Les envois de fonds des expatriés d'Arabie saoudite atteignent 3,2 milliards de dollars en juin

L'Arabie saoudite attire depuis longtemps les expatriés à la recherche d'emplois lucratifs. (File/AFP)
L'Arabie saoudite attire depuis longtemps les expatriés à la recherche d'emplois lucratifs. (File/AFP)
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Publié le Samedi 10 août 2024

Les envois de fonds des expatriés d'Arabie saoudite atteignent 3,2 milliards de dollars en juin

  • Ce chiffre souligne le rôle important du Royaume dans les flux mondiaux de transferts de fonds et témoigne de la dynamique économique qui influence la région
  • Avec sa croissance économique robuste et ses salaires élevés, le Royaume est une destination attrayante pour les professionnels du monde entier

RIYAD: Les envois de fonds des expatriés d'Arabie saoudite ont atteint 3,2 milliards de dollars en juin, soit une augmentation annuelle de 11,32 pour cent, selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA.

Ce chiffre souligne le rôle significatif du Royaume dans les flux mondiaux de transferts de fonds et témoigne de la dynamique économique qui influence la région.

Le dernier bulletin de la SAMA indique que les envois de fonds à l'étranger par les ressortissants du Royaume ont diminué de 1 pour cent par an, pour un total de 5,12 milliards de SR. Cette baisse fait suite à un pic en mai, qui était la valeur la plus élevée enregistrée en un an et demi.

L'Arabie saoudite attire depuis longtemps les expatriés à la recherche d'emplois lucratifs. Avec sa croissance économique robuste et ses salaires élevés, le Royaume est une destination attrayante pour les professionnels du monde entier.

Le salaire moyen d'un cadre en Arabie saoudite dépasse les 100 000 dollars par an, ce qui est non seulement l'un des plus élevés du Moyen-Orient, mais constitue également une référence mondiale. Cette rémunération compétitive constitue un attrait majeur pour les expatriés, contribuant ainsi à l'importance des envois de fonds du Royaume.

La croissance des envois de fonds peut être attribuée à plusieurs facteurs interdépendants. La reprise du marché de l'emploi à la suite de la pandémie de COVID-19 a permis d'accroître les possibilités d'emploi et, par conséquent, les revenus des expatriés. En outre, les stratégies du gouvernement saoudien pour attirer et retenir les travailleurs étrangers, y compris les politiques d'emploi favorables et les incitations, ont encore renforcé la main-d'œuvre expatriée.

Les avancées technologiques ont également joué un rôle essentiel dans la facilitation de cette croissance. Les innovations en matière de technologie financière et de services bancaires mobiles ont rendu l'envoi d'argent à l'étranger plus rapide, plus sûr et moins coûteux. Avec l'avènement des systèmes de paiement numériques et des applications mobiles, les expatriés peuvent désormais transférer des fonds en toute simplicité, ce qui contribue à l'augmentation du volume des envois de fonds.

La composition démographique de l'Arabie saoudite fournit un contexte supplémentaire pour cette augmentation des envois de fonds. Les non-Saoudiens représentent 41,6 pour cent de la population du Royaume, soit environ 13,4 millions de personnes. Cette communauté diversifiée d'expatriés comprend un nombre important de personnes originaires de pays tels que le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, le Yémen et l'Égypte. Les autres pays contribuant à la population expatriée sont le Soudan, les Philippines, la Syrie, le Népal et la Jordanie,

Le taux de migration net élevé, qui s'élève en moyenne à 79 personnes par jour, reflète le fort attrait économique du Royaume et son rôle de plaque tournante pour la main-d'œuvre internationale.

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont des acteurs clés dans le paysage mondial des envois de fonds. En 2022, les envois de fonds combinés de ces deux pays ont totalisé environ 79 milliards de dollars. L'Arabie saoudite à elle seule représentait 39,3 milliards de dollars, ce qui souligne son impact significatif sur les économies des pays destinataires des transferts de fonds. Par exemple, le Pakistan et le Bangladesh, deux des principaux bénéficiaires des envois de fonds saoudiens, profitent énormément de ces flux financiers, qui soutiennent les ménages et stimulent le développement économique.

