L'Arabie saoudite investit 180 milliards de dollars dans l'économie verte et les technologies climatiques

Le rapport positionne le Royaume comme une puissance régionale et une référence mondiale potentielle en matière de pratiques durables. Shutterstock
Le rapport positionne le Royaume comme une puissance régionale et une référence mondiale potentielle en matière de pratiques durables. Shutterstock
Short Url
Publié le Mercredi 20 novembre 2024

L'Arabie saoudite investit 180 milliards de dollars dans l'économie verte et les technologies climatiques

  • Selon une analyse d'Agility, le Royaume est devenu une force dominante dans les solutions environnementales, représentant 75 % des investissements dans les technologies climatiques au Moyen-Orient.
  • Très peu de pays peuvent rivaliser avec sa détermination ou ses résultats en matière d'investissement et de leadership dans le domaine de la durabilité », a déclaré Tarek Sultan, vice-président d'Agility.

RIYADH :  L'Arabie saoudite accélère son leadership en matière de durabilité en investissant plus de 180 milliards de dollars dans une économie verte tout en stimulant l'innovation dans les technologies climatiques, selon un nouveau rapport.

Selon une analyse d'Agility, le Royaume est devenu une force dominante dans les solutions environnementales, représentant 75 % des investissements dans les technologies climatiques au Moyen-Orient.

Les efforts de la nation comprennent des avancées dans les domaines des énergies renouvelables, des initiatives d'économie circulaire et de l'adaptation au climat, consolidant ainsi son leadership régional et mondial.

L'analyse félicite les décideurs politiques du Royaume pour les objectifs ambitieux qu'ils se sont fixés dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne et de Vision 2030. NEOM, la mégapole en développement, devrait fonctionner entièrement à l'énergie renouvelable, illustrant cet engagement, indique le rapport.

Cette initiative intervient alors que l'Arabie saoudite est confrontée à d'importants défis environnementaux, 95 % de son territoire étant classé comme désertique et une grande partie de ses terres habitables risquant de se dégrader.

« L'Arabie saoudite est à l'avant-garde de la révolution des énergies propres et de la volonté d'innover et de trouver des réponses au défi climatique mondial. Très peu de pays peuvent rivaliser avec sa détermination ou ses résultats en matière d'investissement et de leadership dans le domaine de la durabilité », a déclaré Tarek Sultan, vice-président d'Agility.

Les projections prévoient des sécheresses plus fréquentes, des vagues de chaleur prolongées et des tensions économiques si les émissions ne sont pas réduites. Ces facteurs soulignent l'importance des efforts d'adaptation et d'atténuation du climat déployés par le Royaume.

Le rapport identifie d'autres priorités, notamment l'accélération des projets d'énergie renouvelable, l'amélioration de l'efficacité des ressources des entreprises, le développement des transports publics et l'amélioration de la qualité de l'air.

Parmi les principales initiatives figurent la connexion de 2,8 gigawatts d'énergie renouvelable au réseau national et la réalisation d'objectifs de production d'énergie renouvelable pour plus de 520 000 foyers.

L'Arabie saoudite entend également devenir le leader du marché mondial de l'hydrogène, en visant une production annuelle de 4 millions de tonnes d'hydrogène vert d'ici 2035. NEOM accueillera d'ailleurs la plus grande usine d'hydrogène au monde.

Bien que les entreprises soient en retard sur les décideurs politiques en ce qui concerne l'adaptation des mesures de durabilité, le rapport révèle des signes prometteurs.

Plus de la moitié des cadres saoudiens interrogés prévoient d'adopter des technologies vertes, et 54 % des entreprises ont alloué au moins 5 % de leurs dépenses d'investissement au développement durable.

Le rapport positionne ainsi le Royaume comme une puissance régionale et une référence mondiale potentielle en matière de pratiques durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: l'armée israélienne dit avoir mené des frappes aériennes sur plusieurs combattants

L'armée israélienne a dit avoir mené lundi des frappes aériennes sur plusieurs combattants palestiniens qui tentaient, selon elle, de placer des engins explosifs dans la bande de Gaza. (AFP)
L'armée israélienne a dit avoir mené lundi des frappes aériennes sur plusieurs combattants palestiniens qui tentaient, selon elle, de placer des engins explosifs dans la bande de Gaza. (AFP)
Short Url
  • Malgré le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en vigueur depuis le 19 janvier, l'armée mène régulièrement des frappes dans le territoire palestinien
  • Samedi, des frappes à Beit Lahia (nord) ont fait neuf morts, dont quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza, le plus lourd bilan sur un même site depuis le 19 janvier

JERUSALEM: L'armée israélienne a dit avoir mené lundi des frappes aériennes sur plusieurs combattants palestiniens qui tentaient, selon elle, de placer des engins explosifs dans la bande de Gaza.

Une première frappe a visé "trois terroristes qui opéraient à proximité des troupes (de l'armée) et tentaient d'enfouir un engin explosif dans le sol, dans le centre de la bande de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué, rapportant une autre frappe dans la région de Rafah (sud) contre "plusieurs terroristes".

Malgré le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël en vigueur depuis le 19 janvier, l'armée mène régulièrement des frappes dans le territoire palestinien dévasté par la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Samedi, des frappes à Beit Lahia (nord) ont fait neuf morts, dont quatre journalistes palestiniens, selon la Défense civile de Gaza, le plus lourd bilan sur un même site depuis le 19 janvier.

Le Hamas a dénoncé "une violation flagrante du cessez-le-feu".

