Les cent difficiles premiers jours de Hichem Mechichi, chef du gouvernement tunisien

À la différence de ses prédécesseurs dont l’arrivée à la Kasbah avait suscité de l’espoir, plus ou moins grand, la nomination au cours de l’été dernier de Hichem Mechichi à la présidence du gouvernement a été accueillie avec beaucoup de scepticisme (Photo, AFP).
À la différence de ses prédécesseurs dont l’arrivée à la Kasbah avait suscité de l’espoir, plus ou moins grand, la nomination au cours de l’été dernier de Hichem Mechichi à la présidence du gouvernement a été accueillie avec beaucoup de scepticisme (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 02 janvier 2021

Les cent difficiles premiers jours de Hichem Mechichi, chef du gouvernement tunisien

  • Le nombre de mouvements sociaux est passé de 17 à plus de 40 par jour, soit un inquiétant bond de plus de 150 % en trois mois
  • Hichem Mechichi doit surtout s’inquiéter de l’érosion de son image en raison de ses multiples impairs

TUNIS: Pris en tenaille entre le président Kaïs Saïed et la majorité parlementaire qui se regardent en chiens de faïence, manquant donc de marge de manœuvre, Hichem Mechichi, le nouveau chef du gouvernement, est parti du mauvais pied. Il a rapidement démontré son inexpérience et son manque de savoir-faire en multipliant les gaffes.

À la différence de ses prédécesseurs dont l’arrivée à la Kasbah avait suscité de l’espoir, plus ou moins grand, la nomination au cours de l’été dernier de Hichem Mechichi à la présidence du gouvernement a été accueillie avec beaucoup de scepticisme. Cet énarque a en effet la malchance d’hériter du poste le plus difficile, au moment le plus compliqué de l’histoire de la Tunisie depuis la chute du régime Ben Ali, le 14 janvier 2011, et dans les pires conditions possibles.

Si tous ses prédécesseurs ont pu, notamment en raison de finances publiques pas encore trop mal au point, éviter de faire le «sale boulot», c’est-à-dire de mettre en œuvre les difficiles et impopulaires réformes nécessaires pour redresser l’économie du pays, lui n’aura pas ce loisir. Car l’État est au bord de la faillite, et le pays n’a jamais été aussi mal en point sur les plans économique et social. D’où la colère grandissante des Tunisiens: depuis l’arrivée de Mechichi à la présidence du gouvernement le nombre de mouvements sociaux est passé de 17 à plus de 40 par jour, soit un inquiétant bond de plus de 150 % en trois mois.

Malheureusement pour lui, Hichem Mechichi ne se peut se préparer à la difficile bataille qui l’attend dans les meilleures conditions.

Nommé par le président Kaïs Saïed contre la volonté des partis et sans tenir compte de leurs avis – pour l’avoir à sa botte –, le locataire de la Kasbah s’est rapidement brouillé avec son bienfaiteur en se rapprochant des formations politiques snobées par ce dernier. Au point que Kaïs Saïed, ravalant son hostilité à ces dernières et notamment au mouvement Ennahdha, leur a demandé de ne pas accorder leur confiance à Hichem Mechichi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Le parti islamiste et ses deux alliés – Al Karama, partisan d’un islam radical, et Qalb Tounes («Au cœur de la Tunisie») – ont au contraire profité de l’aubaine pour apprivoiser le nouveau chef du gouvernement et le soumettre à leur volonté.

Toutefois, désireux d’éviter d’être l’otage de cette coalition, le chef du gouvernement s’est efforcé au cours des dernières semaines de rétablir les ponts avec la présidence de la république. Mais peut-il concilier les inconciliables ? On ne devrait pas tarder à le savoir. Le test de vérité sera la réponse qu’il va apporter à une exigence de la coalition parlementaire majoritaire à l’ARP: remanier le gouvernement pour en exclure les quelques ministres que l’on dit proches de Kaïs Saïed, notamment celui qui occupe le ministère – très névralgique – de l’Intérieur, l’avocat Taoufik Charfeddine.

À supposer qu’il puisse maintenir un fragile équilibre entre ces deux camps qui s’observent avec méfiance, M. Mechichi voudra-t-il – autre question cruciale que se posent les Tunisiens –, «aller au charbon», c’est-à-dire engager les nombreuses et importantes réformes en souffrance depuis des années ? Le doute semble permis.

