Liban: Le Hezbollah menace Israël d'«une vraie claque» s'il étend son «agression»

Le numéro deux du Hezbollah menace Israël d'«une vraie claque» s'il étend son «agression», a déclaré cheikh Naïm Qassem (Photo, AFP).
Le numéro deux du Hezbollah menace Israël d'«une vraie claque» s'il étend son «agression», a déclaré cheikh Naïm Qassem (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 20 janvier 2024

Liban: Le Hezbollah menace Israël d'«une vraie claque» s'il étend son «agression»

  • Le numéro deux du Hezbollah menace Israël d'«une vraie claque» s'il étend son «agression», a déclaré cheikh Naïm Qassem
  • En Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré de son côté à des soldats qu'Israël était prêt à assurer la sécurité à la frontière «par la force»

BEYROUTH: Le Hezbollah mettra une "vraie claque" à Israël si ce pays étend son "agression" à la frontière israélo-libanaise, a menacé vendredi le numéro deux du puissant mouvement libanais pro-iranien.

Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah lance quotidiennement des attaques contre Israël depuis le sud Liban pour soutenir son allié.

Israël réplique en bombardant des secteurs à la frontière, où au moins trois maisons d'un village ont été vendredi détruites par l'aviation israélienne, selon l'agence officielle libanaise (ANI).

"Si Israël décide d’étendre son agression, il recevra en réponse une vraie claque", a déclaré cheikh Naïm Qassem dans un communiqué.

"L'ennemi doit donc savoir que (...) nous nous préparons en partant du principe qu’une agression sans fin peut arriver, tout comme notre volonté de repousser l'agression est infinie", a-t-il ajouté.

Il a réaffirmé qu'un rétablissement de la stabilité à la frontière et "dans la région" était conditionné par la "fin de l'agression à Gaza".

"L'ennemi israélien n'est pas prêt (...) face à ce que la résistance islamique au Liban lui réserve", a estimé de son côté le chef du bloc parlementaire du mouvement islamiste libanais, Mohamed Raad,selon l'ANI.

En Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré de son côté à des soldats qu'Israël était prêt à assurer la sécurité à la frontière "par la force".

"Tant que dure la guerre dans le sud, il y aura la guerre dans le nord. Mais nous n’accepterons pas que cette situation se prolonge", a-t-il dit, "il y aura un moment où, si on n’obtient pas un accord au terme duquel le Hezbollah respecte le droit des habitants à la frontière à vivre en sécurité, nous devrons assurer la sécurité avec la force", a-t-il ajouté.

Mercredi, le chef d'Etat major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, avait estimé la probabilité d'une guerre "dans les prochains mois" à la frontière avec le Liban désormais "beaucoup plus élevée qu'elle ne l'était par le passé".

Le même jour, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait averti qu'une "confrontation totale" entre les deux camps serait un "désastre complet".

Trois maisons détruites

Depuis le début des affrontements à la frontière, les violences ont fait plus de 195 morts au Liban, dont au moins 142 combattants du Hezbollah, fortement implanté dans le sud du pays.

L'armée israélienne chiffre les morts côté israélien à 15 personnes, neuf soldats et six civils.

Elle a dit vendredi avoir "mené des raids aériens et effectué des tirs d'artillerie et de chars contre des postes d'observation du Hezbollah et des infrastructures terroristes", dans le secteur de Houla et Kfar Kila.

Au moins trois maisons ont été "complètement détruites" dans ce dernier village, selon l'ANI, qui a fait état de quatre maisons en tout ciblées "par l'aviation israélienne", et une cinquième visée par des tirs d'artillerie.

"Il reste une centaine d'habitants" mais les maisons bombardées "étaient vides", a déclaré à l'AFP le maire de Kfar Kila, Hassan Chite.

Le Hezbollah a revendiqué trois attaques, dont deux contre des "déploiements de soldats" israéliens, avec des missile de type "Burkan" pouvant transporter d'importantes charges explosives.


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.