Les attaques des Houthis en mer Rouge, une menace pour Israël

Les attaques de la milice houthie du Yémen contre les navires commerciaux de la mer Rouge, en réponse aux bombardements israéliens sur Gaza, risquent d’affecter l'économie israélienne (Photo, Shutterstock).
Les attaques de la milice houthie du Yémen contre les navires commerciaux de la mer Rouge, en réponse aux bombardements israéliens sur Gaza, risquent d’affecter l'économie israélienne (Photo, Shutterstock).
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Publié le Jeudi 21 décembre 2023

Les attaques des Houthis en mer Rouge, une menace pour Israël

  • Les attaques contre les navires commerciaux se sont multipliées depuis la mi-novembre en représailles aux bombardements sur Gaza
  • Les experts estiment qu'une perturbation prolongée de la navigation pourrait inciter Israël à riposter contre la milice, ce qui aggraverait le conflit

DUBAI: Deux des plus grandes compagnies maritimes du monde, Maersk et Hapag-Lloyd, ont récemment suspendu le passage des porte-conteneurs par le détroit de Bab al-Mandab, en mer Rouge, à la suite d'une série d'attaques menées par la milice houthies du Yémen contre les navires commerciaux.

La perturbation de la route maritime, qui relie l'océan Indien à la mer Rouge, a interrompu les flux commerciaux et accru les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. L'une des économies de la région particulièrement exposée est celle d'Israël.

«Il est certain qu'il y aura un impact économique. Ce n'est pas bon pour les économies de tous les pays riverains de la mer Rouge», a-t-il expliqué.

Et ce ne sont pas seulement les routes maritimes proches de chez nous qui sont touchées.

Ce mercredi, le gouvernement malaisien a annoncé qu'il interdisait à tous les navires appartenant à des Israéliens ou battant pavillon israélien, ainsi qu'à tous les navires à destination d'Israël, d'accoster dans ses ports, en réponse à la conduite d'Israël dans son conflit avec le Hamas.

Les attaques contre les navires de commerce en mer Rouge se sont multipliées depuis la mi-novembre en réponse aux bombardements israéliens sur Gaza, ce qui a incité certains navires à interrompre leurs opérations dans la région ou à se dérouter via la pointe sud de l'Afrique.

Outre Maersk et Hapag-Lloyd, la compagnie pétrolière BP et le groupe pétrolier Frontline ont également annoncé qu'ils éviteraient la route de la mer Rouge pour passer par le cap de Bonne-Espérance, en Afrique, un détour qui peut prendre dix jours de plus et ajouter quelque 3 500 milles nautiques au voyage.

Les prix du pétrole et du gaz ont grimpé et les primes d’assurance de transport ont presque doublé pour certains transporteurs à cause des perturbations.

La milice Houthi, qui fait partie du même axe de résistance que le groupe militant palestinien Hamas, a déclaré que les attaques contre la navigation commerciale étaient un acte de représailles pour «l'oppression du peuple palestinien».

Le porte-avions USS Gerald R. Ford se ravitaille auprès du pétrolier ravitailleur USNS Laramie en Méditerranée orientale, le 11 octobre 2023 (Photo, US Navy via AP).

Lors d'un incident très médiatisé survenu le 19 novembre, des hommes armés houthis se sont filmés en train de descendre en rappel d'un hélicoptère sur le pont du cargo Galaxy Leader, prenant ainsi le contrôle du navire et de ses 25 membres d'équipage internationaux.

Le navire britannique battant pavillon des Bahamas, exploité par une société japonaise mais ayant des liens avec un homme d'affaires israélien, se dirigeait de la Turquie vers l'Inde lorsqu'il a été saisi et dérouté vers le port d’Al-Hodeïda, au Yémen, où il est devenu une attraction touristique.

Les experts avertissent que ces attaques ont augmenté la possibilité que la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza, lancée en réponse à l'attaque du groupe militant palestinien contre le sud d'Israël le 7 octobre, s'étende à l'ensemble de la région.

Le 15 décembre, la compagnie maritime danoise Maersk a demandé à tous ses navires en mer Rouge d'interrompre leurs voyages dans le détroit de Bab al-Mandab après un «incident évité de justesse» impliquant le navire Maersk Gibraltar et «une nouvelle attaque contre un porte-conteneurs».

Les attaques de vendredi contre le Maersk Gibraltar et l'Al-Jasrah de Hapag-Lloyd se sont produites près du Bab al-Mandab, par lequel passent chaque année quelque 20 000 navires desservant les ports des États riverains, dont le port israélien d'Eilat.

Le navire Maersk Gibraltar a été la cible d'un missile alors qu'il se rendait de Salalah (Oman) à Djeddah (Arabie Saoudite). L'équipage et le navire ont été déclarés sains et saufs.

Des Palestiniens récupèrent leurs biens après une attaque israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, en décembre (Photo, AP).

Le 19 décembre, le gouvernement américain a annoncé l'opération «Prosperity Guardian», une coalition maritime internationale incluant des pays occidentaux et arabes pour protéger la navigation en mer Rouge.

Lloyd Austin, le secrétaire américain à la défense, a tenu une réunion virtuelle avec les ministres de plus de 40 pays mardi, et a appelé davantage de pays à contribuer aux efforts visant à assurer la sécurité de la navigation dans la région.

«Actuellement, nous avons une force multinationale dirigée par les États-Unis. Il a donc été demandé aux Israéliens de ne pas régler la situation, mais de permettre à une force d'intervention internationale de s'en occuper afin de ne pas transformer la situation en une confrontation entre les Houthis et l'Iran avec les Israéliens», a indiqué Kahwaji.

