Les leaders financiers mondiaux se réunissent en Arabie saoudite pour examiner les risques liés aux marchés émergents

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a souligné l'importance des marchés émergents pour la stabilité économique mondiale. (Photo AN)
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a souligné l'importance des marchés émergents pour la stabilité économique mondiale. (Photo AN)
Le ministre saoudien des finances, Mohammed Al-Jadaan, a accueilli les délégués, soulignant le rôle de la conférence dans la résolution des problèmes économiques communs. Photo AN
Le ministre saoudien des finances, Mohammed Al-Jadaan, a accueilli les délégués, soulignant le rôle de la conférence dans la résolution des problèmes économiques communs. Photo AN
Short Url
Publié le Lundi 17 février 2025

Les leaders financiers mondiaux se réunissent en Arabie saoudite pour examiner les risques liés aux marchés émergents

  • Les risques liés à la dette souveraine, les réformes structurelles et les politiques commerciales occupent le devant de la scène lors de la première conférence AlUla sur les économies de marché émergentes.
  • Ce sommet de haut niveau intervient dans un contexte de turbulences économiques, les dirigeants cherchant des solutions pour renforcer la stabilité et la résilience financières.

RIYADH : Les risques liés à la dette souveraine, les réformes structurelles et les politiques commerciales occupent le devant de la scène lors de la première conférence AlUla sur les économies de marché émergentes, qui réunit en Arabie saoudite des dirigeants financiers et des décideurs politiques du monde entier.

Ce sommet de haut niveau intervient dans un contexte de turbulences économiques, les dirigeants cherchant des solutions pour renforcer la stabilité et la résilience financières.

Cet événement de deux jours, organisé par le ministère saoudien des finances en partenariat avec le Fonds monétaire international, se tiendra les 16 et 17 février à AlUla. Ce site historique est en passe de devenir un lieu de dialogue économique stratégique, soulignant les efforts de l'Arabie saoudite pour s'affirmer comme un acteur clé dans l'élaboration des politiques financières pour les économies en développement.

La conférence s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges déployés par le Royaume pour consolider son rôle de plaque tournante du dialogue économique mondial et, dans le cadre de Vision 2030, il continue de mener des initiatives de diversification économique, en mettant l'accent sur la collaboration et l'innovation pour naviguer dans les mutations économiques mondiales.

Le ministre saoudien des finances, Mohammed Al-Jadaan, a souligné le rôle de la conférence dans la résolution des problèmes économiques communs et dans la promotion d'une économie mondiale plus inclusive et plus résiliente.

"Aujourd'hui, nous allons explorer les moyens de relever nos défis communs afin de construire une économie mondiale plus forte, durable et inclusive pour toutes les nations", a-t-il déclaré.

M. Al-Jadaan a souligné l'importance de la coopération internationale : "Il n'y a pas de voie plus efficace qu'une large coopération multilatérale, et ce travail commence par des conversations comme celles que nous avons lors de cette conférence.

L'un des principaux défis abordés lors de la cérémonie d'ouverture était la dette souveraine, que M. Al-Jadaan a décrite comme une menace pour le progrès économique.

"Puisque nous partageons tous les bénéfices, nous devrions également travailler ensemble pour faire face aux risques structurels tels que la dette souveraine, qui menace les acquis du développement", a-t-il déclaré, ajoutant que des solutions innovantes, y compris l'amélioration des cadres de restructuration de la dette mondiale, sont nécessaires.

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a fait écho aux déclarations de M. Al-Jadaan, soulignant l'importance des marchés émergents pour la stabilité économique mondiale. "Vous, les dirigeants présents dans cette salle, avez remarquablement bien surmonté les chocs de ces dernières années, et vos économies ont assuré les deux tiers de la croissance mondiale", a-t-elle déclaré.

Mme Georgieva a insisté sur la nécessité de faire preuve d'agilité et de résilience face à l'incertitude économique. "Les marchés émergents devront être agiles, adaptables et résistants", a-t-elle ajouté, soulignant les domaines clés tels que l'inflation, la dette élevée et les réformes structurelles qui requièrent une attention urgente pour améliorer la compétitivité et la productivité.

Elle a également salué le leadership de l'Arabie saoudite dans la mise en place d'un espace dédié aux marchés émergents pour discuter de questions politiques cruciales. "Le ministre Al-Jadaan a non seulement identifié une lacune en termes d'espace permettant aux marchés émergents de discuter de questions politiques d'intérêt commun, mais il a également décidé de la combler", a-t-elle déclaré.

Mme Georgieva a évoqué le nouveau bureau régional du FMI à Riyad, en soulignant son rôle essentiel dans la concrétisation de cette vision. Ce bureau - le premier du genre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord - a été inauguré le 24 avril dernier lors de la Conférence régionale conjointe sur la politique industrielle pour la diversification, organisée conjointement par le FMI et le ministère saoudien des finances.

Elle a souligné l'importance de mobiliser davantage de ressources pour le Fonds fiduciaire du FMI pour la réduction de la pauvreté et la croissance. "Le FMI a besoin de plus de moyens pour aider les pays vulnérables et pour continuer à s'adapter à l'évolution des défis.

