Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
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Publié le Mardi 30 septembre 2025

Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

  • Grâce à des innovations en Beauty Tech et des campagnes ciblées pour les jeunes, l’Arabie saoudite devient un centre d’innovation pour le groupe dans la région SAPMENA
  • L’Oréal soutient 8 765 emplois et a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes d’impact social en Arabie saoudite, selon une nouvelle étude Asterès

RIYAD: Alors que l’Arabie saoudite accélère sa transformation sous l’impulsion de la Vision 2030, l’industrie de la beauté ne fait pas que suivre le rythme – elle contribue activement à cette dynamique. En première ligne : L’Oréal, dont la nouvelle étude d’impact socio-économique, menée par le cabinet Asterès, révèle un engagement fort à façonner l’avenir de la beauté.

À l’occasion de la présentation des résultats, Vismay Sharma, Président de L’Oréal SAPMENA (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique du Nord), a partagé, dans un entretien accordé  à Arab News en français, sa vision d’une Arabie saoudite devenue un épicentre mondial de l’innovation beauté, de la transformation digitale et de l’autonomisation des jeunes. 

« L’Arabie saoudite est l’un des marchés de la beauté les plus dynamiques et à la croissance la plus rapide au monde. L'Oréal considère le Royaume comme une pierre angulaire de son avenir, un marché de 2 milliards de dollars avec un immense potentiel de croissance », a déclaré Vismay.

Une puissance beauté ultra-connectée

Avec un taux de pénétration d’internet de 99 % et 134 % de connectivité mobile, l’Arabie saoudite figure parmi les sociétés les plus connectées au monde. Ce socle numérique bouleverse les habitudes de consommation et fait des expériences omnicanales et de la Beauty Tech des standards incontournables.

« Une femme saoudienne utilise en moyenne neuf produits de maquillage par jour – c’est plus que la moyenne de sept produits en Europe », note Vismay.

« Les consommateurs saoudiens sont très connectés et à l’aise avec le numérique, ce qui stimule la croissance du commerce social et l’intérêt pour la beauté tech, » ajoute-t-il.

Des diagnostics capillaires basés sur l’IA aux essais virtuels en réalité augmentée, L’Oréal intègre les technologies les plus innovantes dans le quotidien des consommateurs. Le site web de Lancôme Arabie saoudite propose déjà ces expériences immersives, permettant aux clientes de trouver en ligne leur fond de teint, rouge à lèvres ou mascara idéal.

Un commerce beauté instantané et omnicanal

L’Oréal tire pleinement parti de la révolution numérique pour offrir des expériences beauté premium, tant en ligne qu’en magasin.

« Trois quarts des consommateurs saoudiens achètent leurs produits de beauté à la fois en ligne et en magasin, ce qui reflète cette tendance omnicanale », explique Vismay.

« Nous collaborons avec les principaux acteurs du e-commerce pour créer des expériences exceptionnelles… par exemple, avec noon Minutes, les essentiels beauté peuvent être livrés en seulement 10 minutes. »

Cette synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence également la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional.

Les jeunes au cœur de la transformation beauté

Avec près de 50 % de la population âgée de moins de 30 ans, les jeunes en Arabie saoudite ne sont pas seulement les principaux consommateurs de beauté – ils en sont aussi les futurs acteurs.

« Les consommateurs de la Génération Z redéfinissent les dynamiques culturelles et les tendances de consommation, et exigent des expériences personnalisées et 100 % numériques », précise Vismay.

La campagne “Ramadaniyat” de Garnier, qui a pris la forme d’une émission originale durant le Ramadan, illustre parfaitement comment la marque s’adresse à la nouvelle génération. Côté formation, l’Académie L’Oréal Professionnel de Coiffure a déjà formé plus de 100 femmes saoudiennes, avec pour ambition d’atteindre 1 000 diplômées d’ici 2029.

Impact social : autonomisation, sécurité et science

L’impact de L’Oréal va bien au-delà de l’économie. L’entreprise a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes ciblés sur l’autonomisation des femmes, l’éducation, le développement des compétences, et l'entrepreneuriat.« Nous sommes extrêmement fiers qu’à ce jour, plus de 100 femmes saoudiennes aient déjà été diplômées dans cinq académies à travers le Royaume », a déclaré Vismay.

