Deux restaurants indiens à couteaux tirés autour du butter chicken

Sur cette photo prise le 29 janvier 2024, un serveur sert du poulet au beurre à des clients du restaurant Moti Mahal à New Delhi. Le poulet au beurre, l'un des plats les plus appréciés en Inde, est au cœur d'une tempête culinaire, deux chaînes de restaurants concurrentes affirmant être les inventeurs de cette préparation savoureuse. (Photo Arun Sankar AFP)
Sur cette photo prise le 29 janvier 2024, un serveur sert du poulet au beurre à des clients du restaurant Moti Mahal à New Delhi. Le poulet au beurre, l'un des plats les plus appréciés en Inde, est au cœur d'une tempête culinaire, deux chaînes de restaurants concurrentes affirmant être les inventeurs de cette préparation savoureuse. (Photo Arun Sankar AFP)
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Publié le Dimanche 11 février 2024

Deux restaurants indiens à couteaux tirés autour du butter chicken

  • L'une des plus anciennes chaînes de restaurants de Delhi, Moti Mahal, intente une action en justice contre son concurrent Daryaganj devant la Haute Cour de la capitale
  • En 2018, la Haute Cour de Delhi s'était penchée sur le cas du «Tunday Kababi», une recette populaire à base de viande grillée

NEW DELHI, Inde : Le butter chicken ou poulet au beurre figure au menu de la justice indienne depuis que deux chaînes de restaurants rivales revendiquent l'invention de ce plat phare de la gastronomie locale.

L'une des plus anciennes chaînes de restaurants de Delhi, Moti Mahal, intente une action en justice contre son concurrent Daryaganj devant la Haute Cour de la capitale.

Dans une plainte longue de 2.000 pages, Moti Mahal accuse son rival de s'attribuer injustement la création de la recette savoureuse de poulet à l'onctueuse sauce rouge alliant crème et noisettes de beurre, ainsi que celle du dal makhani, préparation de lentilles noires cuites à feu doux servies dans une sauce à la crème et à la tomate.

«Le fait que nous sommes les inventeurs du butter chicken et du dal makhani est bien documenté», déclare à l'AFP Monish Gujral, 57 ans, propriétaire de Moti Mahal, dans l'une de ses adresses bondées de Delhi.

«Nous ne réclamons pas que l'on ne puisse pas servir de butter chicken dans un restaurant. Mais ne dites pas que vous avez inventé ce plat. Je n'autoriserai personne à nous voler notre héritage», a-t-il ajouté.

- Histoire de famille -

C'est à Peshawar dans l'actuel Pakistan que Kundan Lal Gujral, grand-père de Monish Gujral, apprend la cuisine et ouvre un restaurant en 1920. Il a l'idée d'ajouter une sauce crémeuse riche en tomates à «des morceaux de poulet tandoori menacés de se dessécher».

Après avoir gagné Delhi en 1947 au moment de la partition de l'Inde et du Pakistan, le chef lance son premier restaurant Moti Mahal.

Devenu une véritable institution gastronomique, de prestigieux invités viennent goûter aux créations du restaurant à l'image du Premier ministre indien Jawaharlal Nehru - un habitué des lieux -, du président américain Richard Nixon ou encore de la Première dame Jackie Kennedy.

L'histoire tourne cependant au vinaigre après la nomination comme associé du cousin du fondateur, Kundan Lal Jaggi.

Les héritiers de ce dernier, fondateurs de la chaîne Daryaganj, n'en démordront pas: leur ancêtre est le véritable père du butter chicken.

Selon eux, la trouvaille remonte à 1947. Le restaurateur n'ayant plus que quelques morceaux de poulet tandoori sous la main pour servir des clients arrivés à la fermeture de la cuisine, un des convives lui suggère d'ajouter une sauce «pour que tout le monde puisse déguster un repas copieux», narre la chaîne de restaurants.

Mais d'après Monish Gujral, son concurrent nie tout simplement l'histoire familiale.

«Nous sommes en activité depuis 100 ans», s'exclame-t-il devant des photos en noir et blanc de personnalités habillant les murs du restaurant. «Ils ont copié notre atmosphère et notre style», ajoute le restaurateur.

Le plaignant réclame 20 millions de roupies (220.000 euros) de dommages-intérêts et souhaite que soit interdit à Daryaganj de revendiquer la paternité du butter chicken et du dal makhani

Daryaganj a dit se pencher sur la plainte avant de s'exprimer sur la question.

Une prochaine audience doit avoir lieu en mai.

Ce n'est pas la première fois que l'origine d'une spécialité vedette de la gastronomie indienne fait l'objet d'un conflit.

En 2018, la Haute Cour de Delhi s'était penchée sur le cas du «Tunday Kababi», une recette populaire à base de viande grillée. Les Etats d'Odisha et du Bengale occidental revendiquent par ailleurs tous deux l'invention du rasgulla, un dessert proposant une boule de fromage dans son bain de sirop.

Au-delà de la cuisine indienne, les mets d'autres régions du monde sont devenus des sujets de querelle, qu'il s'agisse du kimchi (chou fermenté et pimenté), du houmous ou du poulet à la Kiev.


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
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  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.