A Gaza, le basculement «à 180 degrés» de la vie des déplacées

Une femme palestinienne escalade un mur pour entrer dans un entrepôt de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) après avoir fait la queue pour recevoir des rations de farine, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 décembre 2023, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le Hamas. (Photo par Mohammed Abed AFP)
Une femme palestinienne escalade un mur pour entrer dans un entrepôt de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) après avoir fait la queue pour recevoir des rations de farine, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 12 décembre 2023, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le Hamas. (Photo par Mohammed Abed AFP)
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Publié le Dimanche 24 décembre 2023

A Gaza, le basculement «à 180 degrés» de la vie des déplacées

  • Quelque 1,9 million de personnes ont été déplacées à Gaza depuis le début de la guerre, soit 85% de la population
  • Trois femmes témoignent de leurs vies bouleversées depuis près de trois mois

JÉRUSALEM : La bande de Gaza est soumise à d'intenses frappes israéliennes depuis que le Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien a lancé, le 7 octobre, l'attaque la plus meurtrière sur le sol israélien depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Vingt jours plus tard, l'armée a lancé une offensive terrestre et pris le contrôle de plusieurs secteurs de la bande de Gaza.

L'attaque menée par des commandos à partir de ce territoire a fait environ 1.140 morts en Israël, selon les autorités locales. L'offensive israélienne a fait au moins 20.057 morts, d'après le gouvernement du Hamas.

Quelque 1,9 million de personnes ont été déplacées à Gaza depuis le début de la guerre, soit 85% de la population.

L'AFP a rencontré trois femmes qui témoignent de leurs vies bouleversées depuis près de trois mois.

Nour al-Wahidi, 24 ans, interne en médecine

«Notre situation est meilleure que celle des autres», estime pudiquement Nour al-Wahidi.

Après 38 jours consécutifs passés dans l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, soignant des patients dans des conditions des plus précaires, elle travaille désormais aux services des urgences de l'hôpital koweïtien de Rafah, dans le sud du territoire.

«En marchant dans la rue, j'étais sous le choc. J'ai travaillé ces deux dernières années, pendant des moments d'escalade, mais cette guerre est différente en tout: la durée, le nombre de morts, la gravité des blessures, le déplacement».

«Chaque jour, je vois des souffrances que je n'aurais jamais imaginé voir».

La jeune femme vit depuis un mois dans un appartement avec 20 autres personnes de sa famille élargie, après avoir été déplacée à deux reprises en moins de trois mois.

Une partie de sa famille a pris abri dans une école de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'Unrwa, et l'autre est restée dans la ville de Gaza. Elle a perdu tout contact avec celle-ci, car les télécommunications et l'électricité sont largement coupées.

«Avant, j'étais chez moi, avec tout le nécessaire. Maintenant je me retrouve dans cet étrange endroit, sans eau ni nourriture. La situation est catastrophique et les maladies se propagent rapidement», dit la jeune femme, stéthoscope autour du cou.

Nour al-Wahidi tente de relativiser en se disant que d'autres vivent des situations encore plus difficiles.

«Après le travail, je peux rentrer chez moi, je cuisine et j'allume un feu. Je me lave les mains quand il y a de l'eau».

«Nous avons commencé à réfléchir à l'approvisionnement en eau et en nourriture, à la façon de charger les téléphones. Des choses auxquelles on avait jamais pensé avant».

«Mais nous ne méritons pas cette vie, en fait personne ne devrait avoir à vivre cette vie».

Même si elle doit partir, elle assure qu'elle fera tout pour revenir.

Sondos al-Bayed, 32 ans, femme au foyer

«Notre vie a basculé, c'est un changement à 180 degrés».

Originaire de la ville de Gaza, Sondos al-Bayed vit sous une tente devant l'hôpital koweïtien de Rafah, avec ses trois enfants et son mari, un journaliste.

Avant d'arriver à cette partie dans le sud du territoire, son trajet de déplacée s'est fait en plusieurs étapes.

Elle a d'abord fui la ville de Gaza en direction de Deir el-Balah (centre).

Mais les propriétaires qui les ont accueillis leur ont demandé de partir, «par peur que les journalistes soient ciblés» par les frappes israéliennes, dit Mme al-Bayed à l'AFP.

«J'ai tellement pleuré... Je ne savais pas quoi faire».

Ils ont repris la route pour Khan Younès, grande ville du sud. Mais l'armée israélienne a enjoint les habitants et les déplacés à quitter cette zone également, les poussant à l'extrémité sud, à la frontière avec l'Egypte.

Avec le peu qu'elle trouve, elle prépare des repas aux enfants. «Mais ils refusent de manger, c'est mauvais et périmé».

«L'exil est difficile, tout comme se séparer de la famille, mais aussi des souvenirs».

«Nous étions heureux et avions une vie stable, nous rêvions de construire une nouvelle maison plus grande. J'aimerais que (cette vie) revienne».

Lynn Rouk, 17 ans, lycéenne

«Ma vie c'était tellement la routine, je m'en plaignais. La guerre a tout changé».

Lynn Rouk vit dans un camp de fortune de Rafah, avec ses parents, son frère, ses quatre soeurs et la fille de l'une d'elles.

Dès le deuxième jour de la guerre, le 8 octobre, ils ont quitté leur domicile de Khan Younès.

«On a pris une photo de la maison en pleurant».

Après un court séjour chez une de ses sœurs, écourté car le secteur devenait trop dangereux, ils sont partis pour l'hôpital Nasser de Khan Younès, avant d'atterrir à Rafah.

«Je pensais qu'on rentrerait au bout d'une semaine. Ca fait plus de 70 jours et nous ne sommes toujours pas rentrés».

«Au début, je ne voulais pas boire et manger, pour éviter d'aller aux toilettes. Elles sont sales et il y de longues files d'attente. Y aller, c'est comme effectuer un voyage tant elles sont loin».

L'adolescente, qui dit avoir perdu sept kilos depuis le début de la guerre, est tombée malade plusieurs fois et a perdu connaissance une fois, lui valant d'être conduite aux urgences.

Aujourd'hui, les repas sont principalement faits de boîtes de conserves, rarement de pain.

«Je ne pensais pas vivre cette vie un jour. Chez nous, il y avait quatre salles de bain. Avant la guerre, je me douchais tous les jours. Maintenant, si j'ai de la chance, je me lave à la mosquée une fois par semaine, dans les lavabos réservés aux ablutions, s'il y a de l'eau».

La jeune fille, qui rêve d'étudier le journalisme, craint de perdre ses camarades et pour sa vie. Elle aimerait pouvoir voyager pour réaliser son rêve.

«J'en viens à espérer un retour à ma vie d'avant, celle que je n'aimais pas pourtant».


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com