Israël ne remplit «aucune» de ses obligations légales en tant que puissance occupante, avertit le chef de l'ONU

Des Palestiniens reçoivent de l'aide alimentaire d'un centre de distribution de l'UNRWA dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, le 3 mars 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de l'aide alimentaire d'un centre de distribution de l'UNRWA dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, le 3 mars 2025. (AFP)
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Publié le Mercredi 09 avril 2025

Israël ne remplit «aucune» de ses obligations légales en tant que puissance occupante, avertit le chef de l'ONU

  • Gaza est un "champ de bataille" et les civils sont pris dans une "boucle de mort sans fin", déclare le Secrétaire général Antonio Guterres.
  • La Cisjordanie pourrait sombrer dans une crise similaire si des mesures urgentes ne sont pas prises pour protéger les civils, mettre fin à la déshumanisation et rétablir la paix, ajoute-t-il.

NEW YORK : Le Secrétaire général de l'ONU a évoqué mardi plusieurs dispositions de la Quatrième Convention de Genève pour rappeler aux autorités israéliennes les obligations "sans équivoque" d'une puissance occupante en vertu du droit international.

Les obligations soulignées par Antonio Guterres comprennent la garantie du bien-être de la population civile, l'approvisionnement en nourriture et en médicaments, et le maintien des services de santé publique.

"Rien de tout cela ne se produit aujourd'hui", a-t-il déclaré. "Aucune aide humanitaire ne peut entrer à Gaza. Aux points de passage, les vivres, les médicaments et les abris s'accumulent et les équipements vitaux sont bloqués.

S'adressant aux journalistes à New York, le chef de l'ONU a décrit la situation actuelle de Gaza comme une impasse "totalement intolérable" au regard du droit international et de l'histoire.

Il a également averti que la situation en Cisjordanie pourrait dégénérer en une crise similaire si des mesures urgentes n'étaient pas prises pour protéger les civils, mettre fin à la déshumanisation et rétablir la paix.

M. Guterres a appelé à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza et au rétablissement d'un accès humanitaire total. Cela fait plus d'un mois que l'aide n'est pas entrée dans le territoire, a-t-il ajouté, ce qui aggrave une crise humanitaire déjà dévastatrice.

"Plus d'un mois entier s'est écoulé sans qu'une seule goutte d'aide ne parvienne à Gaza", a-t-il déclaré. "Pas de nourriture. Pas de carburant. Pas de médicaments. Pas de fournitures commerciales. Alors que l'aide s'est tarie, les vannes de l'horreur se sont rouvertes".

A Palestinian girl struggles as she and others try to get donated food at a distribution center in Beit Lahiya in the northern Gaza Strip. (AP)
A Palestinian girl struggles as she and others try to get donated food at a distribution center in Beit Lahiya in the northern Gaza Strip. (AP)

M. Guterres a condamné les propositions des autorités israéliennes visant à introduire des "mécanismes d'autorisation" pour l'acheminement de l'aide, qui risquent de renforcer le contrôle et de "limiter cruellement l'aide, jusqu'à la dernière calorie et au dernier grain de farine".

Il a déclaré que l'ONU "ne participera à aucun arrangement qui ne respecte pas pleinement les principes humanitaires : humanité, impartialité, indépendance et neutralité".

Il a averti que "la situation à Gaza est devenue un champ de bataille" et que les civils sont pris au piège dans une "boucle mortelle sans fin" en raison du blocus sur la nourriture, les médicaments, le carburant et d'autres fournitures essentielles.

"Les cessez-le-feu fonctionnent", a déclaré M. Guterres. "Pendant ce cessez-le-feu (entre janvier et mars de cette année), les organisations humanitaires ont réussi à acheminer une aide essentielle, notamment des vivres et des médicaments, à Gaza. Les armes se sont tues, les obstacles ont été levés, les pillages ont cessé et nous avons pu livrer des fournitures vitales dans pratiquement toutes les parties de la bande de Gaza.

"Tout cela a pris fin avec la rupture du cessez-le-feu. Les familles palestiniennes de Gaza et les familles des otages en Israël ont perdu espoir".

