Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
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Publié le Mercredi 01 octobre 2025

Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

  • Grâce à des innovations en Beauty Tech et des campagnes ciblées pour les jeunes, l’Arabie saoudite devient un centre d’innovation pour le groupe dans la région SAPMENA
  • L’Oréal soutient 8 765 emplois et a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes d’impact social en Arabie saoudite, selon une nouvelle étude Asterès

RIYAD: Alors que l’Arabie saoudite accélère sa transformation sous l’impulsion de la Vision 2030, l’industrie de la beauté ne fait pas que suivre le rythme – elle contribue activement à cette dynamique. En première ligne : L’Oréal, dont la nouvelle étude d’impact socio-économique, menée par le cabinet Asterès, révèle un engagement fort à façonner l’avenir de la beauté.

À l’occasion de la présentation des résultats, Vismay Sharma, Président de L’Oréal SAPMENA (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique du Nord), a partagé, dans un entretien accordé  à Arab News en français, sa vision d’une Arabie saoudite devenue un épicentre mondial de l’innovation beauté, de la transformation digitale et de l’autonomisation des jeunes. 

« L’Arabie saoudite est l’un des marchés de la beauté les plus dynamiques et à la croissance la plus rapide au monde. L'Oréal considère le Royaume comme une pierre angulaire de son avenir, un marché de 2 milliards de dollars avec un immense potentiel de croissance », a déclaré Vismay.

Une puissance beauté ultra-connectée

Avec un taux de pénétration d’internet de 99 % et 134 % de connectivité mobile, l’Arabie saoudite figure parmi les sociétés les plus connectées au monde. Ce socle numérique bouleverse les habitudes de consommation et fait des expériences omnicanales et de la Beauty Tech des standards incontournables.

« Une femme saoudienne utilise en moyenne neuf produits de maquillage par jour – c’est plus que la moyenne de sept produits en Europe », note Vismay.

« Les consommateurs saoudiens sont très connectés et à l’aise avec le numérique, ce qui stimule la croissance du commerce social et l’intérêt pour la beauté tech, » ajoute-t-il.

Des diagnostics capillaires basés sur l’IA aux essais virtuels en réalité augmentée, L’Oréal intègre les technologies les plus innovantes dans le quotidien des consommateurs. Le site web de Lancôme Arabie saoudite propose déjà ces expériences immersives, permettant aux clientes de trouver en ligne leur fond de teint, rouge à lèvres ou mascara idéal.

Un commerce beauté instantané et omnicanal

L’Oréal tire pleinement parti de la révolution numérique pour offrir des expériences beauté premium, tant en ligne qu’en magasin.

« Trois quarts des consommateurs saoudiens achètent leurs produits de beauté à la fois en ligne et en magasin, ce qui reflète cette tendance omnicanale », explique Vismay.

« Nous collaborons avec les principaux acteurs du e-commerce pour créer des expériences exceptionnelles… par exemple, avec noon Minutes, les essentiels beauté peuvent être livrés en seulement 10 minutes. »

Cette synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence également la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional.

Les jeunes au cœur de la transformation beauté

Avec près de 50 % de la population âgée de moins de 30 ans, les jeunes en Arabie saoudite ne sont pas seulement les principaux consommateurs de beauté – ils en sont aussi les futurs acteurs.

« Les consommateurs de la Génération Z redéfinissent les dynamiques culturelles et les tendances de consommation, et exigent des expériences personnalisées et 100 % numériques », précise Vismay.

La campagne “Ramadaniyat” de Garnier, qui a pris la forme d’une émission originale durant le Ramadan, illustre parfaitement comment la marque s’adresse à la nouvelle génération. Côté formation, l’Académie L’Oréal Professionnel de Coiffure a déjà formé plus de 100 femmes saoudiennes, avec pour ambition d’atteindre 1 000 diplômées d’ici 2029.

Impact social : autonomisation, sécurité et science

L’impact de L’Oréal va bien au-delà de l’économie. L’entreprise a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes ciblés sur l’autonomisation des femmes, l’éducation, le développement des compétences, et l'entrepreneuriat.« Nous sommes extrêmement fiers qu’à ce jour, plus de 100 femmes saoudiennes aient déjà été diplômées dans cinq académies à travers le Royaume », a déclaré Vismay.

