LA MECQUE: Le lac Al-Asfar d'Arabie saoudite, vaste paysage regorgeant d'oiseaux et d'animaux sauvages, est un site important pour de nombreux oiseaux migrateurs.
En raison de sa beauté et de son paysage naturel, le lac est fréquenté par des randonneurs, des touristes et des amoureux de la nature en provenance du monde entier.

Un guide touristique de la région, Deif Ahmed, déclare, dans un entretien accordé à Arab News qu'Al-Asfar est l'une des destinations touristiques les plus importantes du gouvernorat d'Al-Ahsa.
Le lac remonte à des centaines d'années et compte environ 162 sources, a-t-il ajouté. La source Al-Haql, par exemple, produit environ 80 000 litres d'eau par minute. Avec la source Al-Khodoud et d'autres, l'eau douce rejoint la rivière Thmahlab sur son chemin vers le lac.

Ahmed a déclaré que l'eau de source était connue pour être douce et fraîche, et qu'elle était autrefois recueillie et utilisée par les habitants.
Les Bédouins avaient l'habitude d'installer leurs tentes autour du lac, a-t-il ajouté. Les plaines verdoyantes autour du lac pourraient être utilisées pour nourrir les moutons et les chameaux.

En 1970, le roi Faisal a ordonné la mise en place d'un projet de collecte de l'eau de source se déversant dans le lac, afin de l'utiliser pour l'irrigation des palmiers à Al-Ahsa, a indiqué M. Ahmed.
Le gouvernorat comptait alors 11 millions de palmiers.
Le projet de drainage et d'irrigation achemine l'eau des sources vers les palmiers et les agriculteurs d'Al-Ahsa. Le reste de l'eau s'écoule par des canaux de drainage agricole jusqu'au lac Al-Asfar.
Ahmed explique que les oiseaux migrateurs restent autour du lac en raison de l'abondance de poissons.
Le lac est connu pour sa population de flamants roses, qui créent une ambiance magnifique et charmante que les visiteurs peuvent apprécier au moment du coucher du soleil, poursuit-il.
À proximité, des dunes de sable ondulantes constituent, pour les visiteurs, un poste d'observation idéal pour admirer le coucher du soleil, conclut M. Ahmed.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com