António Guterres s'est dit profondément préoccupé par la poursuite de la détention d'otages par le Hamas et d'autres groupes militants à Gaza. Il a rencontré les familles des otages lundi et a réitéré son appel à leur libération immédiate.

"Les points de passage vers Gaza étant fermés et l'aide bloquée, la sécurité est en lambeaux et notre capacité d'intervention est réduite à néant", a-t-il poursuivi.

Il a réitéré la déclaration faite lundi par les organisations humanitaires de l'ONU, qui ont déclaré dans un communiqué commun que "les affirmations selon lesquelles il y a maintenant suffisamment de nourriture pour nourrir tous les Palestiniens de Gaza sont loin de la réalité sur le terrain, et les produits de base sont extrêmement bas".

M. Guterres a déclaré : "Nous devons nous en tenir à nos principes fondamentaux : "Nous devons nous en tenir à nos principes fondamentaux. Il est temps de mettre fin à la déshumanisation, de protéger les civils, de libérer les otages, de garantir une aide vitale et de renouveler le cessez-le-feu.

"Le monde est peut-être à court de mots pour décrire la situation à Gaza, mais nous ne fuirons jamais la vérité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Israël: des manifestants réclament un accord sur les otages en amont d'une réunion du gouvernement

Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée.  A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages. (AFP)
Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée. A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages. (AFP)
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  • Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne
  • "Nous exigeons que nos dirigeants s'assoient à la table des négociations et n'en bougent pas tant qu'un accord n'aura pas été trouvé", résume Hagit Chen, dont le fils a été enlevé

TEL-AVIV: Des centaines de manifestants ont bloqué la circulation aux abords de Tel-Aviv tôt mardi matin pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages, en amont d'une réunion du cabinet de sécurité prévue dans la soirée.

A l'entrée nord de la métropole côtière, un photographe de l'AFP a vu environ 400 personnes arrêter les voitures, brandissant des drapeaux israéliens et des photos des otages.

D'autres manifestants se sont rassemblés près d'une antenne locale de l'ambassade américaine, ainsi que devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l'AFP et les médias israéliens.

Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l'attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l'armée israélienne.

"Nous exigeons que nos dirigeants s'assoient à la table des négociations et n'en bougent pas tant qu'un accord n'aura pas été trouvé", résume Hagit Chen, dont le fils a été enlevé, cité par un communiqué du Forum des familles, la plus importante association de proches d'otages.

L'ordre du jour de la réunion du cabinet de sécurité n'a pas été officiellement annoncé, mais selon les médias locaux, il devrait discuter d'une reprise des négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages.

La semaine dernière, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné l'ouverture de négociations pour libérer tous les otages, quelques jours après l'aval donné par le Hamas à une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats Unis.

Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de la ville de Gaza, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien.

Début août, le cabinet avait approuvé un plan en ce sens, ravivant les craintes sur le sort des otages et déclenchant une nouvelle vague de manifestations, qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes.

L'attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

L'offensive de représailles israélienne a fait au moins 62.744 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l'ONU, et provoqué un désastre humanitaire.

 


Gaza: le fonds souverain norvégien se désengage de Caterpillar en raison de «violations des droits humains»

"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué. (AFP)
"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué. (AFP)
  • Le Fonds souverain norvégien, le plus riche au monde, a déclaré lundi avoir cédé ses parts dans le groupe américain d'engins de chantier Caterpillar, évoquant des violations des droits humains à Gaza
  • Alimenté par les énormes revenus énergétiques de la Norvège, ce fonds est le plus important au monde, avec une valeur de près de 2.000 milliards de dollars et des investissements dans plus de 8.600 entreprises à travers le globe

OSLO: Le Fonds souverain norvégien, le plus riche au monde, a déclaré lundi avoir cédé ses parts dans le groupe américain d'engins de chantier Caterpillar, évoquant des violations des droits humains à Gaza.

"Il ne fait aucun doute que les produits Caterpillar sont utilisés pour commettre des violations généralisées et systématiques du droit international humanitaire", dans le territoire en guerre depuis près de deux ans, a souligné le Fonds dans un communiqué.