En effet, d’après des sources concordantes, ses amis et ses proches lui ont conseillé, avant sa prise de fonction, d’annoncer haut et fort qu’il n’est nullement intéressé par une carrière politique et n’entend se présenter à aucune échéance électorale à venir, afin d’instaurer un rapport de forces favorable avec la coalition parlementaire qui le soutient. Il ne l’a pas fait. Ce qui donne à penser qu’il ambitionne de rester dans le paysage politique, même après avoir quitté la présidence du gouvernement.

Or, l’histoire récente de la Tunisie enseigne qu’un responsable politique en poste ayant ce genre d’ambition n’est guère enclin à engager des réformes impopulaires. D’ailleurs, lors de son premier débat avec les députés, le 2 septembre 2020, le chef du gouvernement tout juste désigné a levé un coin du voile sur sa personnalité et les limites de son ambition, en affirmant vouloir «alléger» les lourdes procédures administratives. Alors que l’administration a besoin, de l’avis de tous, d’une véritable révolution pour cesser d’être un frein – le plus grand, de l’avis quasi unanime des opérateurs économiques – à l’investissement, donc à la création de richesse et, in fine, à l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des Tunisiens.

Mais cent jours après son irruption – inattendue pour les Tunisiens et probablement inespérée pour l’intéressé –, Hichem Mechichi doit surtout s’inquiéter de l’érosion de son image en raison de ses multiples impairs: déclarations maladroites et décisions mal inspirées.

Deux émergent du lot. La gaffe probablement la plus lourde de conséquences, le chef du gouvernement l’a commise vers la mi-novembre, au lendemain de la conclusion d’un accord avec les participants des sit-in d’El Kamour, dans le sud du pays. Ces derniers, qui ont empêché pendant plusieurs semaines l’évacuation du pétrole produit dans la région, ont fini par obtenir gain de cause en contraignant le gouvernement à annoncer des mesures destinées à améliorer les conditions de vie de la population de cette zone défavorisée.

Alors que de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cet accord qui, d’après elles, sape l’autorité de l’État parce que conclu sous la contrainte, le chef du gouvernement n’a pas trouvé mieux que de promettre l’extension de ce «modèle» à toutes les régions du pays confrontées au même déficit économique que Tataouine. Déclenchant immédiatement l’éclosion un peu partout de sit-in réclamant le même traitement pour leurs régions. Et surtout provoquant… une pénurie de bouteilles de gaz domestique, car une usine qui en produit à Gabes (à 450 km au sud de Tunis) a été bloquée par des manifestants.

La bourde la plus récente de Hichem Mechichi date de son voyage en France. Une phrase prononcée lors de son interview sur France 24, «Qui dit émigration clandestine dit terrorisme!», lui a valu les critiques acerbes d’une bonne partie de ses concitoyens. Au point que ces derniers commencent à se demander si le chef du gouvernement a les qualités requises pour occuper ce poste.

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Nouveaux bombardements israéliens au Liban malgré des discussions «positives»

Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays. (AFP)
Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays. (AFP)
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  • Le président libanais Joseph Aoun, saluant les réactions "positives" à la réunion de mercredi, a annoncé que les discussions reprendraient le 19 décembre afin d'éloigner "le spectre d'une deuxième guerre" au Liban
  • "Il n'y a pas d'autre option que la négociation", a-t-il ajouté

JBAA: Israël a de nouveau bombardé jeudi le sud du Liban, disant viser des sites du Hezbollah pro-iranien qu'elle accuse de se réarmer, au lendemain des premières discussions directes depuis plusieurs décennies entre des représentants des deux pays.

L'armée israélienne, qui a multiplié ses frappes ces dernières semaines, a encore frappé jeudi le sud du Liban après avoir appelé des habitants de plusieurs villages à évacuer.

Les bombardements ont touché quatre localités, où des photographes de l'AFP ont vu de la fumée et des maisons en ruines.

Dans le village de Jbaa, Yassir Madir, responsable local, a assuré qu'il n'y avait "que des civils" dans la zone. "Quant aux dégâts, il n'y a plus une fenêtre à 300 mètres à la ronde. Tout le monde est sous le choc", a-t-il ajouté. 


