«Aucune nation n'a jamais vécu ce que nous vivons», déclare la princesse Lamia 

La princesse Lamia.
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Publié le Jeudi 13 mars 2025

«Aucune nation n'a jamais vécu ce que nous vivons», déclare la princesse Lamia 

  • En marge de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, la princesse Lamia évoque une «opportunité en or» pour la jeunesse saoudienne
  • La philanthrope saoudienne salue les progrès rapides réalisés par le Royaume en matière d'autonomisation des femmes grâce à l’initiative Vision 2030

NEW YORK: Ces dernières années, l'Arabie saoudite s'est engagée sur la voie de la transformation, en particulier en ce qui concerne l'autonomisation des femmes, avec une série d'opportunités autrefois inimaginables qui s'ouvrent dans les domaines de l'éducation, des affaires, de la main-d'œuvre et de la vie sociale.

En marge de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies, présidée cette année par l'Arabie saoudite, la princesse Lamia bent Majid al-Saoud a fait l'éloge des progrès accomplis par le Royaume en matière d'égalité des sexes et a présenté sa vision de l'avenir.

Dans un entretien approfondi accordé à Arab News, elle a souligné les progrès significatifs accomplis par les femmes saoudiennes, les défis qui se profilent encore à l'horizon et le rôle essentiel que jouent les jeunes, en particulier les jeunes femmes, pour façonner l'avenir de la nation.

«Nous avons pris de l'élan. Je pense qu'il est temps pour nous de briller», a-t-elle déclaré.

Un élément clé de cette dynamique est la prise de conscience croissante du vaste potentiel que possèdent les femmes saoudiennes. Avec plus de 9 millions de femmes en Arabie saoudite, dont 67% ont moins de 30 ans, le Royaume dispose d'un immense avantage démographique.

La princesse Lamia a déclaré que les opportunités actuellement offertes aux femmes saoudiennes en termes d'éducation, d'emploi et d'autonomisation étaient sans précédent.

«Vous rendez-vous compte de l'ampleur du pouvoir? Vous rendez-vous compte de toutes les portes ouvertes aux femmes saoudiennes, de tout le soutien, de toutes les initiatives prises, de toutes les possibilités d'éducation, de la formation, des emplois, de tout ce qui se passe», a-t-elle déclaré.

«C'est à nous, maintenant. Nous ne laisserons pas passer notre chance.»

La princesse Lamia a fait part de son expérience lors de l'événement parallèle de haut niveau organisé dans le cadre de la CCF, où elle a participé à un panel intitulé: «De la vision à la réalité: l'histoire de l'Arabie saoudite en matière d'émancipation des femmes».

Cet événement a permis au Royaume de présenter les profonds changements qui ont eu lieu en Arabie saoudite au cours de la dernière décennie – une occasion que la princesse Lamia a qualifiée d'historique.

«Ce qui s'est passé, c'est de l'histoire», a-t-elle déclaré. «Nous avons marqué l'histoire. Le niveau d'expertise des femmes réunies dans un même panel à New York aux Nations Unies pour présenter notre succès et notre histoire en témoigne.»

Elle a ajouté qu'il s'agissait d'une étape importante non seulement pour les femmes saoudiennes, mais aussi pour le Royaume dans son ensemble, soulignant l'engagement du pays à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes dans tous les secteurs.

«L'Arabie saoudite a bien mérité de présider la Commission de la condition de la femme», a-t-elle ajouté.

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De gauche à droite: Einas al-Eisa, Maimoonah al-Khalil, Hanan al-Ahmadi et la princesse Lamia bent Majid lors de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies à New York. (Photo fournie)

Pour la princesse Lamia, la présence de tant de femmes accomplies à cet événement souligne les progrès accomplis par les femmes. Elle a attiré l'attention sur la confiance et la détermination des participantes à la table ronde.

«C'était extraordinaire», a-t-elle déclaré. «Le degré de confiance qui reflète le fait que nous sommes libres de choisir notre voie.»

Malgré les progrès rapides du Royaume, la princesse Lamia a reconnu que des défis subsistaient. «Soyons honnêtes, quel pays est à 100% exempt de défis? Cela n'existe pas», a-t-elle déclaré.

«Il s'agit de soutenir le processus et le développement, et de veiller à ce qu'il suive la bonne voie, à une vitesse saine.»

«Oui, nous avons été très rapides, mais nous avons été très en retard – c'est pourquoi nous travaillons très vite. C'est pour cela que nous travaillons très vite. Mais le plus important, c'est de maintenir le rythme.»

«Bien sûr, nous avons encore des défis à relever. Nous sommes un pays très jeune de 90 ans, et nous avons fait tout cela en neuf ans.»

Elle a ajouté: «Mais là où nous sommes arrivés (dans ce laps de temps), je ne pense pas que même l'Europe et les États-Unis aient fait la même chose en matière d'émancipation des femmes.»

La princesse Lamia a donné un exemple, soulignant les différences entre l'Arabie saoudite et d'autres régions en termes de droits des femmes.

Dans de nombreux pays occidentaux, les questions relatives à l'égalité des sexes, telles que l'égalité de rémunération pour les femmes, font encore l'objet de débats au sein des institutions gouvernementales. En revanche, en Arabie saoudite, tout cas d'inégalité salariale peut être traité immédiatement par les voies légales.

