L’influence du procès pour génocide contre Israël sur le cours de la guerre à Gaza

L'Afrique du Sud a saisi la CIJ, affirmant que la guerre d'Israël contre le Hamas équivaut à un génocide contre les Palestiniens, ce qu'Israël nie catégoriquement (Photo, AP).
L'Afrique du Sud a saisi la CIJ, affirmant que la guerre d'Israël contre le Hamas équivaut à un génocide contre les Palestiniens, ce qu'Israël nie catégoriquement (Photo, AP).
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Publié le Vendredi 26 janvier 2024

L’influence du procès pour génocide contre Israël sur le cours de la guerre à Gaza

  • Israël a rejeté l'affirmation de l'Afrique du Sud selon laquelle la guerre contre le Hamas équivaut à un génocide contre les Palestiniens
  • Quel que soit le verdict de la Cour internationale de justice, les experts estiment que l'image d'Israël dans le monde a été ternie

DUBAI: Quelle que soit la décision de la plus haute juridiction de l'ONU dans l'affaire déposée par l'Afrique du Sud accusant Israël de génocide à Gaza, cette procédure très médiatisée pourrait bien suffire à elle seule à changer le cours du conflit, selon des experts.

Une décision provisoire dans cette affaire, entendue par un panel de 17 juges à la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ), pourrait être rendue vendredi et inclure une série de mesures d'urgence à l'encontre d'Israël. Un verdict, cependant, pourrait ne pas être rendu avant plusieurs années.

Même si le tribunal rejette finalement les arguments de l'équipe sud-africaine et acquitte Israël de la violation de la Convention sur le génocide, le procès a eu un impact profond sur l'opinion mondiale, avec des ramifications potentielles pour la guerre et l'ordre international.

L’avocat Tembeka Ngcukaitobi, membre de l’équipe juridique sud-africaine, s’entretient avec des journalistes après leur retour en Afrique du Sud le 14 janvier 2024 (Photo, AFP).

«L'importance de l'examen de cette affaire par la Cour est qu'elle peut rapidement ordonner des mesures provisoires pour prévenir de futurs actes génocidaires», a déclaré à Arab News, Joost R. Hiltermann, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à l'International Crisis Group.

«Bien que la Cour ne dispose d'aucun mécanisme d'exécution, ses décisions ont un poids moral énorme et peuvent donc accentuer la pression internationale sur Israël pour qu'il commence à faire preuve de retenue dans ses opérations militaires à Gaza», a-t-il expliqué.

«Ce serait déjà un énorme pas en avant, même si ce qui est vraiment nécessaire pour sauver des vies innocentes, c'est un cessez-le-feu immédiat», a-t-il précisé.

EN BREF

  • L'Afrique du Sud a accusé Israël de commettre un génocide en vertu de la Convention de Genève de 1948.
  • Israël a déclassifié des ordres secrets qui, selon lui, réfutent l'accusation d'intention génocidaire.
  • Quel que soit le verdict de la CIJ, les experts estiment que l'image internationale d'Israël a été ternie.

Israël a lancé sa campagne militaire à Gaza en réponse à l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre le sud d'Israël, au cours de laquelle des militants palestiniens ont tué quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et pris 240 autres en otage, dont de nombreux ressortissants étrangers.

Depuis lors, l'armée israélienne a mené une campagne aérienne et terrestre contre le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, tuant plus de 25 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

Des millions d'autres personnes ont été déplacées par les combats, ce qui les oblige à vivre dans des camps de réfugiés, avec un accès limité à la nourriture, à l'eau potable et aux services de santé. Les experts des Nations unies ont qualifié la situation à Gaza de «génocide en cours».

La guerre menée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza fait frémir le Moyen-Orient, augmentant le risque que des conflits localisés échappent à tout contrôle (Photo, AP).

Selon les experts des droits de l'homme des Nations unies, les Palestiniens de Gaza représentent désormais 80% de l'ensemble des personnes confrontées à la famine ou à une famine catastrophique dans le monde, ce qui témoigne d'une crise humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza, alors que les bombardements et le siège d'Israël se poursuivent.

«Actuellement, chaque habitant de Gaza a faim, un quart de la population est affamée et lutte pour trouver de la nourriture et de l'eau potable, et la famine est imminente», a déclaré le groupe de rapporteurs spéciaux de l'ONU dans un communiqué commun.

Ce mercredi, des chars israéliens auraient frappé un complexe de formation professionnelle géré par l'ONU à Khan Younès, qui abritait quelque 30 000 Palestiniens déplacés, causant des «pertes massives», selon l'ONU.

Un char de l'armée israélienne roule dans le sud d'Israël le long de la frontière avec la bande de Gaza, le 24 janvier 2024 (Photo, AFP).

L'attaque a suscité une rare condamnation de la part des États-Unis, principal allié international d'Israël.

Alors que le gouvernement de coalition du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s'est engagé à poursuivre ses opérations militaires jusqu'à la destruction du Hamas, la crise humanitaire qui sévit à Gaza a incité plusieurs pays, dont l'Afrique du Sud, à accuser Israël de génocide.

Ces accusations devant la CIJ portent sur cinq «actes génocidaires» principaux, notamment le massacre de Palestiniens, l'infliction de graves dommages physiques et psychologiques, les déplacements forcés et le blocus des approvisionnements essentiels, la destruction complète des services de santé et la prévention des naissances par le blocage des traitements et de l'aide médicale vitale.

La Convention sur le génocide de 1948 ne définit pas le génocide uniquement comme le fait de tuer des membres d'un groupe ethnique ou national particulier, mais précise que les meurtres doivent être commis «dans l'intention d’anéantir» ce groupe.

