La perception d’Israël face à la guerre à Gaza

L'opération militaire israélienne à Gaza a été condamnée par l'opinion publique, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ayant récemment exigé un cessez-le-feu immédiat (Photo, AP).
L'opération militaire israélienne à Gaza a été condamnée par l'opinion publique, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ayant récemment exigé un cessez-le-feu immédiat (Photo, AP).
Des soldats israéliens à côté d'un char lors d'une opération militaire dans le nord de la bande de Gaza, le 19 décembre 2023 (Photo, AFP).
Des soldats israéliens à côté d'un char lors d'une opération militaire dans le nord de la bande de Gaza, le 19 décembre 2023 (Photo, AFP).
De la fumée s'élève après un bombardement israélien dans la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le 16 décembre 2023 (Photo, AP).
De la fumée s'élève après un bombardement israélien dans la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le 16 décembre 2023 (Photo, AP).
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Publié le Vendredi 22 décembre 2023

La perception d’Israël face à la guerre à Gaza

  • Avec des otages toujours en captivité et des commandants du Hamas en liberté, certains pensent que les forces de défense israéliennes (FDI) n'ont pas atteint leurs objectifs
  • Le soutien mondial aux actions d'Israël n'a cessé de s'amenuiser, même les États-Unis, pays allié, ont exprimé leur inquiétude quant aux dommages causés aux civils

LONDRES: Cela fait maintenant dix semaines que les forces de défense israéliennes (FDI) ont lancé leurs premiers raids contre Gaza à la suite de l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre.

«Nous frappons nos ennemis avec une puissance sans précédent», a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, lors d'une allocution télévisée le vendredi 13 octobre.

Le vent a pourtant rapidement tourné pour les FDI tant vantées et leur opération «Épées de fer».

Des Palestiniens récupèrent des biens dans le bâtiment familial Al-Gatshan détruit après une frappe israélienne dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, le 18 décembre 2023 (Photo, AP/Adel Hana).

Le monde, qui jusqu'alors n'avait éprouvé que de la sympathie pour Israël après le massacre de ses civils lors de l'attaque menée par le Hamas, a soudain été confronté à un autre récit, tout aussi inquiétant.

Les écrans de télévision étaient remplis d'images d'enfants palestiniens blessés et en pleurs, et de scènes de destruction à travers la bande de Gaza.

Depuis lors, le soutien mondial aux actions d'Israël à Gaza n'a cessé de s'amenuiser, même les États-Unis, son plus grand allié, s'inquiétant de plus en plus du coût pour les civils de l'usage disproportionné de la force.

Et, alors même que les FDI ont redoublé la férocité de leur réponse, elles ne parviennent pas à atteindre un grand nombre de leurs objectifs déclarés.

Très peu de commandants du Hamas ont été capturés ou tués, et seuls quelques-uns des otages pris par le groupe le 7 octobre ont été libérés, et ce uniquement grâce aux efforts de médiation du Qatar et de l'Égypte.

De la fumée s'élève après un bombardement israélien dans la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, le 16 décembre 2023 (Photo, AP).

Pire encore, Israël semble avoir perdu de vue le principe de justice proportionnelle et réciproque, inscrit dans la Bible hébraïque sous le nom d’«œil pour œil».

Les derniers chiffres montrent que le 7 octobre, le Hamas a tué au total 1 139 personnes, dont 695 civils israéliens, parmi lesquels 36 enfants, 373 membres des forces de sécurité et 71 étrangers.

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 20 000 Palestiniens ont été tués, dont environ 70% de femmes et d'enfants.

L'ONU signale que de nombreuses autres personnes «sont portées disparues, probablement ensevelies sous les décombres».

En effet, les critiques affirment que la guerre à Gaza a révélé que les «épées de fer» étaient moins un outil de précision qu'un instrument contondant manié sans discernement.

Cette impression a été renforcée le 15 décembre lorsque des soldats des FDI, nerveux, ont abattu trois otages israéliens qui s'étaient approchés d'eux en appelant à l'aide en hébreu et en agitant un tissu blanc.

Le 19 décembre, Asa Kasher, philosophe israélien et principal auteur du code d'éthique des FDI, s'est exprimé sur ces assassinats. «Vous n'avez même pas besoin de tuer un terroriste s'il vient vers vous les mains levées», a-t-il déclaré aux journalistes.