Propriété de la Banque centrale de Norvège, le Fonds a précisé avoir agi sur recommandation de son Conseil d'éthique, qui a fait valoir que "les bulldozers fabriqués par Caterpillar sont utilisés par les autorités israéliennes pour la destruction illégale généralisée de biens palestiniens".

Il a ajouté que la société n'avait "mis en œuvre aucune mesure pour empêcher une telle utilisation".

Caterpillar n'a pas immédiatement répondu à une demande de l'AFP pour commenter ces informations.

Alimenté par les énormes revenus énergétiques de la Norvège, ce fonds est le plus important au monde, avec une valeur de près de 2.000 milliards de dollars et des investissements dans plus de 8.600 entreprises à travers le globe.

Il figurait parmi les dix principaux actionnaires de Caterpillar, détenant 1,2% de son capital, soit 2,4 milliards de dollars.

Le Fonds a déclaré s'être également retiré de cinq banques israéliennes accusée d'avoir financé la construction de colonies illégales en Cisjordanie occupée par Israël, First International Bank of Israel, FIBI Holdings, Bank Leumi Le-Israel, Mizrahi Tefahot et Bank Hapoalim.

Début août, le Fonds avait déjà annoncé se désengager de 11 entreprises israéliennes pour leur implication dans la guerre à Gaza, consécutive à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Le Hezbollah suspend les manifestations à Beyrouth dans l'attente des discussions de Barrack sur la décision concernant les armes

L'ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, Thomas Barrack, s'exprime après avoir rencontré le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, à Beyrouth, au Liban, le 21 juillet 2025. (Reuters)
L'ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, Thomas Barrack, s'exprime après avoir rencontré le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, à Beyrouth, au Liban, le 21 juillet 2025. (Reuters)
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  • Cette décision est intervenue quelques heures après que les deux groupes aient appelé "les travailleurs et leurs syndicats" à se rassembler mercredi après-midi sur la place Riyad Al-Solh, au cœur de Beyrouth
  • L'appel à descendre dans la rue et l'annonce de son report sont intervenus à la veille de rencontres cruciales avec l'émissaire américain Thomas Barrack

BEYROUTH : Le Hezbollah et son allié, le Mouvement Amal, ont retiré l'invitation conjointe lancée lundi à leurs partisans à descendre dans la rue pour protester contre une décision du gouvernement limitant la possession d'armes à l'État libanais.

Cette décision est intervenue quelques heures après que les deux groupes eurent appelé "les travailleurs et leurs syndicats" à se rassembler mercredi après-midi sur la place Riyad Al-Solh, au cœur de Beyrouth, à quelques mètres du siège du gouvernement, pour dénoncer la décision du cabinet et défendre "le caractère sacré de la résistance et de son arme noble", une décision qu'ils ont qualifiée de "contraire à l'intérêt national suprême et à la formule de la coexistence".

L'appel à descendre dans la rue et l'annonce ultérieure de son report sont intervenus à la veille de réunions cruciales avec l'envoyé américain Thomas Barrack, qui est attendu à Beyrouth mardi pour transmettre la réponse d'Israël à une proposition américano-libanaise sur la mise en œuvre des conditions du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. La suspension des manifestations indique que le Hezbollah et Amal attendent l'issue des discussions avec Barrack avant d'intensifier leur opposition à la décision du gouvernement.

Une source ministérielle a déclaré à Arab News que "des communications ont eu lieu entre les décideurs, y compris le président du Parlement Nabih Berri, l'architecte de l'accord de cessez-le-feu, et ont conclu qu'il n'était pas permis de devancer l'arrivée de Barrack à Beyrouth et les réponses israéliennes qu'il pourrait apporter, ni de devancer la prochaine session du Conseil des ministres, au cours de laquelle l'armée libanaise doit présenter son plan de retrait des armes illégales".

M. Barrack, qui a jusqu'à présent adopté une approche "progressive" dans ses efforts diplomatiques, a rencontré le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv le week-end dernier. Le bureau de ce dernier a déclaré lundi qu'"Israël réduira progressivement sa présence au Liban si les forces de sécurité libanaises prennent des mesures pour désarmer le Hezbollah".

