Afri’Cask, à la découverte des meilleurs sons africains

Le logo d'Afri'Cask (Photo, fournie).
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Publié le Mardi 12 janvier 2021

Afri’Cask, à la découverte des meilleurs sons africains

  • «On ne connaît pas assez les musiques du continent»
  • À travers le «casque audio» de directeurs de festivals ou de journalistes spécialisés dans la musique, des playlists composées de douze chansons seront proposées

CASABLANCA : Découvrir l’Afrique en musique, c’est désormais possible grâce au projet de l’entreprise d’ingénierie culturelle ANYA, à l’origine du festival Visa For Music. La société, réputée pour promouvoir les jeunes talents du continent, se lance dans une nouvelle aventure.

À travers le concept Afri’Cask, chaque semaine, les internautes pourront voyager depuis leur Smartphones vers le reste du continent tout en s’imprégnant des derniers tubes 100 % africains.

L’Afrique à l’honneur

L’Afrique est à l’honneur et va danser au son de rythmes divers et variés, de l’afro-pop made in Nigeria au rap et au raï nord-africains, en passant par la morna du Cap-Vert ou encore le coupé-décalé ivoirien et bien d’autres styles qui font la richesse musicale du continent. Liés par les terres, mais également par la musique, les pays africains pourront partager leur passion pour cet art ainsi que leurs œuvres et créations à travers ce projet.

Brahim al-Meznad, fondateur de Visa For Music, a initié ce festival. C’est notamment son amour pour le continent qui lui a donné envie de lancer Afri’Cask. «Je suis moi-même passionné par ce continent, j’ai d’ailleurs voyagé dans une trentaine de pays en Afrique, et il est vrai qu’on ne connaît pas assez les musiques du continent», confie-t-il.

Ainsi, pour mettre en lumière les artistes continentaux, ce féru de musique a décidé de donner carte blanche à des acteurs culturels issus d’Afrique. À travers le «casque audio» de directeurs de festivals ou de journalistes spécialisés dans la musique, des playlists composées de douze chansons seront proposées, d’où le nom de ce projet «Afri’Cask».

En trois cent soixante-cinq jours, la société ANYA espère faire le tour de l’Afrique en musique. Une année comptant presque autant de semaines que d’États sur le continent, c’est l’occasion de braquer les projecteurs, de manière hebdomadaire, sur un pays africain.

Un concept à la page

Afri’Cask ne promet pas un retour vers le passé, ni d’instants musicaux nostalgiques. L’idée est de mettre en avant les artistes du moment, grâce à des playlists composées de musiques actuelles, récemment sorties sur le continent. Une belle publicité pour les chanteurs et interprètes des tubes en vogue, qui pourront se faire connaître ailleurs et proposer leurs créations au-delà des frontières.

Pour débuter l’année en beauté, Afri’Cask a ouvert le bal avec la Tanzanie, pays de la musique par excellence. Entre Wagogo, Taarab, Bongo (R’n’B et hip-hop tanzaniens) ou afro-pop, le moins que l’on puisse dire, c’est que les Tanzaniens ont bien le rythme dans la peau.

C’est grâce d’ailleurs à l’oreille avertie de Yusuf Mahmoud que la première playlist 2021 a été créée. Le directeur du prestigieux événement annuel organisé à Zanzibar, le Sauti za Busara festival – «sons de la sagesse» dans la langue de Molièrea concocté un florilège des tubes tendance et les plus écoutés ces dernières semaines dans ce pays d’Afrique de l’Est. Et dans cette sélection, on retrouve entre autres: Cheche de Zuchu Ft Diamond Platnumz; Sichomoi de Barnaba Classic; Akutake Nani de Mzee Wa Bwax Ft Shilole…

Musique 2.0

Depuis plusieurs mois, pour bon nombre d’acteurs culturels, face à la crise actuelle, c’est bel et bien le digital qui a sauvé les meubles. Brahim al-Meznad, également directeur artistique du festival Timitar d’Agadir, avait d’ailleurs déjà dû s’adapter lors de la 7e édition du festival Visa For Music.

À travers l’aventure Afri’Cask, son objectif est de «mettre sous les projecteurs des événements qui sont en pause et montrer notre solidarité avec les professionnels en Afrique».

Ainsi, les internautes peuvent d’ores et déjà se connecter sur le site Anya.africa pour voyager vers des territoires parfois inhabituels. Si, au départ, les initiateurs du projet voulaient simplement se faire plaisir, aujourd’hui le but est tout autre.

