Blinken demande à Netanyahu d'épargner les civils dans la bande de Gaza

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé mardi à Tel-Aviv Israël à épargner les civils palestiniens dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza (Photo, AFP).
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé mardi à Tel-Aviv Israël à épargner les civils palestiniens dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 10 janvier 2024

Blinken demande à Netanyahu d'épargner les civils dans la bande de Gaza

  • Les hostilités sont entrées dimanche dans leur quatrième mois et, malgré de nombreux efforts diplomatiques, rien ne semble pouvoir y mettre un terme
  • Blinken, dont le pays est le principal allié d'Israël, a réaffirmé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «le soutien (américain) au droit d'Israël à empêcher une répétition des attaques du 7 octobre»

GAZA: Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé mardi à Tel-Aviv Israël à épargner les civils palestiniens dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, estimant que ceux-ci, notamment les enfants, payaient un prix "bien trop élevé".

Les hostilités sont entrées dimanche dans leur quatrième mois et, malgré de nombreux efforts diplomatiques, rien ne semble pouvoir y mettre un terme, alors que l'ONU tire la sonnette d'alarme sur les conditions de vie désastreuses de la population dans le territoire assiégé.

M. Blinken, dont le pays est le principal allié d'Israël, a réaffirmé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "le soutien (américain) au droit d'Israël à empêcher une répétition des attaques du 7 octobre", tout en insistant sur "l'importance d'éviter plus d'atteintes aux civils" à Gaza, selon le Département d'Etat.

"Le prix payé chaque jour par les civils à Gaza, notamment les enfants, est bien trop élevé", a-t-il dit ensuite lors d'une conférence de presse, notant que le territoire palestinien avait besoin de recevoir "plus de nourriture, plus d'eau, plus de médicaments".

Il a en outre exhorté Israël à "cesser de prendre des mesures qui sapent la capacité des Palestiniens à se gouverner eux-mêmes".

Par ailleurs, la Cour suprême israélienne a rejeté mardi une demande des médias internationaux d'accéder librement à la bande de Gaza, invoquant "la situation sécuritaire extrême" dans le territoire palestinien.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque inédite menée le 7 octobre depuis la bande de Gaza par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.

En représailles, Israël, qui a juré de détruire le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a lancé une offensive dans le territoire palestinien, avec des bombardements massifs et des opérations au sol.

Depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre, 185 soldats israéliens ont été tués, selon un bilan publié mardi.

Les frappes de l'armée israélienne ont fait elles plus de 23.210 morts dans le territoire palestinien, essentiellement des femmes, des adolescents et des enfants, selon un bilan du Hamas mardi.

Pression «cruciale» sur l'Iran

Après avoir bombardé massivement le nord du territoire au début, Israël frappe désormais surtout le centre et le sud de la bande de Gaza, où se sont massés des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre. Selon M. Blinken, Israël a accepté le principe d'une "mission d'évaluation" de l'ONU sur la situation dans le nord du territoire palestinien en vue d'un retour des déplacés.

L'armée israélienne a annoncé une nouvelle phase de la guerre, son porte-parole Daniel Hagari affirmant lundi au New York Times qu'elle impliquerait moins de soldats et de frappes aériennes, ajoutant que le déploiement des troupes serait réduit à partir de janvier.

Lors d'un entretien avec M. Blinken, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a cependant dit que les opérations de l'armée allaient s'intensifier dans la région de Khan Younès (sud).

Le secrétaire d'Etat américain a débuté la semaine dernière une tournée au Moyen-Orient visant notamment à essayer d'éviter un débordement du conflit dans la région, où le Hamas compte plusieurs alliés, avec des groupes armés soutenus par l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.

"Accroître la pression sur l'Iran est crucial et pourrait empêcher une escalade régionale" sur d'autres fronts, a dit mardi M. Gallant lors de sa rencontre avec M. Blinken.

Le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir visé avec des drones un centre de commandement militaire dans le nord d'Israël, pays voisin du Liban, en représailles à la mort d'un de ses commandants, Wissam Tawil, tué lundi dans une frappe attribuée à Israël.

