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PARIS: Le défilé hivernal d'Hermès à Paris a mis à l'honneur le manteau, en volume ou ajusté, version imperméable technique ou en matière animale, pour une collection masculine réchauffante et confortable dans une palette très sobre.
Le premier mannequin, tout en prince de Galles, presque englouti sous son sac de week-end Hermès, apparait dans les allées du Conseil économique et social, investi par le groupe de luxe français pour son défilé automne-hiver 2024/2025.
Le vestiaire est conçu pour un homme actif et qui passe beaucoup de temps dehors, avec des pièces qui semblent très chaudes, du pull en alpaga aux manteaux en matière denses, en veau lustré ou en agneau.
Mais, petit à petit, "la silhouette vibre, animée d'une effervescence pop, ludique", décrypte la directrice artistique des collections masculines, Véronique Nichanian.
Les volumes sont acérés, avec des cabans et blousons courts, manteaux enveloppants qui allongent la silhouette.
Et les couleurs sentent la terre tourbée, avec du vert bruyère, de l'anis, du kaki et beaucoup de gris.
Les souliers du célèbre créateur Pierre Hardy sont lourds, comme des sabots de ferme, dans les tons de rouge bourgogne.
La créatrice qui règne depuis plus de 35 ans sur l'homme Hermès est apparue à la fin du défilé, tout en noir, acclamée par les quelques centaines d'invités et quelques discrètes personnalités, comme le comédien Guillaume Gallienne.
La griffe a été fondée par Thierry Hermès en 1801 à Krefeld, une ville allemande annexée à la France, bastion du textile.
En 1837, le créateur éponyme ouvre sa manufacture à Paris, avant de s'installer des années plus tard au 24 rue du Faubourg Saint-Honoré, où il conçoit essentiellement des équipements pour l'équitation.
Shows, spectacles, cartes blanches, compétitions équestres, chacune des apparitions de la maison, qui se donne pour objectif l'ouverture "d’un à deux magasins par an", suscite toujours beaucoup d'intérêt.hermes