Au Pakistan, l'Arabie saoudite reste la principale source d'envois de fonds. De juillet 2022 à mars 2023, le Royaume a contribué à 50 pour cent du total des envois de fonds vers le pays. Il s'agit de la poursuite d'une tendance qui date depuis longtemps, l'Arabie saoudite étant historiquement une destination majeure pour les travailleurs pakistanais. En 2023, près de 427 000 travailleurs étaient employés en Arabie saoudite, ce qui reflète le rôle continu du Royaume en tant que pôle d'emploi vital pour les expatriés du pays d'Asie du Sud.

De même, le Bangladesh a été un bénéficiaire important des envois de fonds en provenance d'Arabie saoudite. Le soutien financier des expatriés bangladais contribue à l'amélioration du niveau de vie et à la stabilité économique dans leur pays d'origine. Les ménages qui reçoivent des fonds au Bangladesh les utilisent pour répondre à des besoins essentiels tels que l'alimentation, l'éducation et les soins de santé, ainsi que pour investir dans des terres et des techniques agricoles modernes, ce qui favorise le développement économique.

Globalement, le marché des envois de fonds a fait preuve de résilience malgré les incertitudes économiques. Pendant la pandémie, alors que l'on craignait initialement un ralentissement, les envois de fonds sont restés relativement stables. L'Inde, premier bénéficiaire des envois de fonds au niveau mondial, n'a connu qu'une baisse mineure pendant la pandémie et a rebondi les années suivantes.

On s'attendait à ce que le pays soit confronté à une baisse significative de 23 pour cent en raison des ralentissements économiques et de la chute des prix du pétrole dans les pays d'accueil. Il a toutefois déjoué ces pronostics en conservant sa position de premier bénéficiaire, représentant 12 pour cent des envois de fonds mondiaux, avec une baisse de seulement 0,2 pour cent en 2020 et une croissance de 8 pour cent en 2021.

La résilience des envois de fonds met en évidence le rôle essentiel qu'ils jouent dans le soutien des économies et des ménages des pays à revenu faible et intermédiaire.

La tendance mondiale plus large vers les transferts de fonds numériques et mobiles est également digne d'intérêt. Selon une étude réalisée en février 2024 par IBS Intelligence, le marché mondial des transferts numériques transfrontaliers était évalué à 148 milliards de dollars au début de l'année. Ce marché devrait croître à un taux de croissance annuel composé de 12,58 pour cent, pour atteindre environ 340 milliards de dollars d'ici 2030. Cette croissance est due à l'utilisation accrue des téléphones portables, aux achats en ligne et à la demande de services de transfert d'argent rapides, sûrs et pratiques.

En résumé, l'augmentation des transferts de fonds des expatriés depuis l'Arabie saoudite met en évidence le rôle central du Royaume dans le paysage mondial des transferts de fonds. La combinaison de salaires élevés, de conditions d'emploi favorables, d'avancées technologiques et d'une importante population d'expatriés contribue à la robustesse des flux de fonds vers les pays du monde entier. Cette tendance reflète non seulement la dynamique économique de la région, mais souligne également le soutien vital que les expatriés apportent à leurs familles et aux économies de leurs pays d'origine.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'entreprise saoudienne Almarai acquiert Pure Beverages Industry Co. pour 277 millions de dollars

La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des approbations réglementaires nécessaires dans le Royaume. Shutterstock
La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des approbations réglementaires nécessaires dans le Royaume. Shutterstock
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  • Pure Beverages Industry Co. est un producteur d'eau potable en bouteille dans le Royaume, connu pour ses marques "Ival" et "Oska".
  • L'entreprise exploite des installations modernes et respecte des normes de production établies, en mettant l'accent sur la qualité et la durabilité.