Le bureau de M. Netanyahu a déclaré dans un communiqué que Tel Aviv "apprécie les mesures prises par le Liban concernant la restriction des armes d'ici la fin de l'année, et considère cette décision comme fondamentale et comme une occasion pour le Liban de retrouver sa souveraineté et de mettre en place ses institutions".

"Israël prendra des mesures réciproques, y compris une réduction progressive de la présence de l'armée israélienne, en coordination avec les États-Unis.

La déclaration ajoute que "le moment est venu de travailler avec le Liban dans un esprit de coopération en vue de désarmer le Hezbollah. Israël est prêt à soutenir le Liban dans ses efforts pour désarmer le Hezbollah et à travailler ensemble à un avenir plus sûr et plus stable pour les deux pays".

La radio de l'armée israélienne a rapporté que Tel Aviv a accepté un "retrait progressif" des cinq points situés le long de la frontière avec le Liban, "à condition que le désarmement du Hezbollah commence", et que ces positions ne font pas partie de l'accord de cessez-le-feu, mais plutôt d'un fait accompli imposé par Israël, qui établira ces positions.

Depuis la fin de la guerre entre le Hezbollah et Israël en octobre, le Liban a exigé à plusieurs reprises le retrait d'Israël de cinq collines stratégiques de la zone frontalière qu'il a occupées lors de sa dernière guerre terrestre contre le groupe, la fin des agressions contre le Liban, la libération des prisonniers et la reconstruction de la région frontalière brûlée.

La décision du gouvernement libanais de restreindre le contrôle des armes à l'État a suscité des tensions internes au cours des deux dernières semaines, particulièrement évidentes entre le Hezbollah, d'une part, et le président et le premier ministre, d'autre part.

La semaine dernière, le secrétaire général du Hezbollah, Sheikh Naim Qassem, a menacé de descendre dans la rue en réponse à la décision du gouvernement. À la mi-août, il a déclaré que le Hezbollah "ne rendra pas ses armes" et que le parti "mènera une bataille, si nécessaire", menaçant qu'"il n'y aura pas de vie pour le Liban" si le gouvernement affronte le groupe. Il a mis en garde contre le risque de désordre et de guerre civile si le Hezbollah était désarmé. Cette prise de position a suscité des réactions internes de condamnation.

Au cours des dernières 48 heures, le Hezbollah, par l'intermédiaire de ses militants sur les médias sociaux, a fait circuler des informations provenant de sources non précisées concernant "l'intention d'Israël d'établir une zone tampon dans le sud du Liban englobant 14 villages", accompagnées d'une carte utilisée par Israël dans ses opérations sur le terrain dans la région.

Toutefois, le président libanais Joseph Aoun s'est empressé de démentir ces allégations dimanche soir, affirmant que "le Liban n'a pas été officiellement informé de quoi que ce soit qui ait circulé au sujet de l'établissement d'une zone tampon". M. Aoun a souligné "l'importance de renouveler (le mandat) des forces de la FINUL, jusqu'à ce que la résolution 1701 soit pleinement mise en œuvre, y compris le retrait d'Israël des territoires qu'il contrôle, la libération des détenus et le déploiement complet de l'armée libanaise jusqu'à la frontière internationalement reconnue".

L'écrivain politique Ali Al-Amin a déclaré à Arab News que "le Hezbollah évolue sans horizon politique. Chaque prise de position de ses responsables, la dernière en date étant l'appel à descendre dans la rue, conduit à une nouvelle perte de prestige du parti et l'enferme dans une situation difficile après l'autre".

Al-Amin estime que "par calcul politique, le Hezbollah est un perdant et peut devenir une cible facile tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. S'il reste attaché à ces positions inconsidérées, les pertes s'étendront dans son propre environnement, et de nombreux chiites pourraient plus tard désavouer ses actions".

La première phase de la remise des armes des camps de réfugiés palestiniens à l'armée libanaise a débuté jeudi dernier, marquant le début d'un processus qui se déroulera par étapes au cours des prochaines semaines.

Lundi, des avions de reconnaissance israéliens ont violé l'espace aérien de Beyrouth et de sa banlieue sud.