Aramco lance une offre publique secondaire d’1,55 milliard d'actions

Il s'agit de la deuxième cotation de la société après son introduction en bourse en décembre 2019, qui a permis de lever 25,6 milliards de dollars, soit la plus grande opération de ce type de l'histoire (Photo, Fournie).
Il s'agit de la deuxième cotation de la société après son introduction en bourse en décembre 2019, qui a permis de lever 25,6 milliards de dollars, soit la plus grande opération de ce type de l'histoire (Photo, Fournie).
Short Url
Publié le Lundi 03 juin 2024

Aramco lance une offre publique secondaire d’1,55 milliard d'actions

  • Dans une déclaration à Tadawul, la société pétrolière a révélé que la fourchette de prix était comprise entre 26,70 et 29 riyals saoudiens (6,46 à 7,10 euros) par action
  • À la clôture de l'offre secondaire, le gouvernement détiendra environ 81,55% des actions émises par la société si l'option de surallocation n'est pas exercée

RIYAD: Le géant de l'énergie Aramco a lancé la vente de plus de 10 milliards de dollars d'actions (1 dollar = 0,92 euro) dans ce qui constitue la deuxième offre publique de cette société basée en Arabie saoudite.

Le 1,55 milliard d'actions mises en vente représente 0,64% des actions émises de la société. Dans une déclaration à Tadawul, la société pétrolière a révélé que la fourchette de prix était compriseentre 26,70 et 29 riyals saoudiens (6,46 à 7,10 euros) par action.

Le processus de construction du livre d'ordres pour les investisseurs institutionnels dans le cadre de l'offre publique secondaire se déroulera du 2 au 6 juin, tandis que la période pour les investisseurs particuliers aura lieu du 3 au 5 juin. 

Il s'agit de la deuxième cotation de la société après son introduction en bourse en décembre 2019, qui a levé 25,6 milliards de dollars – c’est la plus grande opération de ce type de l’histoire.

«L'offre sera proposée aux investisseurs institutionnels en Arabie saoudite, à ceux qui se trouventen dehors de l'Arabie saoudite – qui sont qualifiés selon les règles qui régissent les investissements étrangers – ainsi qu'à ceux qui sont éligibles en Arabie saoudite et dans d'autres pays du Conseil de coopération du Golfe [CCG]», a indiqué Aramco dans un communiqué de presse.

Par ailleurs, Aramco a précisé que, «en dehors du Royaume, l'offre sera effectuée conformément à la réglementation S en vertu de la loi américaine sur les valeurs mobilières de 1933».

La réglementation S désigne une série de règles qui précisent la position de la Securities and Exchange Commission (SEC), un organisme américain, selon laquelle les valeurs mobilières offertes et vendues en dehors des États-Unis n'ont pas besoin d'être enregistrées auprès de la SEC.

La vente a été initialement annoncée le 30 mai à travers un communiqué qui précise que le gouvernement saoudien détient actuellement 82,19 % des actions émises par la société. 

À la clôture de l'offre secondaire, le gouvernement détiendra environ 81,55% des actions émises par la société si l'option de surallocation n'est pas exercée. 

Les banques d'investissement qui ont participé à l'opération depuis son annonce, jeudi dernier, comprennent Credit Suisse Saudi Arabia, affilié au groupe UBS, en tant que teneur de livresnational, ainsi que BNP Paribas, Bank of China International et China International Capital Corporation en tant que teneurs de livres étrangers, selon un dépôt à la bourse.

Déjà impliquée dans l'opération, la branche banque d'investissement de la Banque nationale saoudienne agit en tant que gestionnaire principal et coordinateur mondial aux côtés de Citi, Goldman Sachs et HSBC, ainsi que JPMorgan, Bank of America et Morgan Stanley.

Al Rajhi Capital, Riyad Capital et Saudi Fransi sont également des teneurs de livres nationaux conjoints.

Au mois d’avril, une étude menée par la société britannique Brand Finance a désigné Aramco comme la «marque» la plus précieuse du Moyen-Orient, avec une valeur de 41,5 milliards de dollars. 

En mai, la compagnie pétrolière saoudienne a révélé que son bénéfice net pour le premier trimestre de cette année atteignait 27,27 milliards de dollars, soit une augmentation de 2,04% par rapport au dernier trimestre de 2023. 