RIYAD : Le géant saoudien des produits laitiers Almarai a signé un accord pour l'acquisition de Pure Beverages Industry Co. pour 1,04 milliard de SR (277 millions de dollars), dans le but de diversifier ses offres et de renforcer sa position sur le marché.

Pure Beverages Industry Co. est un producteur d'eau potable en bouteille dans le Royaume, connu pour ses marques "Ival" et "Oska". L'entreprise exploite des installations modernes et respecte des normes de production établies, en mettant l'accent sur la qualité et la durabilité.  

Les fusions et acquisitions se multiplient en Arabie saoudite, car le pays poursuit ses efforts de diversification économique et de privatisation dans le cadre de Vision 2030, une stratégie qui encourage les investissements étrangers et soutient l'entrepreneuriat local.

Dans un communiqué, Almarai a déclaré : "Cette acquisition stratégique s'inscrit dans le plan d'Almarai visant à diversifier son offre de boissons et à renforcer sa position sur le marché. Nous pensons que cette opération créera de la valeur ajoutée pour nos actionnaires".

La transaction sera financée par les flux de trésorerie internes d'Almarai et est soumise à la réalisation de toutes les conditions contractuelles et à l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires dans le Royaume.  

Almarai a également confirmé qu'aucune partie liée n'était impliquée dans la transaction et s'est engagée à divulguer toute mise à jour importante concernant l'opération à l'avenir.

Fondée en 1977, Almarai est l'une des plus grandes entreprises de production et de distribution alimentaire du Moyen-Orient, proposant des produits laitiers frais, des yaourts et des fromages, ainsi que des jus, des produits de boulangerie, de la volaille et des produits de nutrition infantile. Cotée au Tadawul depuis 2005, elle reste l'une des entreprises les mieux valorisées du marché.

Selon l'Autorité générale des statistiques, l'eau en bouteille était la principale source d'eau potable utilisée par les ménages en Arabie saoudite en 2023, avec un taux de dépendance de 57,24 %. Viennent ensuite l'eau du réseau public (23,56 %) et l'eau des citernes (18,60 %).

Étant donné la forte dépendance à l'égard de l'eau en bouteille, l'Autorité saoudienne de l'eau joue un rôle central dans la régulation et l'amélioration des sources d'eau, en garantissant la durabilité, la sécurité et l'accessibilité de toutes les méthodes d'approvisionnement.

L'autorité est l'organisme compétent dans le Royaume pour toutes les questions relatives au système de l'eau aux niveaux de la supervision et de la réglementation, fournissant un soutien stratégique au secteur par le biais d'un contrôle réglementaire et d'une supervision. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Les marchés mondiaux chahutés par le regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient

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  • Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont préférées par rapport aux actions, considérées comme des actifs risqués.
  • L'or grimpait ainsi de 0,69% à 3.409 dollars l'once (31,1 grammes) tandis que les Bourses asiatiques et européennes s'enfonçaient en terrain négatif

WASHINGTON: Les cours du pétrole s'envolent, l'or est en forte hausse et les actions reculent nettement vendredi face au regain de tensions géopolitiques au Moyen Orient après plusieurs frappes aériennes contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires.

L'Iran figurant parmi les dix plus grands producteurs de pétrole au monde, les cours de l'or noir réagissaient fortement, l'anticipation d'une offre de pétrole en baisse faisant grimper les prix.

Après s'être envolé de plus de 12% dans la nuit, vers 07H15 GMT, le cours du baril de WTI nord-américain bondissait de 5,60% à 71,85 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord grimpait quant à lui de 5,41% à 73,11 dollars.

"Ce ne sont pas seulement les perspectives des exportations iraniennes qui sont préoccupantes, mais aussi le risque de perturbation du transport maritime dans le détroit d'Ormuz, dans le golfe Persique, une voie essentielle pour environ 20% des flux mondiaux de pétrole et une proportion encore plus importante du transport de gaz naturel liquéfié" (GNL), souligne Derren Nathan, responsable de la recherche sur les actions de Hargreaves Lansdown.