Israël a confirmé qu'"un appareil aérien ennemi était tombé sur sa base", sans faire de blessé.

«Moment très difficile»

Un drone israélien a en outre visé une voiture stationnée dans une localité du sud du Liban, selon l'Agence officielle libanaise. L'attaque a fait "trois morts au sein du Hezbollah", d'après une source de sécurité.

De son côté, le palais royal jordanien a déclaré que le roi Abdallah II accueillerait mercredi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas pour des discussions sur Gaza.

Ces discussions s'inscriraient dans le cadre des efforts déployés par la Jordanie pour "obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza et garantir l'acheminement ininterrompu de l'aide humanitaire", a indiqué le palais royal.

Mardi, Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, a appelé les pays musulmans à "soutenir" son mouvement dans la guerre en lui fournissant "des armes".

Au début d'une rencontre avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, M. Blinken a estimé qu'Israël avait des "chances réelles" d'intégration au Moyen-Orient avec ses voisins arabes, "mais nous devons surmonter ce moment très difficile".

En marge de ses entretiens avec les responsables israéliens, le secrétaire d'Etat américain a rencontré des familles d'otages, réitérant les "efforts sans relâche pour les faire libérer".

Quelque 250 personnes ont été enlevées lors de l'attaque du 7 octobre en Israël et emmenées à Gaza, dont une centaine ont été libérées depuis.

«Catastrophe humanitaire»

Dans le même temps, les organisations internationales alertent sur le désastre sanitaire dans la bande de Gaza, où 85% de la population a été déplacée et où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes.

En dépit d'une résolution le mois dernier du Conseil de sécurité de l'ONU qui demandait que davantage d'aide puisse être acheminée, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) les choses n'ont fait qu'empirer.

L'organisation a déclaré mardi voir sa capacité de venir en aide aux habitants de Gaza se "réduire", parlant de "catastrophe humanitaire".

En Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 où le conflit a aussi fait monter la violence à un niveau inédit depuis près de vingt ans, l'Autorité palestinienne a accusé mardi les forces israéliennes d'avoir roulé sur le corps d'un homme lors d'une opération militaire.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre un véhicule militaire s'arrêtant devant un corps inanimé avant de lui rouler dessus.

L'armée israélienne, qui mène fréquemment des opérations en Cisjordanie, a confirmé des échanges de tirs lors d'une opération dans le secteur et la mort de "trois terroristes", sans commenter les images.


Yémen: Le cabinet saoudien espère que les forces des Émirats arabes unis se retireront dans les 24 heures

Le roi Salman d'Arabie saoudite préside la session du cabinet de mardi. (SPA)
Le roi Salman d'Arabie saoudite préside la session du cabinet de mardi. (SPA)
Short Url
  • Le cabinet a déclaré qu'il espérait que les Émirats arabes unis cesseraient tout soutien militaire ou financier au STC et à toute autre partie au Yémen
  • Le cabinet a déclaré qu'il espérait également que les Émirats arabes unis prendraient les mesures nécessaires pour préserver les relations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis

RIYAD: Le cabinet saoudien, présidé par le roi Salman, a exprimé mardi l'espoir que les forces émiraties se retireront du Yémen dans les 24 heures, conformément à la demande yéménite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cabinet a également déclaré qu'il espérait que les Émirats arabes unis cesseraient tout soutien militaire ou financier au Conseil de transition du Sud et à toute autre partie au Yémen, a ajouté SPA.

Le cabinet a déclaré qu'il espérait également que les Émirats arabes unis prendraient les mesures nécessaires pour préserver les relations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, que le Royaume souhaite renforcer, et a déclaré qu'il se réjouissait de travailler ensemble à tout ce qui renforcerait la prospérité et la stabilité des pays de la région.

Le cabinet a exprimé son regret quant aux résultats des efforts de désescalade que le Royaume a voulu poursuivre et qui se sont heurtés à une escalade injustifiée qui contredit les principes sur lesquels la Coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen a été fondée, sape ses efforts pour parvenir à la sécurité et à la stabilité au Yémen et est incompatible avec toutes les promesses que le Royaume a reçues des Émirats arabes unis.

