Les réglementations saoudiennes autorisant les étages supplémentaires dans les villas entrent en vigueur

Le gouvernement a augmenté le pourcentage de construction autorisé pour le rez-de-chaussée et le premier étage des villas résidentielles de 70% à 75%. (Shutterstock/File Photo)
Le gouvernement a augmenté le pourcentage de construction autorisé pour le rez-de-chaussée et le premier étage des villas résidentielles de 70% à 75%. (Shutterstock/File Photo)
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Publié le Mardi 16 juillet 2024

Les réglementations saoudiennes autorisant les étages supplémentaires dans les villas entrent en vigueur

  • Désormais, les étages peuvent être séparés en unités de logement indépendantes
  • Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le pays pour porter le taux d'accession à la propriété à 70 % d'ici à 2030, contre 63,74 % en 2023, dans le cadre du programme de logement, une initiative de la Vision 2030.

RIYADH : De nouvelles réglementations autorisant les villas résidentielles à construire des sous-sols supplémentaires sont entrées en vigueur en Arabie saoudite.

Le gouvernement a augmenté le pourcentage de construction autorisé pour le rez-de-chaussée et le premier étage des villas résidentielles de 70 % à 75 %, dans le but d'accroître l'offre résidentielle dans le Royaume.

La réglementation, qui a été approuvée par le ministre saoudien des affaires municipales et rurales et du logement, Majid Al-Hogail, s'applique aux nouveaux permis de construire et est entrée en vigueur le 15 juillet.

Le ministère avait précédemment publié les règles de construction résidentielle sur sa plateforme de consultation afin de recueillir des commentaires jusqu'au 21 février.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le pays pour porter le taux d'accession à la propriété à 70 % d'ici à 2030, contre 63,74 % en 2023, dans le cadre du programme de logement, une initiative de la Vision 2030.

Par ailleurs, les étages des villas résidentielles peuvent désormais être séparés en unités d'habitation indépendantes, chacune disposant de sa propre entrée, à condition qu'une place de stationnement soit disponible pour chaque unité à l'intérieur des limites de la propriété.

Le ministère autorise également la suppression du mur de façade donnant sur la rue afin d'utiliser la zone en retrait pour des places de stationnement pour les unités résidentielles de la villa, augmentant ainsi le nombre de places de stationnement.

Chaque villa résidentielle d'une superficie inférieure ou égale à 400 mètres carrés doit fournir une place de stationnement à l'intérieur de la propriété, tandis que les villas d'une superficie supérieure à 400 mètres carrés doivent fournir deux places de stationnement.

Les nouvelles lignes directrices permettent également d'utiliser le rez-de-chaussée d'un immeuble résidentiel à plusieurs étages comme parking, qui ne sera pas comptabilisé dans le nombre officiel d'étages.

Ces amendements permettent en outre de porter à 70 % le pourcentage de logements dans les annexes situées aux étages supérieurs et d'utiliser les sous-sols pour des logements dans les villas et les immeubles résidentiels, à condition que la ventilation et l'éclairage naturels soient assurés, conformément aux exigences du code de la construction saoudien.

Les réglementations suivent les meilleures pratiques internationales afin d'améliorer la qualité de vie. Elles encouragent les investissements, améliorent le paysage urbain et réglementent le développement, ce qui a un impact positif sur l'environnement urbain et le tissu des villes saoudiennes.

Les amendements stipulent que la largeur minimale de la chambre d'un chauffeur ou d'un employé de maison doit être de 2,1 mètres carrés et que la surface ne doit pas être inférieure à 6,5 mètres carrés.

L'installation de climatiseurs et de tout type d'extension sur les façades donnant sur les routes et les rues principales est interdite.

Les nouvelles règles de construction ne s'appliquent pas aux hôtels et aux gîtes situés sur les autoroutes en dehors des zones urbaines, aux hôtels et aux appartements hôteliers. Elles excluent également les centres pour personnes âgées et handicapées, les maisons de repos, les tours d'habitation et les logements collectifs pour particuliers.