Le professeur Asa Kasher (au centre), la professeure Shikma Bressler (à gauche) et le général Uri Sagi assistent à une réunion à Haïfa, le 24 octobre 2023, pour parler du leadership en temps de guerre, dans le contexte de la guerre d'Israël contre Gaza (Photo, Shutterstock).

«Un combattant de Tsahal (FDI) doit savoir qu'il est un soldat d'Israël et que cela fait de lui un défenseur du caractère sacré de la vie humaine», a-t-il insisté.

Mais interrogé sur les pertes civiles à Gaza, Kasher a expliqué à Arab News: «Israël n'est pas en train de perdre sa position morale. Le monde ne comprend pas bien comment une force militaire agit sur la base de considérations de proportionnalité. Il est possible de causer des dommages collatéraux sans violer aucune loi ou coutume.»

Pourtant, ce qui semble être le mépris des FDI pour le caractère sacré de la vie humaine à Gaza s'avère gênant pour de nombreux alliés occidentaux d'Israël.

Au début, l'administration Biden a soutenu Israël sans réserve. Mais même lors d'une visite à Tel Aviv le 19 octobre, peu après l'attaque du Hamas, Biden a adressé une mise en garde au gouvernement israélien.

Le président américain, Joe Biden (à gauche), rencontre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à Tel Aviv le 18 octobre 2023, dans le cadre des combats entre Israël et le groupe palestinien Hamas (Photo, AFP).

La «rage» d'Israël est compréhensible. «Mais je vous mets en garde: Si vous ressentez cette rage, ne vous laissez pas consumer par elle. Après le 11 septembre, nous étions enragés aux États-Unis. Et si nous avons demandé justice et que nous l’avons obtenue, nous avons aussi commis des erreurs», a-t-il averti.

Depuis, le gouvernement américain a intensifié ses critiques. Dans un discours prononcé le 18 novembre, Biden a déclaré que «nous soutenons fermement le peuple israélien», mais qu'il était «bouleversé par les images en provenance de Gaza et par la mort de plusieurs milliers de civils, notamment des enfants. Chaque vie palestinienne innocente perdue est une tragédie».

Alors que l'attention du monde se concentre sur les événements de Gaza, les États-Unis ont condamné le 5 décembre les activités des colons israéliens en Cisjordanie où, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, plus de 300 attaques contre des Palestiniens, dont au moins huit meurtres, ont été recensées depuis le 7 octobre.

«Nous avons souligné auprès du gouvernement israélien la nécessité de faire davantage pour que les colons extrémistes qui ont commis des attaques violentes contre des Palestiniens en Cisjordanie répondent de leurs actes», a prévenu Antony Blinken, secrétaire d'État américain, alors que Washington a imposé des interdictions de voyager sans précédent à l'encontre des colons extrémistes.

Cinq jours plus tard, le 12 décembre, Biden a formulé sa critique publique la plus virulente à ce jour.

Des militants juifs pro-palestiniens se rassemblent à la gare centrale de New York pour participer à une grève mondiale pour Gaza, le 18 décembre 2023 (Photo, Getty Images/AFP).

Après le 7 octobre, a-t-il dit, Israël avait le soutien des États-Unis et de la plupart des pays du monde, mais «ils commencent à (le) perdre à cause des bombardements aveugles qui ont lieu».

Le président américain a également attaqué directement le cabinet israélien. Netanyahou «doit changer ce gouvernement», a-t-il suggéré. «Ce gouvernement israélien rend les choses très difficiles.»

Il n'est même pas certain qu'Israël soit en train de gagner la guerre. Un sondage réalisé à Gaza et en Cisjordanie entre le 22 novembre et le 2 décembre a révélé que le soutien au Hamas était en hausse.

Le sondage, réalisé par le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes, révèle également que 90% des personnes interrogées souhaitent la démission du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, soutenu par l'Occident, ce qui aurait pour effet de saper la politique de division et de conquête de Netanyahou, qui vise à empêcher la mise en place d'une solution à deux États.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas (au centre), tient la main du Premier ministre belge, Alexander De Croo (à droite), et du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors de leur rencontre dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, le 23 novembre 2023 (Photo, POOL/AFP).

Qu'il soit ou non en train de gagner la guerre, aux yeux du monde, Israël est très certainement en train de perdre sa position morale.