Et pour cause, en quelques jours seulement, Afri’Cask a suscité un engouement inattendu et exceptionnel de la part de professionnels du secteur, mais également de mélomanes africains. C’est aussi un moyen de suivre l’actualité musicale africaine via les réseaux sociaux, notamment sur les pages Instagram et Facebook d’ANYA Music et bientôt sur Twitter.

Le groupe entend bien se développer davantage dans l’univers du digital et pourrait même d’ici à quelques semaines partager les différentes playlists d’Afri’Cask sur Spotify. Une manière d’encourager les producteurs à faire appel à des artistes émergents, pour de futurs événements culturels.

ANYA Music ambitionne également de faire voyager ses followers et de donner l’opportunité aux programmeurs du continent de mieux connaître la chaîne musicale africaine. Brahim al-Meznad a annoncé que son équipe allait s’agrandir. «Une nouvelle équipe de volontaires va nous rejoindre, nous allons faire de nouvelles choses, peut-être des fiches pays pour que les Marocains et les autres nationalités du continent connaissent la culture des pays africains, notamment lusophones et anglophones, dont on parle peu au Maroc», a-t-il ainsi précisé.

Enfin, notons que cette semaine Afri’Cask fait escale au Cameroun, pays de l’afro-beat, du bikutsi, du Ben-skin ou encore du Makossa, pour une playlist aux cadences endiablées. Un programme musical qui ne risque pas de laisser indifférents les internautes du continent africain…


Riyadh Season 2025 lance “Beast Land”

La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
La zone proposera plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, dont le Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin et un saut à l'élastique de 50 mètres de haut. (SPA)
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  • Située près de Boulevard City et Boulevard World, la nouvelle attraction promet une expérience spectaculaire

RIYAD : L’Autorité générale du divertissement (GEA) a annoncé que les billets sont désormais disponibles pour Beast Land, qui ouvrira ses portes le 13 novembre, dans le cadre de la Riyadh Season 2025.

Située à proximité de Boulevard City et Boulevard World, cette nouvelle zone de divertissement propose une expérience immersive de grande ampleur, inspirée par l’univers du défi et de l’aventure.

Développée en collaboration avec le célèbre YouTubeur américain MrBeast (Jimmy Donaldson), Beast Land s’étend sur plus de 188 000 mètres carrés et combine jeux, aventures et spectacles interactifs accessibles à tous les âges.

La zone comprendra plus de 15 attractions principales et 14 expériences uniques, parmi lesquelles la Viking Coaster, le Phantom XXL, le Top Spin, ainsi qu’un saut à l’élastique de 50 mètres. Une “Beast Arena” dédiée proposera 10 défis compétitifs réalistes mettant à l’épreuve la vitesse, la précision et les réflexes, tels que Tower Siege, Battle Bridge et Warrior Challenge.

Le site accueillera également une zone de jeux pour enfants et plus de 20 points de restauration, faisant de Beast Land “une destination complète pour l’aventure et le divertissement.”

Beast Land sera ouverte de 16 h à minuit en semaine, et jusqu’à 1 h du matin les week-ends.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors d'une réunion avec la communauté française à la résidence de l'ambassadeur de France à Mexico, le 7 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a assuré depuis le Mexique que les joyaux de la Couronne volés au Louvre seraient retrouvés et que la sécurité du musée serait entièrement repensée
  • Après des critiques sévères de la Cour des comptes, le Louvre lance des mesures d’urgence, dont un coordonnateur sûreté et davantage de caméras de surveillance

MEXICO: Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés et a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.

"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.

"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2.000 diamants.

La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.

"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.

La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.

En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.


Le Salon des Arts met en lumière l’échange culturel à la Résidence de France à Djeddah

La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
La première édition du Salon des Arts s'est déroulée à la résidence française à Djeddah. (Fourni)
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  • Le programme a présenté des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite
  • Le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris

​​​​​​DJEDDAH : La première édition du Salon des Arts s’est tenue mercredi soir à la Résidence de France à Djeddah, réunissant art, musique et échanges entre artistes saoudiens et français.

Le programme a proposé des performances live et des études visuelles reflétant l’esprit de l’échange culturel et mettant en avant la coopération culturelle croissante entre la France et l’Arabie Saoudite.