Le Cabinet apprécie le rôle de la Coalition pour le soutien de la légitimité au Yémen dans la protection des civils dans les gouvernorats de Hadramaout et d'Al-Mahra, en réponse à la demande du président du Conseil présidentiel yéménite Rashad Al-Alimi, et dans la réduction de l'escalade afin de parvenir à la sécurité et à la stabilité et d'empêcher l'expansion du conflit.

Le cabinet a réaffirmé que le Royaume n'hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour faire face à toute atteinte ou menace à sa sécurité nationale, ainsi que son engagement en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté du Yémen, et son soutien total à M. Al-Alimi et à son gouvernement.

En ce qui concerne les autres affaires régionales, le cabinet a réaffirmé le soutien du Royaume à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à la sécurité de la Somalie, et rejette la déclaration de reconnaissance mutuelle entre Israël et le Somaliland, car elle consacre des mesures séparatistes unilatérales qui violent le droit international.


Cisjordanie: Israël dit avoir tué un homme qui fonçait sur des soldats

 L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
Short Url
  • "Un rapport a été reçu concernant un terroriste qui a tenté de renverser des soldats de Tsahal opérant dans la zone d'Einabus", a indiqué l'armée dans un communiqué. "En réponse, les soldats ont tiré sur le terroriste et l'ont neutralisé"
  • Le texte n'a pas fourni d'autres détails sur l'incident, survenu quelques jours après qu'un Palestinien a renversé avec son véhicule un Israélien sexagénaire, puis poignardé à mort une jeune femme de 18 ans dans le territoire occupé

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré mardi avoir abattu un homme qui tentait de renverser avec son véhicule un groupe de soldats, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Un rapport a été reçu concernant un terroriste qui a tenté de renverser des soldats de Tsahal opérant dans la zone d'Einabus", a indiqué l'armée dans un communiqué. "En réponse, les soldats ont tiré sur le terroriste et l'ont neutralisé".

Le texte n'a pas fourni d'autres détails sur l'incident, survenu quelques jours après qu'un Palestinien a renversé avec son véhicule un Israélien sexagénaire, puis poignardé à mort une jeune femme de 18 ans dans le territoire occupé.

Il a également été tué lors de l'attaque. À la suite de cet incident survenu vendredi, l'armée a mené une opération de deux jours dans la ville cisjordanienne de Qabatiya, d'où provenait l'assaillant, arrêtant plusieurs de ses habitants, dont son père et ses frères.

De nombreuses attaques ont été perpétrées en Israël par des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des civils et des combattants, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, civils ou soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

 


La Coalition arabe annonce une frappe aérienne “limitée” contre deux navires ayant acheminé des armes au Yémen

Sur cette photo prise le 29 novembre 2018, des forces pro-gouvernementales yéménites montent la garde près d'un navire amarré dans le port d'al-Mukalla, dans la province d'Hadramaout, au sud-ouest du Yémen. (AFP/Archives)
Sur cette photo prise le 29 novembre 2018, des forces pro-gouvernementales yéménites montent la garde près d'un navire amarré dans le port d'al-Mukalla, dans la province d'Hadramaout, au sud-ouest du Yémen. (AFP/Archives)
Short Url
  • La Coalition appelle à l’évacuation du port d'al-Mukalla, laissant présager une opération militaire majeure visant à contraindre le STC à se retirer
  • Le porte-parole indique que les deux navires ont transporté des armes depuis le port émirati de Fujairah vers al-Mukalla sans autorisation du commandement de la Coalition

Riyad : La Coalition de soutien à la légitimité au Yémen a annoncé mardi avoir mené une frappe aérienne « limitée » visant deux navires ayant introduit clandestinement des armes et d’autres équipements militaires dans le port d'al-Mukalla, dans le sud du Yémen.

Dans un communiqué relayé par l’Agence de presse saoudienne (SPA), le porte-parole des forces de la Coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que deux navires en provenance du port de Fujairah, aux Émirats arabes unis, étaient entrés dans le port d'al-Mukalla, dans le gouvernorat de Hadramaout, sans obtenir d’autorisations officielles du commandement des forces conjointes de la Coalition.