Les bâtiments existants et ceux en cours de construction peuvent bénéficier de l'augmentation des pourcentages de construction, des hauteurs et de toutes les mises à jour mentionnées dans la décision, ce qui garantit la sécurité du bâtiment sans nuire aux propriétés voisines.

La réglementation englobe les exigences en matière d'aménagement du territoire, qui décrivent la manière dont les terrains et les espaces doivent être alloués et utilisés.

Elles couvrent également les spécifications techniques telles que la conception architecturale, l'intégrité structurelle et les systèmes électriques, ainsi que les installations mécaniques, les normes de plomberie et les mesures de prévention et de protection contre les incendies.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


« Nous nous apprêtons à reconnaître l'État palestinien », annonce le président français à Asharq

Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Élysée à Paris le 13 juin 2025. (Reuters)
Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Élysée à Paris le 13 juin 2025. (Reuters)
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  • Le président français a indiqué que la France et l'Arabie saoudite avaient convenu de reporter la conférence, qui devait se tenir la semaine prochaine à New York
  • Le document, dont Asharq a obtenu une copie, stipule que la mise en œuvre de la solution à deux États doit être indépendante du contexte politique local et régional actuel

Dans un entretien accordé à Asharq en marge d'une rencontre avec des journalistes et des représentants d'organisations de la société civile palestinienne et israélienne, le président français Emmanuel Macron s’est engagé à ce que son pays reconnaisse l'« État de Palestine » lors de la conférence que la France et l'Arabie saoudite accueilleront prochainement à New York.

En réponse à une question sur les conditions à la reconnaissance d'un État palestinien, M. Macron a déclaré : « Il n'y a aucune condition. La reconnaissance se fera selon un processus incluant la fin de la guerre, la reprise de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, la libération des otages israéliens et le désarmement du Hamas.»

« Il s'agit d'un ensemble de mesures, » a-t-il souligné.

Le président français a indiqué que la France et l'Arabie saoudite avaient convenu de reporter la conférence, qui devait se tenir la semaine prochaine à New York, soulignant que la situation actuelle empêche le président palestinien Mahmoud Abbas de se rendre à New York en raison de la suspension des vols dans la région.

Le président français Emmanuel Macron s’exprime devant la presse à Paris, le 13 juin 2025- Asharq.

M. Macron a expliqué s'être entretenu à plusieurs reprises vendredi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président palestinien Mahmoud Abbas, et qu'il avait été convenu de « reporter la réunion à une date proche ».

Il a indiqué que le président indonésien lui avait promis de reconnaître Israël si la France reconnaissait l'État palestinien, soulignant « la nécessité de poursuivre cette dynamique ».

Conférence internationale sur le règlement pacifique de la question palestinienne

Le document de la Conférence internationale sur le règlement pacifique de la question palestinienne, prévue à New York du 17 au 20 juin sous la coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France, stipule que la conférence se tiendrait sur la base de la « solution à deux États », que sa mise en œuvre s’accompagnerait d’un calendrier précis, que des engagements concrets seraient pris par l’ensemble des parties, et que des mécanismes internationaux seraient instaurés pour en garantir la continuité.

Le document, dont Asharq a obtenu une copie, stipule que la mise en œuvre de la solution à deux États doit être indépendante du contexte politique local et régional actuel, et garantir la pleine reconnaissance de l’État de Palestine comme composante essentielle de la solution politique, tout en assurant le respect des droits des peuples ainsi que de leur aspiration à la paix et à la sécurité.

Le document souligne que les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre contre Gaza ont entraîné une escalade de la violence sans précédent, des pertes humaines massives, la pire crise humanitaire jamais enregistrée, des destructions généralisées et d'immenses souffrances pour les civils des deux camps, notamment les détenus, leurs familles et les habitants de Gaza.

Le document indique que les activités de colonisation menacent la solution à deux États, seule voie permettant de parvenir à une paix juste, durable et globale dans la région. Elles ont un impact négatif sur la paix, la sécurité et la prospérité régionales et internationales.

Le document explique également que la conférence vise à changer de cap en s'appuyant sur des initiatives nationales, régionales et internationales et en adoptant des mesures concrètes pour renforcer le respect du droit international et promouvoir une paix juste, durable et globale qui garantisse la sécurité de tous dans la région et favorise l'intégration régionale.