"Environ un cinquième du GNL mondial transite par ce détroit", précise Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Face aux vives tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël, les valeurs dites "refuge" sont préférées par rapport aux actions, considérées comme des actifs risqués.

L'or grimpait ainsi de 0,69% à 3.409 dollars l'once (31,1 grammes) tandis que les Bourses asiatiques et européennes s'enfonçaient en terrain négatif.

Sur le Vieux continent, Paris lâchait 1,13%, Francfort 1,32%, Milan 1,50% et Londres 0,57%. Dans les derniers échanges en Asie, Hong Kong abandonnait 0,97%, Shenzhen 1,10% et Shanghai 0,75%. Tokyo a terminé en repli de 0,89%, Séoul de 0,87% et Taipei de 0,96%.

Sur le marché des changes, vers 07H15 GMT, le billet vert avançait de 0,27% face à la monnaie unique, à 1,1553 euro pour un dollar. La devise israélienne chutait de 1,99% face au dollar, à 3,6284 shekels pour un dollar.

"L'attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l'Iran", commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

"Si l'Iran se retient" de riposter, "on pourrait avoir un soupir de soulagement des marchés", mais une forte réplique de Téhéran contre Israël "pourrait redéfinir les scénarios macroéconomiques pour le reste de l'année" et un emballement de la confrontation aurait "des implications mondiales", a réagi Stephen Innes, de SPI Asset Management.

La diplomatie iranienne a affirmé avoir le "droit légitime" de répondre à l'attaque, tandis que le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis à Israël un sort "amer et douloureux".

Quant aux Etats-Unis, ils seront "responsables des conséquences", a assuré Téhéran, bien que la première puissance économique et militaire mondiale, alliée indéfectibles de l'Etat hébreu, affirme ne pas être impliquée.

Israël a expliqué aux Etats-Unis que frapper l'Iran était "nécessaire pour sa défense", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, prévenant Téhéran de ne pas riposter contre "les intérêts américains".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit que l'opération militaire israélienne durerait "autant de jours que nécessaire".

L'Iran a fermé son espace aérien mais la défense anti-aérienne fonctionne "à 100% de sa capacité", a souligné la télévision iranienne.

"Quoi qu'il en soit, beaucoup d'investisseurs préféreront probablement réduire leur exposition au risque avant un week-end qui s'annonce potentiellement très volatile sur le plan géopolitique", estime Ipek Ozkardeskaya.

La défense sur le devant de la scène

Dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, les valeurs de la défense étaient recherchées. A Paris, Thales prenait 0,88% et Dassault Aviation de 1,25%. A Londres, BAE Systems gagnait 2,57%. A Francfort, Rheinmetall avançait de 1,29% et Hensoldt de 2,55%, Saab de 2,07% à Stockholm et Leonardo de 1,88% à Milan.

Les valeurs pétrolières en hausse

A la cote européenne, les valeurs pétrolières sont portées par la forte hausse des prix de l'or noir. A Paris, TotalEnergies s'octroyait 1,90%, à Londres, BP gagnait 1,69% et Shell 1,99% et à Madrid, Repsol gagnait 1,18%.

 

 


Vision Golfe 2025 : catalyseur de coopérations durables entre la France et le CCG

Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. (Photo: fournie)
Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. (Photo: fournie)
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  • Véritable accélérateur de coopération économique, Vision Golfe confirme sa capacité à faire émerger des partenariats solides dans des secteurs stratégiques
  • Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe

DUBAI : Les 17 et 18 juin, le Ministère de l’Économie et des Finances accueillera la nouvelle édition de Vision Golfe, un événement économique de référence qui rassemble entreprises, institutions et investisseurs des deux rives : la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Véritable accélérateur de coopération économique, Vision Golfe confirme, édition après édition, sa capacité à faire émerger des partenariats solides dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture durable, la technologie, la santé ou encore le sport.

Cultiver des partenariats durables dans l’agriculture

Pour Hassan Halawi, CEO d’Elite Agro Projects, acteur majeur de l’agriculture intelligente dans la région MENA, la participation à Vision Golfe s’inscrit dans une volonté forte de collaboration face aux enjeux mondiaux.