Selon la déclaration, le chiffre d’affaires total d'Aramco pour les trois premiers mois de l’années'élevait à 107,21 milliards de dollars, avec un revenu d'exploitation total pour la période atteignant 58,88 milliards de dollars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les entreprises américaines envisagent les opportunités du marché saoudien lors du forum de Riyad

Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ont participé au forum. (SPA)
Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ont participé au forum. (SPA)
Short Url
  • Le royaume est la troisième source d'importation de pétrole aux États-Unis, fournissant environ un demi-million de barils par jour
  • Les discussions du forum ont porté sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite

DJEDDAH: Les entreprises américaines sont impatientes de profiter de la croissance rapide du marché du Royaume d'Arabie saoudite, avec de nouvelles opportunités dans les domaines de l'énergie, des transports, du tourisme et de la santé, mises en évidence lors du Forum des affaires américano-saoudien qui s'est tenu à Riyad.

Organisé par la Fédération des Chambres Saoudiennes en collaboration avec le ministère américain du Commerce, l'événement a eu lieu le 8 décembre, selon l'Agence de presse saoudienne.

Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ainsi que des représentants des gouvernements et du secteur privé saoudiens et américains ont participé au forum.

Selon le département d'État américain, les deux pays entretiennent des relations économiques étroites, les États-Unis étant le deuxième partenaire commercial de l'Arabie saoudite et l'Arabie saoudite l'un des principaux partenaires commerciaux des États-Unis au Moyen-Orient.

Le Royaume est également la troisième source d'importation de pétrole pour les États-Unis, fournissant environ un demi-million de barils par jour, comme l'indique le rapport sur les relations bilatérales de 2023. Les deux pays ont conclu un accord-cadre sur le commerce et l'investissement afin de favoriser une coopération économique plus approfondie.

Les discussions du forum ont porté sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à diversifier l'économie du Royaume et à accroître les opportunités de commerce et d'investissement avec les États-Unis et d'autres marchés mondiaux. L'événement a permis à 72 entreprises basées aux États-Unis d'explorer les perspectives d'exportation en Arabie saoudite et les possibilités d'investissement dans les mégaprojets de la Vision 2030.

L'un des points forts de l'événement a été la prévision de dépenses gouvernementales de 7 000 milliards de dollars par l'intermédiaire de fonds de développement spécialisés, ce qui a créé des opportunités significatives pour les entreprises américaines.

Une attention particulière a été accordée aux exportations, produits et services américains innovants. Un certain nombre d'entreprises participantes sont détenues par des femmes, ce qui s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030, qui met l'accent sur l'autonomisation des femmes saoudiennes au sein de la population active.

Les deux parties ont exprimé leur optimisme quant au fait que des forums tels que le Saudi-US Business Forum renforceraient les liens économiques bilatéraux, en améliorant la coopération par le biais d'un dialogue continu entre les représentants des secteurs public et privé des deux pays.

Les échanges commerciaux entre l'Arabie saoudite et les États-Unis ont atteint 34 milliards de dollars en 2023. Les principales exportations du Royaume vers les États-Unis comprennent les produits minéraux et les engrais, tandis que les machines et les appareils mécaniques figurent parmi les principales exportations américaines vers l'Arabie saoudite, selon l'Agence de presse saoudienne.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis annoncent la mise en place d'un impôt sur les bénéfices des multinationales

Short Url
  • Les Émirats arabes unis, qui accueillent le siège régional de nombreuses entreprises, ont annoncé lundi l'introduction d'un impôt de 15 % sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025.
  • « Cette étape stratégique reflète l'engagement des Émirats à mettre en œuvre la solution des deux piliers de l'OCDE, qui vise à établir un système fiscal équitable et transparent », a indiqué le ministère émirati des Finances dans un communiqué.

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis, qui accueillent le siège régional de nombreuses entreprises, ont annoncé lundi l'introduction d'un impôt de 15 % sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025.

« Cette étape stratégique reflète l'engagement des Émirats à mettre en œuvre la solution des deux piliers de l'OCDE, qui vise à établir un système fiscal équitable et transparent », a indiqué le ministère émirati des Finances dans un communiqué.