Pour ce qui est de l'avenir, M. Al-Jadaan a appelé à une coopération économique mondiale qui profite à toutes les parties prenantes. "Nous devrions nous concentrer sur l'amélioration de la vie de nos concitoyens.

"Nous devons trouver un terrain d'entente pour servir le bien commun et rechercher des solutions gagnant-gagnant, en encourageant une coopération productive entre l'Est et l'Ouest, le Sud et le Nord, afin de créer des retombées positives pour nos voisins et nos partenaires commerciaux".

En marge de la conférence, le ministère saoudien des finances a signé des accords clés visant à renforcer la coopération économique internationale.

Le ministre saoudien des finances, Mohammed Al-Jadaan, et la ministre marocaine de l'économie et des finances, Nadia Fettah, ont signé un protocole d'accord visant à renforcer la collaboration dans le secteur financier. En outre, le ministère saoudien a signé une déclaration commune avec la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures afin de promouvoir les investissements dans les infrastructures à travers le Royaume.

La conférence devrait déboucher sur des recommandations exploitables qui aideront les économies émergentes à renforcer la stabilité financière et la croissance durable. Les discussions porteront également sur la manière dont l'intelligence artificielle et la transformation numérique peuvent favoriser le progrès économique dans les économies en développement.

Les participants devraient discuter des stratégies de résilience économique, visant à renforcer la coopération entre les économies émergentes et avancées pour un avenir plus équitable et durable.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La France encouragée à donner plus vite la priorité à l'électricité

Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
Short Url
  • RTE appelle à accélérer l’électrification pour réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles, combler le retard de la France et tenir ses objectifs climatiques et industriels
  • Le gestionnaire du réseau prône une stratégie combinant nucléaire et renouvelables,

PARIS: En plein débat sur les choix énergétiques de la France, le gestionnaire du réseau français de haute tension RTE sonne la mobilisation générale pour accélérer la transition vers l'électricité et réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles.

Sans cela, le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation, avertit l'opérateur.

"La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée", écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les choix du gouvernement sur le futur énergétique du pays.

Le gardien de l'équilibre électrique français rappelle que les importations d'hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, une note salée de 50 à 70 milliards d'euros chaque année, et même près de 120 milliards lors de la crise énergétique.

La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d'ici 2035 la part des hydrocarbures dans sa consommation d'énergie de 60% aujourd'hui à 30-35% en augmentant l'usage de l'électricité bas carbone - nucléaire ou renouvelable - dans les transports, l'industrie, les bâtiments...

Problème: le pays accuse aujourd'hui un "retard" dans cette "électrification" alors qu'il dispose de "l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%", avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.

L'impératif de remplacement des énergies fossiles par de l’électricité décarbonée "va bien au-delà" des objectifs climatiques de baisse des émissions, précise à l'AFP Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE. "C’est un enjeu de souveraineté de réduire des importations d’énergies fossiles de la Russie, du Moyen-Orient, ou même des Etats-Unis".

Ce rapport "confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs: transition écologique, des logements plus résilients, décarbonation de l’industrie et réindustrialisation, indépendance énergétique", a commenté le ministère français de l'Industrie et de l'Energie.

Sa publication doit ouvrir une séquence politique avec des annonces du gouvernement sur une "stratégie d'électrification complémentaire" à la future feuille de route énergétique de la France, selon le ministère. Des décisions seront d'ailleurs "prises d’ici Noël", assure-t-il.

- Avancer sur deux jambes -

La publication du décret sur cette feuille de route a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national, le principal parti d'extrême droite français.

Leurs adversaires venus aussi d'une partie de la droite les accusent de coûter cher en aides publiques et de déséquilibrer le système électrique en raison de leur intermittence.

Mais du point de vue de RTE, nucléaire et renouvelables ne se concurrencent pas. "Le système énergétique de demain devra marcher sur deux jambes, les renouvelables et le nucléaire. Il n'y aurait aucun intérêt à se priver de l'une maintenant, au risque de ne plus pouvoir avancer", estime Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.

Le rapport actualise la trajectoire de décarbonation de la France en tenant compte du retard pris dans l’électrification depuis 2023, de la dégradation du contexte macroéconomique et des conséquences durables des actions de sobriété instaurées durant la crise énergétique de 2022-2023.

La France tend ainsi à s'inscrire actuellement dans une trajectoire de décarbonation dite "lente" dans laquelle elle n'atteint pas ses objectifs climatiques et voit la part de l'industrie manufacturière dans son PIB (Produit intérieur brut) baisser. Cela se traduit par une demande d'électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu'en 2027-2028.

Pour en sortir, RTE prône une accélération de la consommation électrique dans les secteurs qui n'en consomment pas, correspondant à une trajectoire de décarbonation "rapide" alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation - la solution la moins coûteuse et la plus efficace selon RTE.

"Face à cette situation de surcapacité électrique temporaire, la France a le choix entre actionner un levier de décarbonation rapide, possible car les projets industriels existent ou bien ralentir transitoirement le rythme d’installation des renouvelables", ajoute M. Piechaczyk.

Mais il met en garde: ce levier-là est "bien moins efficace économiquement".


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Short Url
  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Short Url
  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.