"Notre participation à Vision Golfe repose sur une conviction partagée : l’importance de la collaboration interrégionale pour relever les défis mondiaux – en particulier la sécurité alimentaire et l’agriculture durable", déclare M. Halawi.

Après avoir pris part à la première édition, Hassan Halawi souligne la qualité des échanges noués grâce au forum et attend beaucoup de l’édition 2025, notamment dans le domaine de l’innovation agricole.

"La France abrite certaines des solutions agri-tech les plus avancées [...] Vision Golfe nous aide non seulement à identifier les bons partenaires, mais aussi à établir des collaborations basées sur la confiance."

Elite Agro cherche à intégrer des technologies françaises dans ses fermes aux Émirats arabes unis et en Afrique, renforçant ainsi la sécurité alimentaire dans des zones soumises à de fortes contraintes hydriques.

La région Sud s’affirme comme acteur économique international

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentée par risingSUD, revient également cette année avec une délégation élargie. Son président, Bernard Kleynhoff, rappelle l’impact concret de la précédente édition.

"Pour notre première participation à Vision Golfe l’année dernière, nous avons emmené 8 entreprises de la région Sud avec de vraies innovations [...] Certaines ont engagé depuis des partenariats avec les pays du Golfe", explique M. Kleynhoff.

Vision Golfe a permis de repositionner la région Sud comme une destination stratégique pour les investissements et l’innovation : "Nous sommes aujourd’hui la 3e région la plus attractive d’Europe pour les projets de recherche et développement."

Pour cette nouvelle édition, risingSUD mettra en avant les secteurs de la tech, de l’intelligence artificielle, de l’énergie et de la santé. 

"Nous allons continuer de promouvoir la région Sud comme une destination stratégique pour les projets d’implantation et de développement", ajoute-t-il.

Au-delà des échanges commerciaux, Vision Golfe joue un rôle clé dans l’élaboration de la stratégie internationale de la région. "Les échanges avec les acteurs du Golfe sur un tel événement nous permettent de recueillir leurs besoins, d’identifier les nouvelles tendances [...] et de partager les bonnes pratiques", explique Bernard Kleynhoff.

Le conseil stratégique français à la conquête du Golfe

Phanuel Abbou, CEO de Thallium Consulting, voit dans Vision Golfe bien plus qu’un simple forum : un levier de croissance stratégique pour son cabinet, spécialisé dans l’accompagnement d’entreprises sur les zones MENA et APAC.

"Le forum s’est révélé être une plateforme exceptionnelle pour identifier des partenaires sérieux, compétents et en phase avec nos ambitions de développement dans les pays du Golfe", souligne M. Abbou.

Depuis sa première participation, Thallium Consulting a accéléré son implantation en Arabie saoudite et à Bahreïn, en partie grâce aux rencontres réalisées lors de l’événement.

"Vision Golfe agit pour nous comme un catalyseur : il favorise non seulement la mise en relation qualifiée, mais également une meilleure compréhension des dynamiques locales", ajoute-t-il.

Phanuel Abbou souhaite profiter de l’édition 2025 pour développer de nouveaux projets, notamment dans le domaine du sport et de l’éducation, avec des initiatives comme Le Club France ou l’expansion régionale de la PSG Academy.

"Nous cherchons à établir des partenariats stratégiques et opérationnels dans les pays du Conseil de coopération du Golfe [...] pour offrir des programmes d’excellence alliant sport, éducation et développement personnel."

Une plateforme unique pour construire les partenariats de demain

À travers les témoignages d’acteurs aussi divers qu’Elite Agro Projects, risingSUD ou Thallium Consulting, une évidence se dégage : Vision Golfe est devenu un levier structurant pour développer des synergies économiques durables entre la France et les pays du Golfe. Portée par des projets concrets, des ambitions partagées et une vision à long terme, l’édition 2025 s’annonce comme un temps fort pour tisser des liens, innover ensemble et bâtir un futur commun entre les deux régions.