Gaza: Bombardements israéliens sur le sud, nouveaux pourparlers sur une trêve

Israël affirme qu'il attaquera Rafah si aucun accord de trêve n'est conclu prochainement. Ci-dessus, un Palestinien accomplit la prière du vendredi sur les ruines d’une mosquée détruite à Rafah le 23 février 2024 (Photo, Reuters).
Israël affirme qu'il attaquera Rafah si aucun accord de trêve n'est conclu prochainement. Ci-dessus, un Palestinien accomplit la prière du vendredi sur les ruines d’une mosquée détruite à Rafah le 23 février 2024 (Photo, Reuters).
L'OMS a déclaré le 20 février 2024 avoir transféré 32 patients hors de l'hôpital Nasser assiégé dans le sud de Gaza, mais a déclaré craindre pour les patients et les médecins toujours à l'intérieur (Photo, AFP).
L'OMS a déclaré le 20 février 2024 avoir transféré 32 patients hors de l'hôpital Nasser assiégé dans le sud de Gaza, mais a déclaré craindre pour les patients et les médecins toujours à l'intérieur (Photo, AFP).
Cette photo prise le 18 février 2024 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montre un patient en train d'être évacué lors d'une mission de l'OMS, de l'agence humanitaire des Nations unies OCHA et du Croissant-Rouge palestinien, visant à transférer des patients de l'hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, vers d'autres hôpitaux. (AFP).
Cette photo prise le 18 février 2024 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montre un patient en train d'être évacué lors d'une mission de l'OMS, de l'agence humanitaire des Nations unies OCHA et du Croissant-Rouge palestinien, visant à transférer des patients de l'hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, vers d'autres hôpitaux. (AFP).
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Publié le Vendredi 23 février 2024

Gaza: Bombardements israéliens sur le sud, nouveaux pourparlers sur une trêve

  • Les bombardements ont fait 97 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas
  • Le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, est attendu jeudi en Israël après une étape en Egypte où se tiennent de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve

TERRITOIRES PALESTINIENS: L'armée israélienne a bombardé le sud de la bande de Gaza où la situation humanitaire est désespérée, selon des témoins, tandis qu'une délégation israélienne est arrivée à Paris vendredi pour de nouveaux pourparlers sur une trêve.

Des frappes aériennes ont visé la ville de Khan Younès et celle de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, selon un journaliste de l'AFP. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que les bombardements avaient fait 110 morts dans la nuit à travers le territoire assiégé par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Après plus de quatre mois de frappes aériennes et de tirs d'artillerie qui ont déplacé des centaines de milliers de personnes dans le petit territoire palestinien, environ 2,2 millions d'habitants, soit l'immense majorité de la population de la bande de Gaza, sont menacés de famine, selon l'ONU.

"Toutes les couches de la société palestinienne souffrent gravement, nous avons atteint le stade de l'extrême pauvreté et de la faim, nous n'avons pas les moyens d'acheter de la nourriture, des boissons ou n'importe quel produit au marché, on a commencé à manger de l'herbe", a déclaré à l'AFP Zarifa Hamad, 62 ans, une femme déplacée vivant dans le camp de Jabaliya (nord).

"Nous fuyons d'un endroit à l'autre, les enfants meurent de faim, les personnes âgées meurent de faim, de diabète, de tension artérielle (...). Chaque enfant à qui vous posez la question vous dira 'j'ai faim'", a-t-elle ajouté.

Soumise au feu vert d'Israël, l'aide humanitaire, toujours insuffisante, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats.

«Débloquer» les pourparlers 

Pour tenter de sortir de l'impasse, une délégation israélienne menée par le chef du Mossad (service des renseignements extérieurs israéliens), David Barnea, est arrivée à Paris vendredi dans l'espoir de "débloquer" les pourparlers en vue d'une nouvelle trêve avec le Hamas, selon un responsable israélien.

Il s'était réuni fin janvier à Paris avec ses homologues américain et égyptien et le Premier ministre du Qatar, afin de discuter d'un nouvel accord de trêve à Gaza.

Une source du Hamas a affirmé que le plan discuté à Paris prévoyait une pause de six semaines dans les combats et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages retenus par le Hamas. Depuis, des pourparlers ont aussi eu lieu en Egypte, où s'est rendu le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, une visite qui s'est achevée jeudi soir, selon le mouvement islamiste palestinien.

Quelque 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, lorsque des commandos du mouvement palestinien infiltrés de la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a fait plus de 1.160 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

D'après Israël, 130 otages sont encore retenus à Gaza, dont 30 seraient morts, après une libération, à la faveur d'une première trêve fin novembre, de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens.

