Des efforts urgents sont nécessaires alors que le Soudan risque la famine, selon l’envoyé spécial des États-Unis

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello, s’entretient avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, au ministère des Affaires étrangères, dans la Nouvelle capitale administrative (NCA), à l’est du Caire (Égypte), le 18 mars 2024. (Reuters)
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello, s’entretient avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, au ministère des Affaires étrangères, dans la Nouvelle capitale administrative (NCA), à l’est du Caire (Égypte), le 18 mars 2024. (Reuters)
Des personnes ayant fui les États de Khartoum et de Jazira dans le Soudan ravagé par la guerre sont assises à l’ombre de leurs tentes dans un camp pour personnes déplacées dans l’État de Gadaref, dans le sud du pays, le 20 mars 2024. (AFP)
Des personnes ayant fui les États de Khartoum et de Jazira dans le Soudan ravagé par la guerre sont assises à l’ombre de leurs tentes dans un camp pour personnes déplacées dans l’État de Gadaref, dans le sud du pays, le 20 mars 2024. (AFP)
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Publié le Jeudi 21 mars 2024

Des efforts urgents sont nécessaires alors que le Soudan risque la famine, selon l’envoyé spécial des États-Unis

  • «Ni l’attention mondiale ni celle des médias n’est à la hauteur de l’ampleur de la crise», déclare Tom Perriello lors d’un événement auquel Arab News a assisté
  • Les États-Unis souhaitent s’engager avec ceux qui sont «sérieux» au sujet de la paix, dont l’Arabie saoudite

LONDRES: Des efforts internationaux urgents sont nécessaires pour faire face à l’aggravation de la situation du peuple soudanais, qui risque de connaître la famine, a déclaré aujourd’hui l’envoyé spécial des États-Unis dans ce pays.

S’adressant aux journalistes lors d’un événement auquel Arab News a assisté, Tom Perriello a indiqué que des signes de famine étaient apparents dans de nombreuses régions du pays.

«Ni l’attention mondiale ni celle des médias n’est à la hauteur de l’ampleur de la crise au Soudan, bien qu’il s’agisse d’une situation urgente», ajoute-t-il.

«Outre les signes de famine, des cas d’enrôlement forcé et d’esclavage, ainsi que des crimes atroces, sont perpétrés dans tout le pays. Les femmes et les enfants en sont les principales victimes. Alors que le Soudan s’apprête à entrer dans la saison des pluies, la situation pourrait s’aggraver considérablement.»

Malgré la détérioration des conditions, M. Perriello soutient que le peuple soudanais ne pouvait être plus uni et plus clair dans sa volonté de «reprendre son avenir en main».

Ces conditions ont été engendrées par le conflit actuel entre les forces armées soudanaises (FAS) et ses Forces paramilitaires dissidentes de soutien rapide (FSR), qui a éclaté en avril dernier entre les anciens alliés qui avaient pris le pouvoir conjointement lors d’un coup d'État en 2021.

«Pour que les souhaits des Soudanais soient exaucés, il faut que ces généraux se réunissent et que la communauté internationale et la communauté régionale agissent en tant que partenaires de la paix», souligne Tom Perriello.

«Nous (les États-Unis) considérons qu’il est important de s’engager avec les forces impliquées et nous voyons des partenaires prêts à participer au processus de paix.

C’est un point important. Nous allons les rencontrer pour essayer de faire en sorte que cette réalité permette aux civils de déterminer leur propre avenir.»

Selon certaines informations, le nombre d’acteurs extérieurs se multiplierait et M. Perriello qualifierait ce phénomène d’«ingérence».

Les informations faisant état de l’implication dans le conflit de groupes islamistes «radicaux» et de l’Iran sont «très préoccupantes pour nous et nos partenaires, et c’est évidemment quelque chose que nous surveillons», déclare-t-il.

«Ce n’est qu’un exemple de ce qui pourrait jeter de l’huile sur le feu et transformer une situation déjà désastreuse en une guerre régionale. Les Soudanais ont clairement fait savoir qu’ils ne voulaient pas qu’un acteur extérieur vienne exacerber leurs problèmes», poursuit Tom Perriello.

Du point de vue des États-Unis, il a assuré que l’accent était mis sur l’engagement avec ceux qui sont «sérieux» au sujet de la paix, évoquant les efforts déployés par les voisins du Soudan et l’Arabie saoudite à cet égard.

Interrogé sur les besoins actuels, M. Perriello exhorte le monde à participer à «un processus de responsabilisation», tout en appelant à «mettre fin immédiatement à la violence, à garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et à rétablir une transition civile au Soudan».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.