Manifestation monstre à Istanbul «contre le terrorisme du PKK et d'Israël»

Tenant un immense drapeau palestinien, des milliers de personnes manifestent leur solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte de la guerre en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas dans l'enclave de Gaza, sur le pont de Galata à Istanbul, le 1er janvier 2024. (AFP)
Tenant un immense drapeau palestinien, des milliers de personnes manifestent leur solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte de la guerre en cours entre Israël et le groupe palestinien Hamas dans l'enclave de Gaza, sur le pont de Galata à Istanbul, le 1er janvier 2024. (AFP)
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Publié le Lundi 01 janvier 2024

Manifestation monstre à Istanbul «contre le terrorisme du PKK et d'Israël»

  • La foule compacte, munie de drapeaux turcs et palestiniens, a commencé de converger avant le lever du jour vers le pont de Galata
  • Bilal Erdogan, le second fils du chef de l'Etat a pris la parole pour saluer les «martyrs» de l'armée tombés en Irak

ISTANBUL: Un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont un fils du président turc, s'est étiré lundi à Istanbul sur et autour du Pont de Galata pour dénoncer le "terrorisme du PKK et d'Israël" et soutenir les Palestiniens de Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon l'agence officielle Anadolu, reprise par les télévisions, ce sont des "centaines de milliers" de manifestants qui ont répondu, en ce premier jour de l'année, à l'appel d'une plate-forme de plus de 300 organisations et associations à se rassembler sous le slogan "Miséricorde à nos martyrs, soutien à la Palestine, malédiction sur Israël".

L'armée turque a perdu fin décembre 12 soldats dans deux attaques séparées attribuées au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak.

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas par ailleurs, le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, soutien traditionnel de la cause palestinienne, a multiplié les invectives à l'égard d'Israël, dénonçant aussi le soutien des Etats-Unis au gouvernement israélien.

La foule compacte, munie de drapeaux turcs et palestiniens, a commencé de converger avant le lever du jour vers le pont de Galata qui enjambe la Corne d'Or le long du Bosphore et s'étirait également le long de la rive européenne d'Istanbul en scandant "Mort à Israël, Hors de Palestine" et "Dieu est grand", a constaté l'AFP.

«Pas différent d’Hitler» 

Une immense bannière aux couleurs palestiniennes a été tendue au milieu du pont et des photos caricaturant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec une moustache d'Hitler, ont été également brandies.

Le président Erdogan avait comparé la semaine dernière le responsable israélien au dirigeant nazi: "en quoi êtes vous différent d'Hitler?" avait-il lancé.

Bilal Erdogan, le second fils du chef de l'Etat turc, a pris la parole pour saluer les "martyrs" de l'armée tombés en Irak: "nos prières sont nos meilleures armes pour sortir des ténèbres, Salutations à nos saints martyrs qui éclairent notre chemin".

"Je suis allé en Cisjordanie, à Jérusalem, à Gaza: les gens là-bas placent leurs espoirs en la Turquie et en Recep Tayyip Erdogan, " a-t-il assuré à la foule.

Présenté comme un fervent partisan de l'islam politique, Bilal Erdogan, 42 ans, président de la "Fondation pour la jeunesse et l'éducation" co-organisatrice du rassemblement, est donné comme possible successeur de son père à la tête du pays.

Ce dernier a notamment qualifié Israël d'Etat "terroriste" et "génocidaire" en raison du pilonnage du territoire palestinien de Gaza par l'armée israélienne en représailles au massacre d'environ 1.200 personnes, en majorité des civils, par le Hamas le 7 octobre.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, les opérations israéliennes ont causé la mort de 21.822 personnes à Gaza.

L'armée turque déclenche régulièrement des opérations militaires dans le nord de l'Irak contre les positions du PKK, classé comme "organisation terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux.

La Turquie a installé en 25 ans plusieurs dizaines de bases militaires au Kurdistan irakien.