Au cours de la soirée, le Consulat de France à Djeddah a annoncé la création d’une nouvelle communauté d’anciens artistes en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris, initiative soutenue par les artistes saoudiennes Zahra Bundakji et Danah Qari. L’événement a également présenté des artistes saoudiens tels que Joud Fahmy, Zahiyah Al-Raddadi, Bricklab et Nour Gary.

Le Consul général de France à Djeddah, Mohamed Nehad, a déclaré : « Beaucoup d’artistes saoudiens présents ont déjà séjourné en France dans le cadre du programme de résidence, que j’aime comparer à un cocon de startup, un espace qui équipe les artistes de nouveaux outils, les connecte avec d’autres à travers le monde et les aide à développer et affiner leurs compétences.

« Des rencontres comme celle-ci sont essentielles pour renouer avec ces artistes, présenter leurs travaux à la Résidence de France et renforcer leurs liens. L’esprit de la France a toujours été de connecter les artistes français aux talents locaux pour créer ensemble, mêler saveurs françaises et saoudiennes, et construire quelque chose de significatif reflétant les deux cultures. »

Il a ajouté : « La scène artistique saoudienne est aujourd’hui incroyablement jeune et pleine d’énergie. Ces artistes nous inspirent et nous dynamisent avec leurs idées brillantes, rechargeant notre énergie créative à chaque rencontre. »

L’attaché culturel Quentin Richard a décrit l’événement comme un reflet du dialogue artistique continu entre les deux pays, déclarant : « Les résidences artistiques à la Cité Internationale des Arts à Paris et ici à Djeddah illustrent la vitalité du dialogue entre artistes français et saoudiens. Elles favorisent une dynamique d’échange basée sur la créativité, le respect mutuel et la découverte partagée de nos cultures. »

Le groupe français Oriki, dont les membres incluent Woz Kaly, Yann Saletes, Mourad Baitiche, Michel Teyssier et Khaled Baitiche, actuellement en résidence à Hayy Cinema en collaboration avec l’artiste saoudienne Salma Murad, a également participé à l’événement.

De nouvelles résidences artistiques débuteront en décembre en partenariat avec le Musée Tariq Abdulhakim et la galerie Athr.

Le chanteur d’Oriki, Woz Kaly, a déclaré : « Entre la première visite et aujourd’hui, il y a un lien émotionnel avec le territoire, la communauté et les artistes. Tant que ce lien existe, tout peut se créer à travers l’art. Lors de l’événement, nous avons interprété trois chansons faisant partie de notre projet de ciné-concert, chacune inspirée d’une scène de film différente.

« Même sans l’écran, l’idée est que le public imagine l’histoire à travers la musique et ressente son émotion. C’est un aperçu de ce que nous développons depuis notre arrivée à Djeddah. »

Pour Bundakji, le Salon des Arts a offert au public une rare plongée dans le processus créatif lui-même.

« Les gens connaissent l’artiste dans son atelier, mais ils ne voient jamais ce qui s’y passe. Ils ne voient pas les recherches, les idées, les expérimentations, les échecs », a-t-elle expliqué, ajoutant que l’événement permettait aux visiteurs d’interagir directement avec le processus artistique.

« Entre l’atelier et l’œuvre finale, il y a un grand espace où nous pouvons nous rencontrer, partager nos idées, où naissent les amitiés et la communauté. Je crois que c’est la vie elle-même, où les gens se connectent, parlent d’art et apprennent à se connaître face à face, pas seulement en voyant mon travail et mon nom sur un titre », a-t-elle poursuivi.

Elle a décrit la soirée comme un espace permettant aux visiteurs de toucher et d’expérimenter les recherches derrière chaque œuvre, « une tranche de la pratique de chacun dans son atelier ».

Qari a ajouté : « Je pense que c’est un bel espace pour que les gens se réunissent et aient réellement une conversation sur la vie qui imite l’art qui imite la vie. Nous voyons tous le travail des autres en exposition, mais nous ne connaissons pas vraiment les sentiments derrière ces œuvres. »

Elle a conclu : « Tout ce que nous créons provient de quelque chose dans nos vies : des histoires, des sentiments, des rêves, des peurs, des échecs. C’est une opportunité intime de créer un lien authentique entre les gens et de s’inspirer mutuellement. Utiliser la création d’autrui comme muse pour ce que nous vivons, pour savoir que nous ne sommes pas seuls. N’est-ce pas là le but de l’art et de la poésie, après tout ? »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com