Fin 2021, près de 140 États se sont accordés sur une taxation minimale des multinationales sous l'égide de l'OCDE, consistant en deux piliers : le premier visant une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second une imposition minimale à 15 % sur les sociétés.

La mesure s'appliquera aux multinationales opérant dans le riche pays pétrolier du Golfe dont le chiffre d'affaires global consolidé s'est élevé à au moins 750 millions d'euros au cours d'au moins deux des quatre exercices financiers précédents, a précisé le ministère.

Les Émirats arabes unis, qui figurent parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, ont diversifié leur économie en s'imposant comme un centre régional pour les affaires et le tourisme.

Longtemps considéré comme un paradis fiscal, le pays a été retiré de la liste grise de l'OCDE en février 2023 et a commencé l'année dernière à taxer les bénéfices des entreprises de plus de 375 000 dirhams (environ 91 500 euros) à 9 %.

Il fait toutefois face à une concurrence croissante dans la région, notamment de la part de l'Arabie saoudite qui cherche elle aussi à réduire sa dépendance aux hydrocarbures et à attirer les entreprises étrangères.

Les Émirats continueront « à développer un environnement favorable aux entreprises » et à renforcer leur compétitivité, a souligné le ministère des Finances, annonçant par la même occasion de nouvelles mesures d'incitations fiscales étaient à l'étude pour soutenir l'innovation.


L'Arabie saoudite met en place un comité national pour le développement durable

L'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone (Photo Fournie)
L'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone (Photo Fournie)
Short Url
  • Le 8 décembre, la Fédération des chambres saoudiennes a annoncé la formation de son premier comité sur sa plateforme X.
  • Le Royaume partage les défis environnementaux auxquels sont confrontés de nombreux autres pays, principalement en raison de l'industrialisation rapide et de la croissance démographique.

DJEDDAH: L'Arabie saoudite a mis en place le premier comité national pour le développement durable, afin de promouvoir une économie verte et d'intégrer des pratiques commerciales respectueuses de l'environnement.

Le 8 décembre, la Fédération des chambres saoudiennes a annoncé la formation de son premier comité sur sa plateforme X. Khaled bin Abdulrahman Al-Othman en a été nommé président et Nouf bint Abdulaziz Al-Ghamdi vice-présidente.

Le Royaume partage les défis environnementaux auxquels sont confrontés de nombreux autres pays, principalement en raison de l'industrialisation rapide et de la croissance démographique.

En réponse, l'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone, d'après l'agence de presse saoudienne.

Alignée sur les accords climatiques internationaux tels que l'Accord de Paris, la nation s'est engagée à atténuer les effets du changement climatique. Le Royaume, qui connaît un climat aride et qui possède de vastes étendues désertiques, est particulièrement vulnérable à ces impacts environnementaux.

Pour relever ces défis, l'Initiative verte saoudienne a été lancée en 2021, avec pour objectifs de réduire les émissions de carbone, de planter 10 milliards d'arbres et de protéger 30 % des zones terrestres et marines du pays.

Le SIG permet de passer de la vision à la mise en œuvre, avec plus de 80 initiatives lancées et soutenues par un investissement de 188 milliards de dollars. Ces initiatives couvrent des domaines clés tels que le reboisement, la conservation de la biodiversité et la réduction des émissions.

Le Royaume progresse également vers son objectif de devenir le premier producteur et exportateur mondial d'hydrogène, avec des plans visant à séquestrer 27 millions de tonnes de CO₂ par an en produisant 4 millions de tonnes d'hydrogène propre.

L'Arabie saoudite a réalisé des progrès impressionnants dans sa transition vers l'énergie propre. L'année dernière, elle a raccordé 1,3 GW d'énergie renouvelable au réseau national, portant sa capacité totale à 4,1 GW.

Quatre nouvelles centrales électriques au gaz ont également été mises en service, portant ainsi la part de la production d'électricité à partir du gaz naturel à 50 % d'ici 2030.

Le SIG a également permis d'importants progrès dans la réhabilitation des terres, avec la plantation de plus de 95 millions d'arbres et la restauration de 111 000 hectares, soit l'équivalent de plus de 172 000 terrains de football. Grâce à ces efforts, le Royaume-Uni est en bonne voie pour créer une économie durable et respectueuse de l'environnement.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com