Alep, la deuxième ville de Syrie, échappe au contrôle du régime selon une ONG

Ces combats sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où la guerre civile déclenchée en 2011, impliquant des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales, et des groupes jihadistes, a laissé un pays morcelé en plusieurs zones d'influence. (AFP)
Ces combats sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où la guerre civile déclenchée en 2011, impliquant des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales, et des groupes jihadistes, a laissé un pays morcelé en plusieurs zones d'influence. (AFP)
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  • Le président syrien Bachar al-Assad a promis après cette offensive d'utiliser la "force" pour éradiquer le "terrorisme"
  • Le début de cette offensive a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'une trêve au Liban entre Israël et le Hezbollah, allié de la Syrie et de l'Iran

BEYROUTH: Alep, la deuxième ville de Syrie, n'est plus sous le contrôle du régime pour la première fois depuis 2011, a annoncé dimanche une ONG après une offensive fulgurante lancée par une coalition de groupes rebelles menée par des islamistes.

Le président syrien Bachar al-Assad a promis après cette offensive d'utiliser la "force" pour éradiquer le "terrorisme".

Les combattants rebelles avaient lancé mercredi une offensive contre les forces gouvernementales, soutenues par la Russie et l'Iran, dans le nord-ouest de la Syrie, s'emparant de dizaines de localités avant de parvenir jusqu'à Alep, le poumon économique du pays, dominée par sa citadelle historique.

Le début de cette offensive a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'une trêve au Liban entre Israël et le Hezbollah, allié de la Syrie et de l'Iran.

Plus de 370 personnes au total ont été tuées, selon l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie.

Ces combats sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où la guerre civile déclenchée en 2011, impliquant des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales, et des groupes jihadistes, a laissé un pays morcelé en plusieurs zones d'influence.

Avec l'appui militaire crucial de la Russie et de l'Iran, le régime syrien a lancé en 2015 une contre-offensive qui lui a permis de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays, et en 2016 la totalité de la ville d'Alep.

Le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et ses alliés "contrôlent la ville d'Alep, à l'exception des quartiers contrôlés par les forces kurdes. Pour la première fois depuis le début du conflit en 2011, Alep est hors de contrôle des forces du régime syrien", a déclaré dimanche à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.

Des frappes de l'aviation russe ont fait cinq morts dimanche près de l'université de la ville et quatre à Idleb, une autre ville du nord-ouest, selon l'ONG.

"Nous avons entendu une explosion et les murs sont tombés sur nous. J'ai vu deux de mes petits-enfants près de moi et je les ai emmenés, a raconté à l'AFP sur son lit d'hôpital à Idleb une femme, Umm Mohamad, qui a perdu sa belle-fille, mère de cinq enfants.

 "Aucune résistance" 

Le HTS, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et des factions rebelles syriennes, certaines soutenues par la Turquie, avaient lancé mercredi une offensive depuis la région d'Idleb, voisine de celle d'Alep, leur dernier bastion échappant au régime.

Ils étaient entrés vendredi à Alep dont ils ont pris samedi la majeure partie "sans rencontrer de résistance significative", selon l'OSDH, atteignant la citadelle et s'emparant de bâtiments gouvernementaux, de prisons et de l'aéroport international.

Les rebelles ont défilé dans les rues, installé leur drapeau devant un poste de police et déchiré un portrait de M. Assad, selon des images de l'AFP.

Selon l'OSDH, les rebelles ont également progressé samedi dans les provinces d'Idleb et de Hama, un peu plus au sud, prenant le contrôle de "dizaines de localités stratégiques sans aucune résistance".

L'armée syrienne a renforcé son déploiement autour de la ville de Hama, a annoncé dimanche l'OSDH.

L'armée a confirmé la présence de combattants rebelles dans de "larges parties" d'Alep et déploré des "dizaines" de morts et de blessés dans l'offensive.

L'Iran "soutient fermement l'armée et le gouvernement" de ce pays, a affirmé dimanche son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, avant de partir pour Damas.

Téhéran a en outre appelé samedi à une "coordination" avec Moscou face à cette offensive.

La Maison Blanche a jugé que le régime syrien subissait les conséquences de "son refus" de s'engager dans un dialogue politique et de sa "dépendance à la Russie et à l'Iran".

Le roi de Jordanie, Abdallah II, a affirmé dimanche son soutien à l'"intégrité territoriale" de la Syrie.