La conférence réaffirme l’engagement indéfectible de la communauté internationale en faveur d’un règlement pacifique de la question palestinienne et de la solution à deux États, ainsi que l’urgence d’agir pour atteindre ces deux objectifs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq.com


Le ministre saoudien et l'envoyé américain ont discuté des événements récents lors d'un appel téléphonique

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, lors d'une réunion avec l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack, à Riyad, le 28 mai 2025. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, lors d'une réunion avec l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack, à Riyad, le 28 mai 2025. (SPA)
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  • les deux diplomates ont discuté des mesures à prendre pour soutenir le peuple syrien sur les plans humanitaire et économique.

RIYAD : L'agence de presse saoudienne rapporte que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a reçu samedi un appel téléphonique de l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.

Au cours de cet appel, les deux diplomates ont discuté des mesures à prendre pour soutenir le peuple syrien sur les plans humanitaire et économique.

Leurs discussions ont également porté sur l'actualité régionale et internationale.  

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Égypte : une marche internationale vers Gaza avortée, des militants restent retenus par les forces de l'ordre

Des Tunisiens se rassemblent à un point de rendez-vous à Tunis le 9 juin 2025, avant le départ d'un convoi terrestre baptisé « Steadfastness » (Fermeté) pour briser le siège de Gaza. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des Tunisiens se rassemblent à un point de rendez-vous à Tunis le 9 juin 2025, avant le départ d'un convoi terrestre baptisé « Steadfastness » (Fermeté) pour briser le siège de Gaza. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Selon les organisateurs, les autorités égyptiennes ont contrecarré une action du collectif Global March vers Gaza
  • « Nous avons été bloqués pendant six à sept heures, avant que les forces de l’ordre ne dispersent violemment le groupe », a déclaré un organisateur. 

LE CAIRE, EGYPTE : Selon les organisateurs, les autorités égyptiennes ont contrecarré une action du collectif Global March vers Gaza en bloquant plusieurs dizaines d'activistes pro-palestiniens à la sortie du Caire pendant plusieurs heures, avant de relâcher certains d'entre eux.

Selon la même source, certains sont toujours retenus par les forces de l'ordre.

Vendredi, plusieurs groupes avaient quitté le Caire en voiture pour se diriger vers la ville d'Ismailia, première étape vers la bande de Gaza, leur destination finale.

Ils ont été interceptés, bloqués, leurs passeports confisqués, parfois molestés, avant d'être embarqués de force dans des bus, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ou adressées à l'AFP.

« Nous avons été bloqués pendant six à sept heures, avant que les forces de l’ordre ne dispersent violemment le groupe », a déclaré un organisateur. 

« Beaucoup de rumeurs circulaient sur les réseaux sociaux, affirmant que nous voulions créer le désordre dans la capitale », a déclaré Seif Abu Kishk, l'un des organisateurs de la Global March to Gaza.

Des dizaines de participants ont été refoulés ou expulsés ces derniers jours.

Les autorités égyptiennes n’ont fait aucun commentaire sur ces interpellations ni sur ces expulsions.

La Global March comptait traverser le Sinaï, une région désertique sous haute surveillance militaire, pour rallier la ville d'al-Arich, à environ 350 km à l'ouest du Caire, puis marcher sur les 50 derniers kilomètres jusqu’à la partie égyptienne de Rafah.

M. Abu Kishk a précisé que la marche comptait parmi ses participants plusieurs personnalités publiques, dont des parlementaires étrangers, ainsi que le petit-fils de Nelson Mandela.

Malgré les signaux négatifs des autorités, les responsables du collectif soulignent que « leur objectif reste Gaza » et qu’ils entendent continuer « à agir de manière pacifique ».

En Libye voisine, le convoi « Soumoud », réunissant selon les organisateurs un millier de participants tunisiens, algériens, marocains et mauritaniens, est bloqué depuis vendredi matin à l'entrée de la ville libyenne de Syrte, sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar, au pouvoir dans l’Est libyen.