« La Syrie n’est pas condamnée » : les leçons d’un an de transition, selon Hakim Khaldi

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  • Parmi les scènes les plus marquantes, Khaldi se souvient d’une vieille dame de Homs qui, voyant les portraits d’Assad retirés des bâtiments officiels, murmure : « On peut respirer ? Est-ce que c’est vrai ? »
  • Mais ce soulagement intense laisse rapidement place à une inquiétude plus sourde : celle du vide

PARIS: La Syrie post-Assad, carnets de bord, de Hakim Khaldi, humanitaire chez Médecins sans frontières, publié chez L’Harmattan, n’est pas seulement un récit de témoins, mais une immersion dans la réalité d’un pays brisé mais pas vaincu, où la chute d’un pouvoir omnipotent n’a pas suffi à étouffer l’exigence de dignité.
Ce qu’il raconte, c’est l’envers des discours diplomatiques, la géographie vécue d’une société projetée brutalement hors d’un demi-siècle d’autoritarisme dans un vide politique, économique et moral.

Les premiers jours après la chute du régime de Bachar Al-Assad ressemblent, selon Khaldi, à un moment de bascule irréel.

Dans ses carnets, comme dans ses réponses à Arab News en français, revient une même conviction : la chute d’un régime ne signifie pas la naissance immédiate d’un pays. La Syrie, aujourd’hui, est entre les deux, « en état de transformation ».

Les premiers jours après la chute du régime de Bachar Al-Assad ressemblent, selon Khaldi, à un moment de bascule irréel : « On ne savait pas si c’était la fin d’une époque ou le début d’une autre tragédie », confie-t-il.
Dans les villes « libérées », les scènes oscillent entre euphorie et sidération ; la population découvre, sans y croire encore, la possibilité de parler librement, de respirer autrement.

Il raconte ces familles qui, pendant quarante ans, n’avaient jamais osé prononcer le mot « moukhabarat » (services secrets en arabe), ne serait-ce qu’à voix basse chez elles.
Et brusquement, les voilà qui se mettent à raconter : les disparitions, les tortures, les humiliations, et la peur devenue routine.
Des parents ressortent des photos d’adolescents morts sous la torture, des certificats de décès maquillés, des lettres écrites depuis la prison mais jamais envoyées.

Parmi les scènes les plus marquantes, Khaldi se souvient d’une vieille dame de Homs qui, voyant les portraits d’Assad retirés des bâtiments officiels, murmure : « On peut respirer ? Est-ce que c’est vrai ? »
Ce qui l’a le plus frappé, c’est « ce sentiment presque physique d’un poids qui tombe. C’est ce que j’ai le plus entendu », affirme-t-il.

Mais ce soulagement intense laisse rapidement place à une inquiétude plus sourde : celle du vide. En quelques jours, l’État s’est évaporé : plus de police, plus d’électricité, plus d’école, plus de justice.
Les anciens bourreaux disparaissent dans la nature, mais les réseaux de corruption se reconstituent, et les premières milices locales émergent, prêtes à occuper le terrain déserté par les institutions.

Pourtant, au fil de ses déplacements, Khaldi est frappé par la force de résilience et d’auto-organisation de la population : « Les Syriens n’ont jamais cessé d’exister comme société, même quand l’État les avait réduits au silence », assure-t-il.
Dans les villages, des comités improvisés se forment et organisent la distribution alimentaire, la remise en marche d’une station d’eau, la sécurité ou la scolarisation d’urgence.

Un an après la chute du régime (le 8 décembre 2024), la Syrie tente de se relever lentement, mais elle demeure une mosaïque de composants hybrides.

Cette responsabilité populaire est, pour Khaldi, l’un des rares points lumineux du paysage syrien, la preuve qu’une société peut exister en dehors de l’appareil répressif qui prétendait être l’État.

Un an après la chute du régime (le 8 décembre 2024), la Syrie tente de se relever lentement, mais elle demeure une mosaïque de composants hybrides, de milices rivales, de zones d’influence et d’ingérences étrangères. « Une mosaïque qui ne ressemble plus au pays d’avant », estime Khaldi.
Le territoire est éclaté entre forces locales, groupes armés (notamment les milices druzes à Soueida, au nord-est du pays), gouvernances provisoires ou structures étrangères. Les routes sont coupées, les administrations doublées ou contradictoires.