Le nord-ouest de la Syrie bénéficiait ces dernières années d'un calme précaire en vertu d'un cessez-le-feu parrainé par Moscou et Ankara, instauré après une offensive du régime en mars 2020.

Couvre-feu 

"Les lignes du régime se sont effondrées à un rythme incroyable, qui a pris tout le monde par surprise", a estimé Dareen Khalifa, une experte de l'International Crisis Group.

Les rebelles ont instauré un couvre-feu de 24 heures à Alep, jusqu'à 17H00 dimanche (14H00 GMT).

Le HTS et les rebelles contrôlent des pans entiers de la province d'Idleb, ainsi que des secteurs des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié.

Pour leur part, les Kurdes de Syrie ont instauré une administration autonome dotée d'une force militaire dans de vastes régions du nord-est du pays.

Plusieurs districts du nord d'Alep sont peuplés en majorité de Kurdes syriens placés sous l'autorité des Unités de protection du peuple (YPG), principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS), la branche armée de l'administration autonome soutenue par les Etats-Unis.

L'armée turque, qui contrôle plusieurs zones du nord de la Syrie après en avoir expulsé les forces kurdes, avait appelé vendredi à mettre "fin" aux "attaques" sur Idleb après des raids russes et syriens.


Cessez-le-feu à Gaza : « Nous n'y sommes pas encore », déclare la Maison Blanche

Maison Blanche. Washington DC
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  • « Il y aura d'autres discussions et consultations, et nous espérons conclure un cessez-le-feu avec un accord sur les otages, mais nous n'y sommes pas encore », a déclaré ce conseiller du président américain Joe Biden.
  • « Si le monde peut se rassembler pour mettre la pression sur le Hamas, nous pourrons enfin obtenir un accord », a ajouté Jake Sullivan.

WASHINGTON : Les États-Unis travaillent « activement » à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, mais « nous n'y sommes pas encore », malgré une dynamique favorable après la trêve au Liban, a déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

« Il y aura d'autres discussions et consultations, et nous espérons conclure un cessez-le-feu avec un accord sur les otages, mais nous n'y sommes pas encore », a déclaré ce conseiller du président américain Joe Biden, sur NBC, selon une retranscription de l'entretien publiée par la chaîne.

« Nous travaillons activement pour que cela se produise », a-t-il encore déclaré. « Nous sommes très impliqués auprès des acteurs clés de la région, et il y a des avancées même aujourd'hui. »

Dimanche, l'émir du Koweït Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza lors d'un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), après plus de 13 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans le territoire palestinien.

Depuis Jérusalem, Gideon Saar, le ministre israélien des Affaires étrangères, a déclaré dimanche qu'il y avait des « indications » que des progrès pourraient être faits vers un accord.

« Ce que je peux dire, c'est qu'il y a des signes qu'on pourrait voir un plus grand degré de flexibilité de la part du Hamas en raison des circonstances, notamment l'accord au Liban, mais pas seulement », a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Le gouvernement israélien « a la volonté d'avancer sur ce sujet », a ajouté le ministre.

- Liban -

Sur NBC, Jake Sullivan a également salué la trêve entre Israël et le Hezbollah, entrée en vigueur mercredi, « une immense avancée pour le Moyen-Orient ». « Nous devons le protéger et nous assurer qu'il est totalement respecté », a-t-il ajouté.

« Notre but est de passer ces premiers jours critiques pour le cessez-le-feu, quand il est le plus fragile », a-t-il encore dit à NBC. La veille, samedi, l'armée israélienne a cependant annoncé avoir mené plusieurs frappes aériennes contre des positions du Hezbollah au Liban.

« Le président Biden a dit que cet accord sur le Liban était une vraie opportunité pour obtenir un cessez-le-feu et un accord sur les otages à Gaza », a jugé Jake Sullivan sur CBS, assurant que Joe Biden, sur le départ, avait échangé avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui lui a dit « être d'accord et que le moment était venu ».

« Si le monde peut se rassembler pour mettre la pression sur le Hamas, nous pourrons enfin obtenir un accord », a ajouté Jake Sullivan.