« Ces programmes soutiennent directement l’objectif de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à augmenter la participation des femmes dans la population active.

Chiffres clés de l’étude d’impact de L’Oréal en Arabie saoudite

  • 8 765 emplois soutenus à travers la chaîne de valeur de L’Oréal
  • 3,2 milliards SAR de ventes générées dans le Royaume
  • 35 000+ personnes impactées par les initiatives sociales
  • 348 tonnes de déchets recyclés grâce au programme Green Beauty de Garnier
  • 100+ femmes saoudiennes diplômées de l’Académie de Coiffure L’Oréal Professionnel
  • 57 femmes scientifiques arabes soutenues, dont 16 en Arabie saoudite dans le cadre du programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science

Un modèle pour l’innovation beauté au-delà des frontières

Le Royaume ne représente pas uniquement un marché pour L’Oréal : il constitue un véritable laboratoire d’innovation, aux retombées régionales et mondiales.

« Portée par la Vision 2030 et des événements comme LEAP, l’Arabie saoudite est un incubateur de premier plan pour l’innovation technologique. Pour L’Oréal, le Royaume est une porte d’entrée stratégique pour déployer l’innovation beauté à grande échelle », souligne Vismay.

La participation de L’Oréal à LEAP 2025, en tant que seule entreprise beauté présente avec plus de 20 innovations pilotées par l’IA, confirme ce rôle de terrain d’essai grandeur nature pour la beauté de demain.

     

    Parmi les initiatives phares

    • Plus de 30 000 personnes formées à la prévention du harcèlement de rue via le programme Stand-Up
    • 600 femmes accompagnées dans le cadre de l’initiative Safe Homes
    • 1 000 patient·es sous chimiothérapie soutenus par Fight With Care
    • 16 scientifiques saoudiennes primées via le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

    « Notre engagement dans le Royaume repose sur la conviction que performance économique et impact positif doivent aller de pair », a conclu Laurent Duffier, Directeur Général de L’Oréal Moyen-Orient et L’Oréal Arabie Saoudite.

    Alors que le Royaume poursuit sa reconfiguration économique et sociale, L’Oréal incarne un modèle d’entreprise qui conjugue innovation, inclusion et durabilité — de l’Arabie saoudite au reste du monde.


    YouTube va verser 22 millions de dollars pour solder un contentieux avec Trump

    Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
    Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
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    • Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020
    • Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes

    NEW YORK: YouTube a accepté de verser 22 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites entamées par Donald Trump après la suspension de son compte par la filiale de Google, consécutive à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, selon un document judiciaire publié lundi.

    Le site de vidéos en ligne est la dernière plateforme à s'entendre avec le président américain pour solder un contentieux entamé en juillet 2021, après Meta et X (ex-Twitter).

    Le président américain a posté une capture d'écran sur son réseau Truth Social saluant "une victoire MASSIVE" qui "prouve que la censure de la +Big Tech+ a des conséquences". "YouTube CAPITULE!", se félicite le message montrant un photomontage du président, tout sourire et pouce levé, recevoir un chèque des mains de Neal Mohan, le patron de la plateforme, dans les jardins de la Maison Blanche.

    Les avocats du chef de l'Etat ont indiqué que la somme serait reversée à un trust qui a notamment pour mission de financer la construction d'une gigantesque salle de bal à la Maison Blanche.

    Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020.

    Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes.

    YouTube n'avait rétabli le compte de Donald Trump qu'en mars 2023.

     "Capitulation" 

    Également accusés par Donald Trump d'avoir injustement fermé son compte, Meta (Facebook) avait consenti fin janvier 2025 à s'acquitter de 21 millions de dollars pour éviter un procès, imité, quelques semaines plus tard, par X, à hauteur de 10 millions.

    La filiale de Google, qui appartient lui-même au groupe Alphabet, n'a reconnu aucun tort et ne s'est pas engagée à une action corrective.

    Elle s'évite ainsi un procès, dont la date n'avait pas encore été fixée.

    L'observatoire des médias Media Matters voit dans la décision de YouTube une "capitulation honteuse et de courte vue".

    "Se soumettre sans raison maintenant revient à encourager Trump et ses efforts visant à étouffer les voies dissidentes en mettant au pas les médias et les plateformes en ligne", a ajouté Angelo Carusone, le président de cette association classée à gauche.