«Le prétexte de cette nouvelle force est qu'il s'agit d'une attaque contre la navigation internationale, et donc d'une réponse globale. Aujourd'hui, nous avons une coalition de neuf pays qui va probablement s'élargir, et qui mènera des opérations pour protéger les voies maritimes et ripostera probablement aux attaques contre les navires», a-t-il précisé.

EN CHIFFRES

* 12% = Proportion du commerce mondial annuel qui passe par la mer Rouge.

* 1 000 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,91 euro) = Valeur des marchandises commerciales transitant par la mer Rouge chaque année.

* 20 000 = Nombre de navires qui passent par le détroit de Bab al-Mandab chaque année.

* 3 500 milles nautiques = Distance supplémentaire autour du cap de Bonne-Espérance.

Dans certains cas, les miliciens houthis ont abordé ou tenté d'aborder des navires marchands, tandis que dans d'autres cas, ils ont ciblé des cargos avec des missiles et des drones. Bien que les dégâts soient minimes, la situation reste tendue.

Selon Reuters, plusieurs porte-conteneurs ancrés en mer Rouge ont désactivé leurs systèmes de repérage pendant qu'ils ajustent leur trajectoire.

De nombreux navires continuent d'emprunter la voie maritime, dont plusieurs ont des gardes armés à bord, selon l'agence de presse Reuters, citant des données du London Stock Exchange Group.

Bien que les attaques des Houthis et les perturbations du transport maritime commercial qui en découlent auront probablement un impact sur l'économie israélienne, les experts estiment qu'il est peu probable que le pays connaisse des pénuries ou une inflation importante des prix.

Des membres de la milice houthie lors de la capture d'un cargo lié à Israël dans un lieu non défini de la mer Rouge (Photo, AP).

«Israël a des débouchés sur la mer Rouge et la Méditerranée», a déclaré Kahwaji, prédisant que les autorités israéliennes détourneront tous les navires vers le port de Haïfa, le plus grand des trois grands ports maritimes internationaux d'Israël.

«Oui, l'économie israélienne sera affectée, mais cela signifie-t-il qu'Israël ne pourra rien obtenir? Non», a-t-il ajouté.

En tant que l’une des voies maritimes les plus fréquentées au monde, la mer Rouge est située au sud du canal de Suez et constitue la plus importante voie navigable reliant l'Europe à l'Asie et à l'Afrique de l'Est.

Tout navire passant par le canal de Suez en direction ou en provenance de l'océan Indien doit passer par le détroit de Bab al-Mandab et la mer Rouge.

Le canal de Suez est la voie maritime la plus rapide entre l'Asie et l'Europe. Il est particulièrement important pour le transport du pétrole et du gaz naturel liquéfié.

Lloyd Austin, secrétaire américain à la défense, a tenu une réunion virtuelle avec les ministres de plus de 40 pays mardi, et a appelé davantage de pays à contribuer aux efforts visant à assurer la sécurité du transport maritime dans la région (Photo, AFP).

Environ 12% du commerce mondial passe par la mer Rouge, dont 30% du trafic mondial de conteneurs et des marchandises d'une valeur de 1 000 milliards de dollars chaque année.

Des milliards de dollars de marchandises et de fournitures commerciales transitent chaque année par la mer Rouge. Cela signifie que les retards ou les perturbations peuvent avoir un impact sur les prix du pétrole, la disponibilité des produits électroniques et d'autres aspects du commerce mondial.

Le détroit de Bab al-Mandab est un point d'étranglement particulièrement vulnérable le long de la route maritime, ce qui en fait une cible pour la piraterie et le terrorisme. Situé à l'extrémité sud de la mer Rouge, entre Djibouti et le Yémen, le détroit mesure 18 milles nautique de large à son point le plus étroit.

Si l'opération navale menée par les États-Unis en mer Rouge ne parvient pas à dissuader les Houthis de lancer de nouvelles attaques contre la navigation commerciale, entraînant des perturbations prolongées, Israël pourrait se sentir contraint d'agir contre la milice yéménite, ce qui marquerait une escalade régionale potentiellement dangereuse.

En effet, étant donné que les États-Unis souhaitent éviter une implication directe dans un conflit potentiel ou une escalade impliquant l'Iran et ses nombreuses milices mandataires dans la région, peu de gens s'attendent à ce que la force navale conjointe fasse plus que des patrouilles.

«Tout dépend des règles d'engagement qui seront adoptées par cette nouvelle force navale conjointe», a précisé Kahwaji.

«Adopteront-ils des règles d'engagement restreintes qui les limitent à la protection des navires et à la défense contre les drones ou les missiles? Ou prendront-ils des mesures proactives, en menant des frappes préventives, en ripostant aux attaques en s'attaquant aux lanceurs de missiles, en ciblant les bases à partir desquelles les houthis lancent les drones?»

À l'heure actuelle, les attaques contre la navigation commerciale constituent une menace pour les économies régionales, dont beaucoup sont encore en train d'ajuster leurs chaînes d'approvisionnement après les perturbations causées par la pandémie de la Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Si les attaques des Houthis en mer Rouge se poursuivent ou s'intensifient, entraînant des pertes parmi les équipages, le naufrage de navires ou des attaques contre des cibles militaires, le conflit a toutes les chances de s'étendre au-delà de Gaza et d'embraser la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com