- Famine -

L'attaque du Hamas sur le sol israélien a fait 1 207 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Samedi, la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo d'Edan Alexander, un otage israélo-américain, qui demande aux Israéliens et aux Américains de faire pression sur le gouvernement pour sa libération. « Cette vidéo est un rappel cruel de la brutalité du Hamas », a déclaré Jake Sullivan dimanche.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé dimanche un nouveau bilan de 44 429 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus d'un an, avec au moins 47 personnes tuées ces dernières 24 heures.

Dans ce territoire palestinien ravagé par un an de guerre, la famine « est un danger constant », a rappelé Jake Sullivan. L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé dimanche suspendre la livraison d'aide dans la bande de Gaza depuis un point de passage clé avec Israël, l'acheminement étant devenu « impossible ».


Des œuvres d'art de renommée internationale ornent les stations de métro de Riyad, mêlant vie quotidienne et créativité

Riyadh Art, l'un des plus grands programmes d'art public au monde, a dévoilé quatre œuvres d'art public monumentales à l'occasion du lancement du métro de Riyad. (SPA)
Riyadh Art, l'un des plus grands programmes d'art public au monde, a dévoilé quatre œuvres d'art public monumentales à l'occasion du lancement du métro de Riyad. (SPA)
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  • à l'occasion du lancement du métro de Riyad, l'un des plus grands programmes d'art public au monde, Riyadh Art a dévoilé quatre œuvres d'art public monumentales.
  • Dirigé par la Commission royale pour la ville de Riyad, Riyadh Art promeut l'innovation culturelle et la diversification économique, et positionne la capitale du Royaume comme un centre mondial de l'art et de la culture contemporains.

Riyad : à l'occasion du lancement du métro de Riyad, l'un des plus grands programmes d'art public au monde, Riyadh Art a dévoilé quatre œuvres d'art public monumentales, transformant ainsi les stations en points de repère culturels, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

À la station King Abdullah Financial District, conçue par le cabinet Zaha Hadid Architects de renommée internationale, la sculpture « Janey Waney » d'Alexander Calder occupe le devant de la scène.

Haute et colorée, cette sculpture illustre l'esprit pionnier de Calder en matière d'art cinétique et offre aux visiteurs une expérience dynamique et attrayante.

À proximité, LOVE (Red Outside Blue Inside) de Robert Indiana, l'une des œuvres les plus connues au monde, captive les visiteurs par son jeu vibrant de couleurs et ses thèmes universels de connexion et d'espoir.

Ensemble, ces chefs-d'œuvre transforment les trajets quotidiens en une célébration de l'art, de l'architecture et de la créativité.

Conçue par le célèbre cabinet d'architectes Snohetta, la station de métro Qasr Al-Hokm Downtown abrite une œuvre intitulée « The Sun » et réalisée par Ugo Rondinone. Cette pièce maîtresse, d'un doré saisissant, symbolise l'énergie et le renouveau.

En complément, Zaman Jassim a créé « When the Moon is Full », une œuvre poétique et réfléchie inspirée par l'héritage culturel de Riyad.

« Ces œuvres d'art permanentes incarnent notre vision d'une transformation de Riyad en une galerie à ciel ouvert qui enrichit la qualité de vie et favorise un lien plus profond entre les gens et l'art », a déclaré Khalid Al-Hazani, l'architecte directeur exécutif de Riyadh Art.

« En collaborant avec certains des esprits les plus créatifs de notre époque, nous ne nous contentons pas d'ajouter de l'art aux espaces publics, nous créons des repères culturels qui inspirent et engagent les générations », a-t-il ajouté.

Dirigé par la Commission royale pour la ville de Riyad, Riyadh Art promeut l'innovation culturelle et la diversification économique, et positionne la capitale du Royaume comme un centre mondial de l'art et de la culture contemporains.

Depuis son lancement en 2019, Riyadh Art a intégré l'art au tissu urbain de manière transparente, en exposant plus de 500 œuvres d'artistes locaux et internationaux, en organisant plus de 6 000 activités d'engagement communautaire et en attirant plus de 6 millions de visiteurs.

À mesure que le programme se développe, le nombre d'œuvres et d'initiatives devrait augmenter de manière significative, favorisant un sentiment de communauté, enrichissant l'identité de la ville et élevant la position de Riyad en tant que destination artistique mondiale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com