    La série continue 

    De nombreux juristes ont en effet estimé, depuis l'assignation, que les arguments juridiques de Donald Trump étaient insuffisants pour envisager une décision favorable au président devant un tribunal.

    YouTube, Meta ou X étant des entreprises privées, disaient-ils, rien ne les empêche de réguler le contenu qui est publié ou non sur leurs plateformes, ce principe primant sur celui d'une possible atteint à la liberté d'expression.

    Outre Meta et X, la transaction avec YouTube intervient après des accords amiables entre le président américain et plusieurs groupes de médias poursuivis par Donald Trump.

    En juillet, CBS s'est engagé à débourser 16 millions de dollars pour clore une procédure liée à une interview de l'ancienne candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Kamala Harris, en pleine campagne.

    Donald Trump reprochait à la chaîne d'avoir édité un passage de l'entretien dans lequel l'ex-vice-présidente répondait de façon "incohérente".

    En décembre, ABC, déjà, avait accepté de régler un autre contentieux aussi initié par le milliardaire républicain, en déboursant 15 millions de dollars.

    Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier.

    Figurent notamment parmi eux les personnalités conservatrices Austen Fletcher et Naomi Wolf, qui relaient régulièrement des théories conspirationnistes.


    Le secteur culturel saoudien attire 500 M$ d’IDE et 1 700 investisseurs étrangers, selon Al-Falih

    Le rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas, avec le ministre de l'investissement, Khalid Al-Falih, et Faisal Alibrahim, ministre saoudien de l'économie et de la planification. (AN)
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    • Le secteur culturel saoudien a attiré 500 millions de dollars d’investissements étrangers et 1 700 investisseurs internationaux
    • Le Royaume veut tripler la contribution économique du secteur culturel d’ici 2030

    RIYAD: Le secteur culturel d’Arabie saoudite a attiré 500 millions de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) et 1 700 investisseurs non-saoudiens, a révélé l’un des principaux ministres du Royaume.

    Prenant la parole lors de la première Conférence sur l’investissement culturel à Riyad, le ministre de l’Investissement Khalid Al-Falih a souligné l’accélération de la transformation du Royaume en un pôle culturel mondial.

    « Nous avons aujourd’hui plus de 50 000 investisseurs en Arabie saoudite — nationaux et internationaux — classés comme investisseurs dans les domaines culturels et créatifs », a-t-il déclaré.

    Lors du premier panel de la conférence, modéré par le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas, le ministre a exposé la croissance rapide de l’économie culturelle.

    « Je peux vous dire qu’il y a six ou sept ans, nous partions de zéro. Aujourd’hui, nous avons dépassé les 500 millions de dollars d’IDE dans le secteur culturel rien que l’an dernier. La croissance s’accélère, à deux chiffres », a-t-il précisé.

    Il a également souligné qu’une part significative de ces investissements provenait de l’étranger :

    « Je suis heureux d’annoncer que nous comptons 1 700 investisseurs internationaux dans les domaines de la culture, de la création, des arts, de l’événementiel, du divertissement et de tout ce que nous englobons dans cette large définition de la culture. »

    Organisée par le ministère de la Culture au Centre culturel du roi Fahd, la conférence a attiré des investisseurs, des leaders culturels et des décideurs du monde entier. L’événement vise à positionner le Royaume comme une destination majeure pour l’investissement culturel, un pilier clé de la Vision 2030 pour la diversification économique.

    Le ministre Al-Falih a présenté l’investissement culturel comme essentiel à l’identité et à l’attractivité du pays :

    « Un pays sans âme, c’est un pays qui n’existe pas. Personne ne voudra venir le visiter. » Il a ajouté que « Riyad et le Royaume sont devenus des centres culturels », citant le Riyadh Season comme exemple emblématique.

    Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du Programme de la qualité de vie de la Vision 2030, qui vise à enrichir l’offre culturelle, les loisirs et le cadre de vie général.

    Dans le même esprit, le ministre de l’Économie et de la Planification, Faisal Alibrahim, a souligné la priorité stratégique du secteur :

    « Pour le Royaume, il s’agit d’un élément clé de la première vague de diversification économique à laquelle nous assistons », a-t-il déclaré.

