la gageure.

"Le Hamas est solide financièrement", assure à l'AFP Jessica Davis, présidente du groupe canadien Insight Threat Intelligence. "Depuis dix ans sinon plus, ils ont mis en place un réseau de financement résilient" avec des investissements et des sources de revenus dans de nombreux pays sans être inquiétés.

Parmi ces sources figurent des "petites affaires et de l'immobilier", dans des pays comme la Turquie, le Soudan ou l'Algérie, ajoute-t-elle.

Le Hamas s'appuie par ailleurs sur un réseau informel de dons. Il "est devenu très bon dans le développement d'un système complexe de bureaux de change via la Turquie, les Emirats arabes unis, Dubai mais aussi l'Europe, les Etats-Unis", explique Yitzhak Gal, spécialiste de l'économie palestinienne pour l'institut israélien Mitvim.

Or, le nombre de donateurs n'a pas forcément diminué depuis le 7 octobre. "En dépit de ses atrocités, le Hamas semble avoir gagné du soutien internationalement, parmi des segments de la population qui le perçoivent comme une avant-garde de la résistance", souligne Lucas Webber, co-fondateur du site spécialisé Militant Wire.

Depuis deux mois, 18.787 personnes, à 70% des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tuées par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, d'après le ministère de la Santé du Hamas.

«Qui vit, qui meurt»

Depuis des années, le soutien majeur du groupe est à Téhéran. Les estimations évaluent l'apport annuel de l'Iran à entre 70 et 100 millions de dollars, via un patchwork qui associe les cryptomonnaies aux valises de cash, en passant par certaines banques étrangères et le système informel de transferts de fonds "hawala".

L'aide iranienne en équipement militaire passait pour sa part, selon M. Gal, via la contrebande depuis l'Egypte et les tunnels creusés entre Gaza et le désert du Sinaï, aujourd'hui bouchés.

Au delà, depuis 2006 et sa victoire aux élections, le Hamas a confisqué le pouvoir à Gaza, rendant caduque la distinction entre l'argent destiné à la population et celui qui finance ses branches politique et militaire. "Tout ce qui rentre va au Hamas et ils décident qui vit et qui meurt", tranche Yitzhak Gal.

Sur les 2,5 milliards de dollars de budget de la bande de Gaza, 1,1 milliard viendrait de l'Autorité palestinienne - avec l'accord d'Israël, précise-t-il.

La communauté internationale elle-même finance l'UNRWA, agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens. Quant au Qatar, il paye les salaires des fonctionnaires, comme les médecins et les enseignants, et verse 100 dollars par mois aux 100.000 familles les plus pauvres de Gaza, pour un total de 1,49 milliard entre 2012 et 2021, selon Doha.

«L'infrastructure sera toujours là»

En 2021, le riche émirat gazier, qui abrite la direction politique du Hamas sur son territoire, a fait état d'un montant annuel de 360 millions de dollars.

"Sans exception, l'aide du Qatar est coordonnée avec Israël, le gouvernement américain et les Nations unies", rappelle à l'AFP un responsable qatari. Même l'aide en nature - nourriture, médicaments, essence - passait par Israël. Lundi, le diplomate qatari chargé de négocier la libération des otages israéliens, Abdulaziz Al-Khulaifi, a indiqué que la manne se poursuivrait.

L'avenir ? Washington a pris en octobre des sanctions contre dix "membres-clés du Hamas" et les Occidentaux réfléchissent à des mesures coercitives. Mais assécher le Hamas sera probablement impossible.

"La perspective d'une destruction complète à long terme de ses finances n'est pas réaliste", relève Jessica Davis. "Vous pouvez la perturber, supprimer des acteurs clés, réduire les sources de fonds. Mais l'infrastructure sera toujours là. Tant que le groupe a des soutiens, ils peuvent être sollicités de nouveau".

Yitzhak Gal, lui, renvoie à la problématique politique. Nul ne sait ce qu'il adviendra de ce petit territoire de 2,5 millions d'habitants coincé entre Egypte, Israël et Méditerranée.

"Quand la guerre s'arrêtera et que la vie normale reprendra, la question sera : est-ce que ce système financier reprend ou est-ce qu'il change ?", résume-t-il.

"Gaza est aujourd'hui un grand camp de réfugiés. Qui sera en charge d'apporter la nourriture, l'eau et les abris à ces réfugiés ? Le Hamas ou une autre organisation, un autre mécanisme ?"

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Par Tariq Al-Homayed -
Israël confronté à l'indignation internationale dans sa guerre à Gaza
Par AFP -

Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

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  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.

 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
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  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com