« Ces programmes soutiennent directement l’objectif de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à augmenter la participation des femmes dans la population active.

Chiffres clés de l’étude d’impact de L’Oréal en Arabie saoudite

  • 8 765 emplois soutenus à travers la chaîne de valeur de L’Oréal
  • 3,2 milliards SAR de ventes générées dans le Royaume
  • 35 000+ personnes impactées par les initiatives sociales
  • 348 tonnes de déchets recyclés grâce au programme Green Beauty de Garnier
  • 100+ femmes saoudiennes diplômées de l’Académie de Coiffure L’Oréal Professionnel
  • 57 femmes scientifiques arabes soutenues, dont 16 en Arabie saoudite dans le cadre du programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science

Un modèle pour l’innovation beauté au-delà des frontières

Le Royaume ne représente pas uniquement un marché pour L’Oréal : il constitue un véritable laboratoire d’innovation, aux retombées régionales et mondiales.

« Portée par la Vision 2030 et des événements comme LEAP, l’Arabie saoudite est un incubateur de premier plan pour l’innovation technologique. Pour L’Oréal, le Royaume est une porte d’entrée stratégique pour déployer l’innovation beauté à grande échelle », souligne Vismay.

La participation de L’Oréal à LEAP 2025, en tant que seule entreprise beauté présente avec plus de 20 innovations pilotées par l’IA, confirme ce rôle de terrain d’essai grandeur nature pour la beauté de demain.

     

    Parmi les initiatives phares

    • Plus de 30 000 personnes formées à la prévention du harcèlement de rue via le programme Stand-Up
    • 600 femmes accompagnées dans le cadre de l’initiative Safe Homes
    • 1 000 patient·es sous chimiothérapie soutenus par Fight With Care
    • 16 scientifiques saoudiennes primées via le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

    « Notre engagement dans le Royaume repose sur la conviction que performance économique et impact positif doivent aller de pair », a conclu Laurent Duffier, Directeur Général de L’Oréal Moyen-Orient et L’Oréal Arabie Saoudite.

    Alors que le Royaume poursuit sa reconfiguration économique et sociale, L’Oréal incarne un modèle d’entreprise qui conjugue innovation, inclusion et durabilité — de l’Arabie saoudite au reste du monde.


    Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

    Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
    Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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    • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
    • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

    PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

    En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

    En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

    "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

    Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

    "La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

    A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

    La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

    "Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

    L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

    Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

    Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

    La Chine menacée de droits de douane

    L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

    Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

    Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

    La défense japonaise soutenue

    "Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

    Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

    La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

    A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


    L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

     Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
    Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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    • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
    • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

    RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

    Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


    Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

    Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
    Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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    • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
    • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

    L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

    Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

    Accords gouvernementaux
    1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

    a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

    b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

    c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

    d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

    e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


    2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

    a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

    b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

    c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

    3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

    a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

    b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

    4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

    a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

    b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

    c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

    5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

    a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

    b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

    c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

    6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

    a. Marchés des capitaux

    b. Technologies financières (FinTech)

    c. Normes réglementaires

    d. Institutions financières internationales


    Défense et marchés d'armes
     

    1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

    a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

    b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

    c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

    d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

    Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

    Énergie et nucléaire
    1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

    a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

    b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

    c. Intègre des modalités de financement à long terme.

    2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

    a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

    b. Un accord avec Commonwealth LNG.

    c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

    d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

    Minéraux rares et critiques

    Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

    Structure de propriété :

    Maaden : au moins 51%.

    MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

    Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


    1. Accords gouvernementaux

    a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

    I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

    II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

    III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

    2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

    a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

    b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

    c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

    d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

    e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

    f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


    Investissements et finances publics
    1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

    2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

    3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

    4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

    Partenariats avec le secteur privé
    1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

    a. Baker Hughes

    b. Halliburton.

    2. Entreprises d'investissement et financières
    a. Blackstone Inc.
    b. J.P.Morgan.

    3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

    a. Le divertissement.
    b. Le sport.
    c. Les grands événements.
    d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

    Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.