Avec des infrastructures détruites, une monnaie en chute libre et un secteur productif quasi paralysé, la survie quotidienne est devenue un exercice d’équilibriste.
Les Syriens ne nourrissent plus d’illusions sur l’arrivée immédiate d’un modèle démocratique idéal : il s’agit d’abord de survivre, de reconstruire, de retrouver un minimum de continuité.

Le traumatisme est profond, à cause des disparitions massives, de l’exil et des destructions psychologiques. Pourtant, affirme Khaldi, « jamais je n’ai entendu un Syrien regretter que la dictature soit tombée ».

De ses observations et des témoignages qu’il a collectés en arpentant le pays, Khaldi tire les priorités pour éviter que la Syrie ne devienne ni un conflit gelé ni un espace livré aux milices.
De son point de vue, la reconstruction politique ne peut se réduire à remplacer un gouvernement par un autre : il faut rebâtir les fondations, à savoir une justice indépendante, une police professionnelle et des administrations locales.

Des dizaines de groupes armés contrôlent aujourd’hui une partie du territoire, et une transition politique sérieuse est impensable sans un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, soutenu par une autorité légitime et par un cadre international solide.
Au-delà des aides internationales, la Syrie a besoin d’un cadre empêchant la capture des fonds par les anciens réseaux de corruption ou les factions armées.
Elle doit donner la priorité à la relance de l’agriculture, au rétablissement de l’électricité, des réseaux routiers et des petites industries, les seules capables à court terme de soutenir la vie quotidienne.

Le pays porte une blessure immense : celle des prisons secrètes, des fosses communes, des disparitions et des exactions documentées. « Sans justice, il n’y aura pas de paix durable », affirme Khaldi.
Il ne s’agit ni de vengeance ni de tribunaux-spectacle, mais de vérité et de reconnaissance, conditions indispensables à une réconciliation nationale.

De cet entretien se dégage une idée forte : malgré la faim, la peur, les ruines, malgré la fragmentation politique et l’ingérence étrangère, les Syriens n’ont pas renoncé à eux-mêmes.
Ils ouvrent des écoles improvisées, réparent des routes avec des moyens dérisoires, organisent l’entraide, résistent au chaos. « La Syrie n’est plus la Syrie d’avant, mais elle n’est pas condamnée pour autant », affirme Khaldi.
Son témoignage rappelle qu’un pays ne meurt pas quand un régime tombe ; il meurt lorsque plus personne ne croit possible de le reconstruire. Et les Syriens, eux, y croient encore.


Liban: Israël annonce des frappes dans le sud, appelle à des évacuations

L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région. (AFP)
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  • Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région"
  • Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi après-midi des frappes imminentes dans le sud du Liban contre ce qu'elle présente comme des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah, et a appelé à des évacuations dans deux villages de cette région.

Cette annonce survient au lendemain d'une rencontre entre responsables civils libanais et israélien, lors d'une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an, présentée comme de premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays toujours techniquement en état de guerre.

Les forces israéliennes vont "bientôt attaquer des infrastructures terroristes du Hezbollah à travers le sud du Liban afin de contrer ses tentatives illégales de rétablir ses activités dans la région", a annoncé le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne pour le public arabophone.

Dans un "message urgent" en arabe, le colonel Adraee signale, cartes à l'appui, deux bâtiments dans les villages de Jbaa et Mahrouna, dont il appelle les riverains dans un rayon d'au moins 300 mètres à s'écarter.

Accusant le Hezbollah de se réarmer dans le sud du pays et de violer ainsi les termes de la trêve entrée en vigueur fin novembre 2024, l'armée israélienne a multiplié depuis plusieurs semaines les frappes aériennes dans le sud du Liban mais a marqué une pause dans ses attaques pendant la visite du pape Léon XIV cette semaine.

Israël a même frappé jusque dans la banlieue de Beyrouth le 23 novembre pour y éliminer le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.

Le Liban dénonce ces attaques comme des violations patentes du cessez-le-feu.

Mais Israël, qui peut compter sur l'aval tacite des Etats-Unis pour ces frappes, affirme qu'il ne fait qu'appliquer la trêve en empêchant le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran, ennemie d'Israël, "de se reconstruire et de se réarmer".

Tout en déclarant que les discussions directes de mercredi avec le Liban s'étaient déroulées dans "une atmosphère positive", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rappelé mercredi soir que le désarmement du Hezbollah restait une exigence "incontournable" pour son pays.