Le 6 décembre, l'inquiétude de la communauté internationale face à la catastrophe humanitaire qui se déroule à Gaza a conduit Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, à invoquer l'article 99 de la Charte des Nations unies pour la première fois en six ans de mandat, afin de demander au Conseil de sécurité de «contribuer à éviter une catastrophe humanitaire et d'appeler à la déclaration d'un cessez-le-feu humanitaire».

Les 15 membres du Conseil devaient voter le 18 décembre sur une résolution, rédigée par les Émirats arabes unis, appelant à une «suspension urgente des hostilités» et exprimant une «profonde inquiétude face à la situation humanitaire désastreuse qui se détériore rapidement» à Gaza, et à son «grave impact» sur les civils.

Le vote a été reporté à plusieurs reprises dans le cadre de négociations visant à tenir compte des préoccupations de Washington, ce qui constitue en soi une avancée, car auparavant, les États-Unis auraient opposé leur veto à une telle résolution.

L'ambassadeur adjoint américain à l'ONU, Robert Wood (2e à droite), lève la main lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies après le vote sur un cessez-le-feu à Gaza, au siège de l'ONU à New York, le 8 décembre 2023 (Photo, AFP).

Alors que le débat aux Nations unies se poursuit, l'ampleur de la désapprobation mondiale devient de plus en plus évidente.

Ce mardi, Vassily Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, a plaidé en faveur des «victimes des actions israéliennes aveugles», soulignant qu'Israël avait largué quelque 29 000 bombes sur Gaza, soit un nombre similaire à celui des bombes larguées sur l'Irak par les États-Unis et le Royaume-Uni au cours de toute l'année 2003.

Pour Mohammed Issa Abou Chahab, représentant permanent des Émirats arabes unis auprès de l'ONU, le fait que 2023 ait déjà été l'année la plus meurtrière de l'histoire du conflit israélo-palestinien «devrait être un signal d'alarme pour dire que le statu quo actuel ne peut plus durer, et cela commence par la situation actuelle à Gaza».

D'autres pays, dont la Chine, la France, le Brésil et le Royaume-Uni, ont exprimé des sentiments similaires.

Toutefois, les hauts responsables politiques et militaires israéliens continuent de rejeter vigoureusement les critiques concernant les tactiques des FDI à Gaza.

«Les FDI sont très performantes à Gaza», a déclaré à Arab News le colonel (réserviste) Gabi Siboni, de l'Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité.

Des soldats israéliens sont vus lors d'une opération terrestre dans le nord de la bande de Gaza, le 15 décembre 2023 (Photo, AFP).

Contrairement aux critiques internationales, il a affirmé que «les FDI mènent des opérations dans le strict respect des normes du droit international – je le sais de première main.

«L'armée israélienne doit combattre dans une situation où la population civile est prise en otage par le Hamas, mais elle fait de son mieux, même dans cette situation extrême, pour minimiser les dommages collatéraux à Gaza», a-t-il ajouté.

Siboni, colonel de réserve des FDI, qui a participé à toutes les guerres d'Israël depuis le milieu des années 70 et qui est aujourd'hui consultant auprès des FDI, a également qualifié de propagande les affirmations relatives au nombre de victimes palestiniennes.

«Ces chiffres n'ont rien à voir avec la réalité», a-t-il déclaré. «Ce sont des chiffres du Hamas. Le ministère de la Santé de Gaza est une entité du Hamas, je ne sais donc pas pourquoi les gens prennent la peine de les citer.»

Il fait cependant une sombre prédiction.

«Personne ne doit s'imaginer qu'il y aura une situation où nous mettrons un drapeau au sommet d'une colline et dirons: “D'accord, nous avons gagné, et maintenant Gaza sera en paix et en sécurité.” Cela n'arrivera certainement pas.

«La réalité est que nous allons nous battre à Gaza pendant des années, jusqu'à ce que nous éliminions la présence du Hamas et que nous nous assurions que ce qui s'est passé le 7 octobre ne se reproduira pas», a-t-il prévenu.

Cette prédiction s'inscrit dans le droit fil de l'avertissement lancé par Netanyahou le 13 octobre, à savoir que «ce n'est que le début».

Mais la réponse disproportionnée d'Israël à l'attaque du Hamas du 7 octobre pourrait bien s'avérer être le début de la fin pour le gouvernement du dirigeant israélien qui jouissait autrefois d'une réputation de «Monsieur Sécurité».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."