«En Arabie saoudite, dans toute entité gouvernementale, si je prouve qu'un homme prend même un riyal de plus que moi, je peux le poursuivre en justice immédiatement», a-t-elle déclaré. «Où cela est-il possible, si ce n'est en Arabie saoudite?»

Une part importante de la vision de la princesse Lamia en matière d'émancipation des femmes repose sur l'exemple donné par la princesse Noura bent Abdel Rahmane, la sœur du roi Abdelaziz, qui a joué un rôle déterminant dans les premières années du Royaume.

Son influence a été telle que la plus grande université féminine du monde porte son nom.

«La princesse Noura bent Abdel Rahmane est la figure de l'émancipation des femmes», a déclaré la princesse Lamia, ajoutant qu'il y a encore beaucoup à apprendre de son héritage.

Les contributions de la princesse Noura à la société saoudienne ont été multiples, en tant que «consultante, ministre des Affaires étrangères, sœur, amie, tout» et figure clé de la famille royale, a déclaré la princesse Lamia.

Le roi Abdelaziz, frère de la princesse Noura, était très fier de ses réalisations et disait souvent «Je suis le frère de Noura», plutôt que d'insister sur son statut royal.

«Vous rendez-vous compte? Avec la mentalité tribale, vous imaginez un homme dire cela en temps de guerre?»

L'humilité de la princesse Noura et sa volonté d'aider les autres trouvent un écho profond chez la princesse Lamia, qui voit en elle une source de force et d'inspiration. «Elle est un personnage que je pense incarner (dans le sens où) je l'admire vraiment», a-t-elle déclaré.

La princesse Lamia a également souligné le rôle essentiel que jouent les femmes dans la philanthropie et le développement social. Elle a insisté sur le rôle essentiel que jouent les mères dans la formation de familles et de sociétés fortes.

«Écoutez, si vous voulez qu'une nation se développe, elle doit s'appuyer sur son peuple, et les mères en sont les principaux piliers», a-t-elle déclaré.

«Si la mère est très bien éduquée et qu'elle a les moyens d'agir, la famille sera certainement forte. La femme a toujours été et sera toujours le principal pilier de la famille et de la société. Le seul travail auquel on ne peut renoncer est celui de mère.»

La princesse Lamia a également évoqué son propre parcours dans le domaine de la philanthropie, notamment en tant que secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, la fondation caritative dirigée par l'homme d'affaires et investisseur saoudien, le prince Alwaleed ben Talal.

Elle a déclaré que la décision du prince Alwaleed de faire confiance aux femmes pour diriger et façonner sa vision philanthropique avait eu un impact durable sur l'Arabie saoudite et au-delà.

«La relation entre les hommes et les femmes, c'est ainsi que l'on construit ce monde», a-t-elle déclaré. «C'est ainsi que Dieu nous a créés. Nous avons besoin des hommes et ils ont besoin de nous. Personne ne peut aller de l'avant sans l'autre. C'est un fait.»

La princesse Lamia a rendu hommage au prince héritier du Royaume pour avoir mis en œuvre de nombreuses réformes en faveur de l'émancipation des femmes.

«Le prince Mohammed ben Salmane [...] est le sauveur du Royaume», a-t-elle déclaré, ajoutant que sa Vision 2030 a changé la donne pour le Royaume, en créant des opportunités égales pour les hommes et les femmes.

«Sous sa direction, l'Arabie saoudite a pris des mesures importantes en faveur de l'égalité des sexes, faisant tomber des barrières qui semblaient autrefois insurmontables.»

«Serions-nous ici aujourd'hui... sans la vision d'une seule personne, le prince Mohammed ben Salmane? Non. Le prince Mohammed a créé l'initiative Vision 2030, il nous a donné les moyens d'agir, il a changé le pays.»

«Il représente plus de la moitié de la population (les jeunes), il parle le même langage. Nous attendions cela, nous, (qui ne sommes pas de) cette génération, nous attendions l'égalité des chances et l'égalité des sexes.»

Réfléchissant à l'esprit de collaboration qui définit désormais l'approche de l'Arabie saoudite en matière de droits de la femme, la princesse Lamia a déclaré: «Nous n'avons pas besoin de nous battre les uns contre les autres. Nous pouvons travailler ensemble.»

Elle a ajouté: «Ce que notre génération a fait, comment nous avons lutté pour trouver notre place à différents postes et comment nous avons ouvert la voie à la génération suivante, n'a pas été facile. Mais je crois tellement en les jeunes femmes. Je crois qu'elles peuvent faire beaucoup mieux que nous.»

Elle a encouragé les jeunes femmes à saisir «l'occasion en or» qui se présente à elles.

«Aucune nation, dans le monde entier, n'a jamais vécu ce que nous vivons. Vous vivez un rêve», a-t-elle déclaré, exhortant la prochaine génération à rester ferme, à reconnaître sa valeur et à s'appuyer sur les acquis durement gagnés par celles qui l'ont précédée.

«Faites-nous sentir que cela en valait la peine», a-t-elle déclaré. Regardez-nous et dites: «Elle a eu une vie très difficile. Ce n'était pas facile, mais elle a réussi. Je veux être bien meilleure qu'elle.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.

 

 


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydriques ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com