«Point de rupture»

En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. L'offensive de l'armée israélienne a fait 29.514 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.

Dans un entretien téléphonique avec son homologue américain, Lloyd Austin, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a décrit le Hamas comme "une organisation terroriste qui implante son infrastructure militaire et ses agents au sein de la population civile et d'institutions civiles sensibles telles que les hôpitaux", selon un communiqué de son bureau.

Pour sa part, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a soumis jeudi soir au cabinet de sécurité un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza. Dans ce document consulté vendredi par l'AFP, Israël prévoit notamment le maintien du "contrôle sécuritaire" d'Israël en Cisjordanie occupée et à Gaza, une éventualité aussitôt rejetée par l'Autorité palestinienne dénonçant la volonté de "perpétuer l'occupation israélienne des territoires palestiniens et à empêcher la création d'un Etat palestinien".

Ce plan prévoit aussi le démantèlement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Le patron de cette agence qui emploie quelque 30.000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie, où elle gère notamment écoles et hôpitaux, a indiqué jeudi que l'Unrwa avait atteint un "point de rupture".

L'agence a vu son financement suspendu par 16 pays depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre, dont l'agence s'est immédiatement séparée. En conséquence, les opérations de l'agence à travers la région allaient être "gravement compromises à partir de mars", averti son patron, Philippe Lazzarini.


Liban: un nouveau gouvernement a été formé après deux ans d'intérim

Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
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  • Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.
  • Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

BEYROUTH : Après plusieurs semaines de difficiles tractations, un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.

Dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, le Premier ministre libanais a déclaré espérer que son nouveau gouvernement serait « un gouvernement de réforme et de salut ».

Il a ajouté qu'il s'efforcerait de « rétablir la confiance entre les citoyens et l'État, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale », après la guerre et des années d'effondrement économique largement imputables à la corruption généralisée et à la mauvaise gestion.

Son gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour obtenir des milliards de dollars de la part des donateurs internationaux, superviser un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah, et reconstruire le pays.

« Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati, ainsi qu'un autre décret portant sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres dirigé par M. Salam », a déclaré la présidence dans un communiqué.

Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

- « Un nouveau chapitre » -

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée, Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Samedi, l'ONU a salué la formation du nouveau gouvernement, qu'elle considère comme « l'annonce d'un nouveau chapitre plus radieux » pour le pays, selon un communiqué de son bureau.

Nawaf Salam avait déclaré que son gouvernement exclurait les membres des partis politiques et toute personne envisageant de se présenter aux élections législatives prévues pour l'année prochaine.

Ses ministres ne sont donc pas membres de partis politiques, mais il les a nommés après consultation des dirigeants politiques dans un pays où le pouvoir est depuis longtemps partagé selon des quotas confessionnels.

Avant que le nouveau gouvernement ne puisse exercer ses pouvoirs, il doit rédiger une déclaration ministérielle qui devra être soumise à un vote de confiance au Parlement dans les 30 jours.

Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est principalement dominé par des partis traditionnels confessionnels.

La communauté internationale a longtemps exhorté le Liban à mettre en place des réformes pour débloquer des milliards de dollars destinés à stimuler une économie minée par une crise financière depuis 2019.

Le nouveau gouvernement devra notamment revoir les accords avec le Fonds monétaire international (FMI), et préparer les élections législatives.

Au Liban, l'équilibre des pouvoirs a été bouleversé par la guerre entre Israël et le Hezbollah, puissant mouvement chiite très influent dans le pays.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien ce jour-là, le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens, et a déclenché une guerre ouverte avec Israël, pays voisin du Liban.

L'armée israélienne a décimé la direction du Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah, ainsi que plusieurs de ses hauts responsables, en marge de la guerre à Gaza, tandis que la chute du président syrien Bachar al-Assad, allié du Hezbollah, a porté un coup à sa ligne d'approvisionnement en armes.


Yémen: Al-Qaïda affirme qu'un membre important du groupe a été tué dans un attentat

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
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  • Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite
  • Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo

DUBAI: Le groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique a affirmé qu'un membre important de l'organisation jihadiste avait été tué dans un attentat à la bombe au Yémen.

Abou Youssouf al-Mouhammadi al-Hadrami a été tué par la déflagration d'une moto bourrée d'explosifs près de l'endroit où il travaillait à Marib, à l'est de Sanaa, la capitale tenue par les rebelles houthis, a précisé le groupe dans un communiqué jeudi soir.

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite.

Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo.

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains.

