L'Australie reprend le financement de l'UNRWA et s'engage à fournir une aide supplémentaire à Gaz

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Publié le Vendredi 15 mars 2024

L'Australie reprend le financement de l'UNRWA et s'engage à fournir une aide supplémentaire à Gaz

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré que son pays allait rétablir le financement de l'UNRWA
  • Après la Suède, la Commission européenne et le Canada, l'Australie rétablit le financement de l'UNRWA.
  • M. Wong a également promis 4 millions de dollars australiens (2,6 millions de dollars) supplémentaires à l'UNICEF pour fournir des services d'urgence à Gaza, et un avion C17 Globemaster livrera également des parachutes de la force de défense pour aider au

SYDNEY : L'Australie va rétablir le financement de l'agence de secours des Nations Unies pour les Palestiniens, des semaines après que l'agence ait perdu des centaines de millions de dollars de soutien suite aux allégations israéliennes selon lesquelles certains de ses employés basés à Gaza ont participé à l'attaque du 7 octobre.

Le gouvernement australien s'est également engagé vendredi à augmenter l'aide à l'enclave assiégée, la ministre des affaires étrangères Penny Wong exprimant son horreur face à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza.

Après la Suède, la Commission européenne et le Canada, l'Australie a rétabli le financement de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui avait vu son financement international gelé pendant que les allégations faisaient l'objet d'une enquête.

"Le meilleur avis actuel des agences et des avocats du gouvernement australien est que l'UNRWA n'est pas une organisation terroriste", a déclaré Mme Wong aux journalistes vendredi à Adélaïde, alors qu'elle annonçait le programme d'aide.

"Nous avons travaillé avec un groupe de pays donateurs et avec l'UNRWA sur l'objectif commun de garantir l'intégrité des opérations de l'UNRWA, de rétablir la confiance et, surtout, d'assurer l'acheminement de l'aide aux habitants de Gaza qui en ont désespérément besoin.

L'Australie, ainsi que 15 partenaires internationaux, a gelé le financement de l'UNRWA en janvier, laissant l'agence - qui emploie environ 13 000 personnes à Gaza et est le principal fournisseur de nourriture, d'eau et d'abris - au bord de l'effondrement financier.

Un petit nombre d'employés de l'agence ont été licenciés à la suite de ces accusations.
Israël a affirmé que 450 employés de l'UNRWA étaient membres de groupes militants à Gaza, bien qu'il n'ait fourni aucune preuve.

M. Wong a également promis 4 millions de dollars australiens (2,6 millions de dollars) supplémentaires à l'UNICEF pour fournir des services d'urgence à Gaza, et un avion C17 Globemaster livrera également des parachutes de la force de défense pour aider au parachutage de fournitures humanitaires dans l'enclave, qui est au bord de la famine, selon l'ONU.

Les États-Unis s'efforcent également d'ouvrir un nouveau couloir d'aide humanitaire en construisant un dock flottant au large de la côte de Gaza afin que l'aide puisse être acheminée par voie maritime.

L'attaque du Hamas du 7 octobre, au cours de laquelle environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées et environ 250 ont été prises en otage, a déclenché l'invasion israélienne de Gaza en représailles, qui a fait plus de 31 000 morts, selon les autorités sanitaires locales, a laissé une grande partie de l'enclave en ruines et a déplacé environ 80 % des 2,3 millions d'habitants de la bande de Gaza.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.