« Les équipages des deux navires ont désactivé leurs systèmes de suivi et déchargé une grande quantité d’armes et de véhicules de combat afin de soutenir les forces du Conseil de transition du Sud (STC) dans les gouvernorats orientaux du Yémen (Hadramaout et Al-Mahra), dans le but d’alimenter le conflit. Il s’agit d’une violation flagrante de la trêve et des efforts visant à parvenir à une solution pacifique, ainsi que d’une violation de la résolution n° 2216 (2015) du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré le porte-parole.

La Coalition a exhorté les civils et les pêcheurs à évacuer le port d'al-Mukalla, indiquant qu’une opération militaire de grande ampleur visant à imposer le retrait du STC pourrait être imminente.

--
Carte Google indiquant l'emplacement d'al-Mukalla dans le sud du Yémen.

Al-Maliki a précisé que les forces de la Coalition avaient agi à la demande de Rachad Al-Alimi, président du Conseil présidentiel de direction du Yémen, « afin de prendre toutes les mesures militaires nécessaires pour protéger les civils dans les gouvernorats de Hadramaout et d’Al-Mahra ».

La semaine dernière, Al-Alimi avait averti que les actions unilatérales du STC poussaient le pays vers un seuil dangereux.

« Compte tenu du danger et de l’escalade représentés par ces armes, qui menacent la sécurité et la stabilité, les forces aériennes de la Coalition ont mené ce matin une opération militaire limitée visant les armes et les véhicules de combat déchargés des deux navires au port d'al-Mukalla. L’opération a été menée après documentation du déchargement et conformément au droit international humanitaire et à ses règles coutumières, sans qu’aucun dommage collatéral ne soit enregistré », a déclaré mardi le général Al-Maliki.

Il a réaffirmé l’« engagement constant de la Coalition en faveur de la désescalade et du maintien du calme dans les gouvernorats de Hadramaout et d’Al-Mahra, ainsi que de la prévention de tout soutien militaire de la part de quelque pays que ce soit à une faction yéménite sans coordination avec le gouvernement yéménite légitime et la Coalition », afin d’assurer le succès des efforts du Royaume et de la Coalition pour instaurer la sécurité et la stabilité et empêcher l’extension du conflit.

Par ailleurs, le président du Conseil présidentiel yéménite a décrété mardi l’état d’urgence pour une durée de 90 jours, incluant un blocus aérien, maritime et terrestre de 72 heures.

Ignorant les accords précédents conclus avec la Coalition, le groupe se désignant sous le nom de Conseil de transition du Sud (STC) a lancé début décembre une vaste campagne militaire, prenant le contrôle du gouvernorat de Hadramaout, à la frontière saoudienne, ainsi que du gouvernorat oriental d’Al-Mahra, à la frontière avec Oman.

Les forces du STC, soutenues par les Émirats arabes unis, se sont emparées de la ville de Seiyoun, y compris de son aéroport international et du palais présidentiel. Elles ont également pris le contrôle des champs pétroliers stratégiques de PetroMasila, qui représentent une part majeure des ressources pétrolières restantes du Yémen.

--
Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj, qui vivent le long de la bande entre le sud et le nord du pays, se rassemblent lors d'un rassemblement dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025, pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC), soutenu par les Émirats arabes unis, qui souhaite rétablir l'indépendance du Yémen du Sud. (AFP)

Cette situation a conduit l’Arabie saoudite à exiger fermement le retrait du STC et la remise des zones saisies aux Forces du Bouclier national, une unité soutenue par Riyad.

La Coalition a averti que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, selon l’Agence de presse saoudienne.

Le 26 décembre, les Émirats arabes unis ont publié un communiqué saluant les efforts de l’Arabie saoudite en faveur de la sécurité et de la stabilité au Yémen.

Le communiqué, relayé par l’agence de presse officielle WAM, a loué le rôle constructif de l’Arabie saoudite dans la défense des intérêts du peuple yéménite et le soutien à ses aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com