Mais cette organisation n'est plus qu'un des nombreux groupes armés incluant les jihadistes du groupe Etat islamique et les milices séparatistes entraînées par les Emirats arabes unis, qui sont actifs dans les régions du Yémen où il n'y a pas de rebelles.

 


ACWA Power et Saudi Aramco : Des accords pour promouvoir l’hydrogène, les énergies renouvelables et le dessalement

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  • L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire
  • En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a conclu deux accords avec Aramco afin d'accélérer le déploiement de projets d'énergie renouvelable et d'évaluer les performances des batteries à vanadium dans le climat du Royaume.

Le premier accord, signé lors du troisième événement phare des Journées de l'innovation d'ACWA Power, porte sur le développement d'un projet avancé de prévision de l'énergie photovoltaïque. L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire.

En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux.

Le deuxième accord porte sur la mesure de l'efficacité et de la durabilité de la technologie des batteries à vanadium dans le climat de l'Arabie saoudite. Cette initiative permettra d'examiner dans quelle mesure ces batteries peuvent stocker de l'énergie sur de longues périodes et contribuer à l'utilisation accrue des énergies renouvelables, en particulier pour le dessalement de l'eau.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume en matière d'énergie propre et renforce l'objectif de l'initiative de faire progresser la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies de l'hydrogène, tout en consolidant le rôle de la nation dans la transition énergétique mondiale.

"En investissant dans des technologies de dessalement de pointe, dans l'innovation en matière d'énergies renouvelables et dans des solutions vertes de production d'hydrogène, nous ouvrons la voie à une infrastructure énergétique et hydrique plus résiliente et durable en Arabie saoudite", a déclaré Thomas Altmann, vice-président exécutif chargé de l'innovation et des nouvelles technologies chez ACWA Power.

Quatre autres accords ont été signés par ACWA Power avec la société britannique Bluewater Bio, le producteur mondial de produits chimiques Dow, le fabricant australien d'électrolyseurs d'hydrogène Hysata et l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

ACWA Power et Bluewater Bio se sont associés pour tester une technologie de filtration avancée pour des projets de dessalement en Arabie saoudite, dans le but d'améliorer l'efficacité et la durabilité du processus.

En outre, un accord lié au dessalement a été conclu avec l’entreprise Dow pour tester ses produits chimiques antitartre dans l'installation pilote d'ACWA Power.

Cette initiative vise à recueillir des données précieuses sur l'efficacité de ces produits chimiques dans la prévention de l'entartrage et à contribuer au développement de solutions plus durables.

Un accord pilote entre ACWA Power et la société australienne Hysata, spécialisée dans la technologie de l'hydrogène, se concentrera sur l'avancement de la production d'hydrogène vert rentable et facilitera une démonstration nationale de la technologie d'électrolyse à haut rendement de la société en Arabie saoudite.

Des représentants d'ACWA Power et de KAUST se serrent la main pour conclure un accord (Photo fournie).

ACWA Power et KAUST ont également prolongé leur accord-cadre de recherche, afin de renforcer leur partenariat dans le domaine des solutions durables innovantes pour le dessalement de l'eau et l'énergie solaire.

Depuis 2019, les deux entités gèrent conjointement le Centre d'excellence pour le dessalement et l'énergie solaire, encourageant la recherche et l'innovation pour soutenir l'ambitieux programme de durabilité du Royaume.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur du progrès technologique et de la transition énergétique, renforçant son leadership dans la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les solutions durables pour l'eau.

La société de services publics a également signé un accord-cadre avec Fraunhofer IMWS, Fraunhofer ISC et Fraunhofer IWES, initiant une collaboration stratégique dans la recherche et le développement en matière d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert.

Ce partenariat vise à stimuler l'innovation dans le secteur des énergies propres en tirant parti de l'expertise de Fraunhofer dans les domaines de la science des matériaux, des systèmes énergétiques et des technologies de l'hydrogène.

L'accord jette les bases d'initiatives de recherche communes axées sur l'amélioration de l'efficacité, de la durabilité et du progrès technologique dans le cadre de la transition énergétique mondiale.

Sous le thème "Innovate for Impact", l'événement inaugural de trois jours s'est tenu à Riyad du 3 au 5 février et a accueilli plus de 1 000 délégués.

Placé sous le patronage du ministère de l'énergie, cet évènement axé sur les technologies de pointe a réuni des dignitaires gouvernementaux, des chefs d'entreprise, des innovateurs, des chercheurs et des universitaires pour discuter de l'accélération du déploiement des nouvelles technologies, de l'institutionnalisation de la prévoyance et de la réflexion prospective dans le paysage de la transition énergétique, et de la contribution significative à la réalisation de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.