    Le ministre a révélé que le secteur culturel emploie déjà environ 235 000 personnes, avec pour objectif de tripler sa contribution à l’économie d’ici 2030, en s’appuyant largement sur les exportations.

    Les deux ministres ont présenté un modèle de croissance collaboratif. Al-Falih a décrit une approche en triangle : les investisseurs privés, le soutien public, l’investissement direct de l’État, ainsi que l’implication de la société civile.

    Il a indiqué que 40 opportunités d’investissement culturel ont déjà été développées et sont disponibles sur la plateforme Invest Saudi.

    Faisal Alibrahim a souligné que, dans les premières années de la Vision 2030, les dépenses culturelles ont été aussi importantes, voire plus importantes que les postes budgétaires traditionnels.

    Il a également lié le développement culturel à l’image du Royaume à l’international :

    « Les gens se souviennent de la générosité, et aujourd’hui, ils constatent une amélioration de l’expérience utilisateur dans les interactions avec le Royaume. »

    Le ministre a insisté sur la nécessité d’impliquer des entrepreneurs, pas seulement des grands groupes. Il a cité la Corée du Sud comme modèle, rappelant comment sa diversification rapide a dopé ses exportations culturelles, un levier de soft power qui a même poussé des Saoudiens à apprendre la langue.

    Selon la Banque de Corée, les exportations de propriété intellectuelle du pays (musique, cinéma, jeux) ont plus que triplé en dix ans, atteignant 9,85 milliards de dollars en 2024.

    Avec plus de 38 panels sur deux jours, la Conférence sur l’investissement culturel marque une étape majeure dans la stratégie saoudienne visant à faire du secteur culturel un moteur économique et à renforcer sa présence culturelle sur la scène mondiale.

    Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


    TotalEnergies vend des actifs solaires en Amérique du Nord et recevra 950 millions de dollars

    TotalEnergies vise une rentabilité des capitaux employés moyens de 12% dans l'électricité, un niveau s'approchant de celui de ses activités d'hydrocarbures. (AFP)
    TotalEnergies vise une rentabilité des capitaux employés moyens de 12% dans l'électricité, un niveau s'approchant de celui de ses activités d'hydrocarbures. (AFP)
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    • "La transaction porte sur 6 centrales solaires représentant une capacité totale de 1,3 gigawatt, ainsi que 41 installations de production (...) totalisant 140 mégawatts, principalement aux États-Unis"
    • A l'issue de l'opération et "grâce au refinancement bancaire en cours de finalisation", TotalEnergies recevra 950 millions de dollars.

    PARIS: Le géant pétro-gazier français TotalEnergies a annoncé lundi céder la moitié d'un portefeuille principalement composé de centrales solaires en Amérique du Nord à un fonds d'investissement américain, opération qui lui permettra d'engranger 950 millions de dollars.

    "La transaction porte sur 6 centrales solaires représentant une capacité totale de 1,3 gigawatt, ainsi que 41 installations de production (...) totalisant 140 mégawatts, principalement aux États-Unis. L'électricité produite par ces projets a déjà été vendue à des tiers ou sera commercialisée par TotalEnergies", détaille le groupe français dans un communiqué.

    A l'issue de l'opération et "grâce au refinancement bancaire en cours de finalisation", TotalEnergies recevra 950 millions de dollars. Le groupe continuera à opérer les actifs qu'il conservera.

    "Cette transaction s'inscrit pleinement dans notre stratégie, car elle valorise des actifs récemment mis en service et renforce la rentabilité de notre activité Integrated Power", a déclaré Stéphane Michel, directeur de la branche "Gas, Renewables et Power", cité dans le communiqué.

    TotalEnergies vise une rentabilité des capitaux employés moyens de 12% dans l'électricité, un niveau s'approchant de celui de ses activités d'hydrocarbures.

    Le groupe explique vendre "jusqu'à 50% de ses actifs renouvelables une fois qu'ils atteignent leur date de mise en service commerciale (COD) et qu'ils sont dérisqués" afin de "maximiser la valeur de son portefeuille et de gérer les risques".

    A la suite d'une décision du conseil d'administration de TotalEnergies mercredi, les actions TotalEnergies pourront s'échanger sur deux places différentes, Euronext à Paris et le New York Stock Exchange aux Etats-Unis. Aucun calendrier n'a été précisé.