L'Afrique du Sud a tenté de prouver l'intention génocidaire en citant plus de 50 commentaires et déclarations faits depuis octobre par des dirigeants, des législateurs, des soldats et des commentateurs israéliens.

Israël a déclassifié plus de 30 ordres secrets émanant de responsables gouvernementaux et militaires, qui, selon lui, réfutent l'accusation d'intention génocidaire à Gaza et montrent au contraire les efforts israéliens pour réduire le nombre de morts parmi les civils palestiniens.

Benjamin Netanyahou a déclaré à des soldats dans la bande de Gaza que les opérations militaires d'Israël se poursuivraient «jusqu'à la victoire» (Photo, AFP).

Netanyahou a lui-même publié une déclaration officielle destinée à rassurer la Cour sur le fait qu'Israël avait agi en état de légitime défense après l'attaque du 7 octobre et a rejeté les accusations selon lesquelles Israël cherchait à expulser les Palestiniens de Gaza.

Dans une analyse récente, Maha Yahya, directrice du Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center, a indiqué que, quelle que soit l'issue de l'affaire devant la CIJ, celle-ci a déjà sérieusement entaché l'image d'Israël dans le monde.

«Le conflit de Gaza a également redéfini l'image d'Israël», a-t-elle signalé. «Son occupation et sa colonisation des terres palestiniennes, tout comme ses politiques d'apartheid, sont de plus en plus perçues comme les vestiges d'une époque coloniale révolue.»

Il y a cependant des doutes quant à savoir si les mesures demandées par la CIJ auront suffisamment de poids pour influencer le comportement d’Israël à Gaza.

Des personnes transportent de l'eau dans un camp de réfugiés improvisé pour les Palestiniens déplacés à Rafah, le 24 janvier 2024 (Photo, AFP).

«Indépendamment de l'issue du jugement, de nombreux experts ont déclaré qu'il était peu probable que l'Afrique du Sud obtienne toutes les mesures provisoires qu'elle a demandées», a révélé à Arab News Thandiwe Matthews, avocate spécialisée dans les droits de l'homme.

Selon elle, les principales mesures à prendre d'urgence consistent à garantir l’accès aux livraisons d’aide humanitaire aux civils de Gaza et un cessez-le-feu immédiat et durable.

«Bien entendu, le bien-fondé de l'affaire sera examiné pendant de nombreuses années», a-t-elle révélé. «Mais ce que cela veut dire, de manière significative, je pense, en tant que Sud-Africaine, c'est que ce n'est pas la première fois que l'Afrique du Sud utilise le système de gouvernance internationale pour mettre en lumière l'hypocrisie occidentale d'une part, ou les deux poids deux mesures du droit international qui tendent à excuser le comportement de l'Occident tout en condamnant un comportement similaire de la part de l’ensemble de l'hémisphère Sud.»

Des Israéliens participent à une manifestation à Jérusalem le 25 janvier 2024, contre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et contre l'accord d'échange d'otages avec le Hamas (Photo, AP).

Même si l'application de toute mesure à l'encontre d'Israël relèvera du Conseil de sécurité des Nations unies, où les États-Unis exerceront probablement leur droit de veto, Matthews estime que le procès en lui-même a créé un précédent important.

«Ce qui est très clair, c'est que les gens ordinaires disent: “Ça suffit”», a-t-elle souligné. «C'est la première fois qu'Israël est traduit devant la CIJ par l'Afrique du Sud.»

Alors que plusieurs pays du Sud se sont ralliés à la cause de l'Afrique du Sud, les gouvernements européens se sont montrés moins enthousiastes à l'égard du procès et se sont même opposés à l'accusation de génocide.

Peu après l'audience de deux jours, l'Allemagne, l'Autriche et la République tchèque – tous des alliés fidèles d'Israël – ont rejeté la plainte pour génocide. La Hongrie a condamné l'affaire, tandis que Berlin a déclaré qu'elle interviendrait au nom d'Israël devant la CIJ.

La semaine dernière, des responsables français, où vivent les plus grandes minorités musulmanes et juives d'Europe et qui ont interdit les manifestations propalestiniennes depuis les attentats du 7 octobre, ont déclaré que Paris ne soutenait pas non plus l'action de la CIJ contre Israël.

Entre-temps, les organisations humanitaires ont choisi de ne pas prendre parti dans cette affaire, tout en continuant à insister sur la nécessité de respecter le droit humanitaire international.

Des Palestiniennes pleurent devant l'hôpital Najjar de Rafah lors d'un enterrement collectif le 25 janvier pour des proches tués dans le dernier bombardement israélien (Photo, AFP).

«Il n'appartient pas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de commenter publiquement cette question», a déclaré Jessica Moussan, porte-parole du CICR, à Arab News.

«Nous nous concentrons sur les violations du droit international humanitaire en général et sur leurs conséquences humanitaires pour les populations, que nous abordons dans le cadre de notre dialogue confidentiel avec les autorités concernées.

«Nous continuons d'insister sur le fait que la Cisjordanie notamment Jérusalem-Est et Gaza constituent un territoire occupé et que les Palestiniens vivant dans ces zones sont des personnes protégées en vertu des conventions de Genève», a-t-elle ajouté.

Moussan a souligné que les guerres ont des limites fixées par le droit international humanitaire, qui prévoit des règles pour protéger tous ceux qui ne participent pas aux ou ne sont pas directement impliqués dans hostilités, tels que les civils ou les personnes privées de liberté».

Bien qu'un verdict concluant dans l'affaire de la CIJ soit encore loin et n'ait probablement que peu de conséquences pratiques en réalité, il a porté un coup important à la sympathie de l'opinion publique pour Israël et a, à tout le moins, attiré l'attention du monde sur les souffrances qui continuent à être endurées dans la bande de Gaza.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com