L'armée a confirmé deux frappes à Beit Lahia, contre "deux terroristes opérant un drone" et un véhicule transportant "d'autres terroristes venus récupérer" le drone.

 


Liban: l'armée israélienne dit avoir «frappé» des membres du Hezbollah dans le sud du pays

"Il y a peu, deux terroristes du Hezbollah qui servaient d'agents d'observation et dirigeaient des activités terroristes ont été frappés par les FDI (armée israélienne, NDLR) dans la région de Yohmor, dans le sud du Liban". (AFP)
"Il y a peu, deux terroristes du Hezbollah qui servaient d'agents d'observation et dirigeaient des activités terroristes ont été frappés par les FDI (armée israélienne, NDLR) dans la région de Yohmor, dans le sud du Liban". (AFP)
Short Url
  • L'armée israélienne a déclaré lundi avoir mené des frappes aériennes sur deux membres du mouvement chiite Hezbollah dans le sud du Liban, pays avec lequel elle a signé un accord de trêve le 27 novembre
  • "Il y a peu, deux terroristes du Hezbollah qui servaient d'agents d'observation et dirigeaient des activités terroristes ont été frappés par les FDI (armée israélienne, NDLR) dans la région de Yohmor, dans le sud du Liban"

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré lundi avoir mené des frappes aériennes sur deux membres du mouvement chiite Hezbollah dans le sud du Liban, pays avec lequel elle a signé un accord de trêve le 27 novembre.

"Il y a peu, deux terroristes du Hezbollah qui servaient d'agents d'observation et dirigeaient des activités terroristes ont été frappés par les FDI (armée israélienne, NDLR) dans la région de Yohmor, dans le sud du Liban", précise le communiqué publié au lendemain d'une autre annonce de l'armée dans laquelle elle affirmait avoir identifié un tir depuis le Liban sur Israël.

 


Les autorités syriennes accusent le Hezbollah d'avoir tué trois militaires

Une source de sécurité libanaise a déclaré à l'AFP que "les tensions ont commencé après que trois membres de la sécurité générale syrienne ont pénétré en territoire libanais dans le village de Qasr, où ils ont été abattus par des hommes armés locaux liés à une famille impliquée dans la contrebande". (AFP)
Une source de sécurité libanaise a déclaré à l'AFP que "les tensions ont commencé après que trois membres de la sécurité générale syrienne ont pénétré en territoire libanais dans le village de Qasr, où ils ont été abattus par des hommes armés locaux liés à une famille impliquée dans la contrebande". (AFP)
Short Url
  • Le ministère a ajouté qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires après cette dangereuse escalade de la part de la milice du Hezbollah", précisant que l'incident s'était produit près du barrage de Zeita, à l'ouest de Homs, dans le centre de la Syrie
  • Le Hezbollah a nié, dans un communiqué, toute implication dans des affrontements avec les forces de sécurité syriennes ou en territoire syrien

DAMAS: Le ministère syrien de la Défense a accusé dimanche le Hezbollah, ancien allié du président déchu Bachar al-Assad, d'avoir enlevé et exécuté trois soldats syriens après les avoir emmenés au Liban.

"Un groupe de la milice du Hezbollah (...) a enlevé trois membres de l'armée syrienne à la frontière syro-libanaise (...) avant de les emmener en territoire libanais et de les éliminer", a affirmé le ministère, cité par l'agence officielle Sana.

Le ministère a ajouté qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires après cette dangereuse escalade de la part de la milice du Hezbollah", précisant que l'incident s'était produit près du barrage de Zeita, à l'ouest de Homs, dans le centre de la Syrie.

Le Hezbollah a nié, dans un communiqué, toute implication dans des affrontements avec les forces de sécurité syriennes ou en territoire syrien.

Le mouvement libanais a dit "nier catégoriquement tout lien avec les événements qui se déroulent aujourd'hui à la frontière libano-syrienne" et "réaffirmé ses précédentes déclarations selon lesquelles le Hezbollah n'a aucun lien avec les événements qui se déroulent sur le territoire syrien".

Par ailleurs, l'agence de presse officielle libanaise Ani a rapporté que des roquettes tirées depuis la Syrie avaient atterri dans le village libanais de Qasr, près de la frontière.

"De nombreuses roquettes, tirées depuis la région de Qusayr en territoire syrien, sont tombées sur la ville frontalière de Qasr", a indiqué l'agence.

Une source de sécurité libanaise a déclaré à l'AFP que "les tensions ont commencé après que trois membres de la sécurité générale syrienne ont pénétré en territoire libanais dans le village de Qasr, où ils ont été abattus par des hommes armés locaux liés à une famille impliquée dans la contrebande".

Cette source a indiqué que la raison pour laquelle ils étaient entrés au Liban n'était pas connue. Après leur mort, "les hommes armés ont remis leurs corps à l'armée libanaise, qui les a ensuite remis à la partie syrienne".

Ani a également rapporté que les corps de trois soldats avaient été remis à la Syrie par l'intermédiaire de la Croix-Rouge libanaise.

Selon la source libanaise, "les forces de sécurité syriennes ont ensuite bombardé des maisons à Qasr".

Le Hezbollah a été l'un des principaux soutiens de Bachar al-Assad avant qu'il ne soit renversé le 8 décembre par une offensive de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux.

Les nouvelles autorités syriennes ont annoncé en février le lancement d'une campagne de sécurité dans la province frontalière de Homs, visant à fermer les routes de contrebande d'armes et de marchandises avec le Liban. Elles ont accusé le Hezbollah de lancer des attaques et de soutenir des groupes de contrebandiers.