Négociations sur Gaza: le Hamas évoque «un esprit d'optimisme»

Le Hamas a évoqué mercredi "un esprit d'optimisme" dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et libérer les otages retenus dans la territoire palestinien. (AFP)
Le Hamas a évoqué mercredi "un esprit d'optimisme" dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et libérer les otages retenus dans la territoire palestinien. (AFP)
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Publié le Mercredi 08 octobre 2025

Négociations sur Gaza: le Hamas évoque «un esprit d'optimisme»

  • Ces discussions se tiennent dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans l'est de l'Egypte, deux ans après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023
  • "Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d'optimisme prévaut parmi tous les participants"

LE CAIRE: Le Hamas a évoqué mercredi "un esprit d'optimisme" dans les négociations indirectes avec Israël pour parvenir à un accord visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et libérer les otages retenus dans la territoire palestinien.

Ces discussions se tiennent dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans l'est de l'Egypte, deux ans après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

"Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d'optimisme prévaut parmi tous les participants", a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un des dirigeants du Hamas participant aux discussions.

Il a ajouté à l'AFP que son mouvement avait échangé avec Israël "des listes de prisonniers à libérer", en faisant référence aux otages retenus dans Gaza et aux Palestiniens détenus par Israël susceptibles de faire partie de l'échange de prisonniers.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a également indiqué avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages "très encourageants".

Les négocations reposent sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain Donald Trump, qui prévoit, outre l'échange otages-prisonniers, un cessez-le-feu, le retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.

"Réelle chance" 

Selon Al-Qahera News, média proche des services de renseignement égyptiens, Ron Dermer, un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, est arrivé à Charm el-Cheikh, ainsi que la délégation américine dorogée par l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président, Jared Kushner.

La session plénière doit débuter "bientôt", a annoncé la même source en début d'après-midi.

Les émissaires américains sont venus "avec une forte volonté (...) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre", a indiqué M. Sissi.

Le président égyptien a dit avoir invité, en cas d'accord, le président américain pour "assister à sa signature".

Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est un autre médiateur avec l'Egypte, devait également se rendre mercredi en Egypte, selon la diplomatie qatarie.

Tout comme une délégation turque emmenée par le chef des services de renseignement Ibrahim Kalin, selon l'agence turque Anadolu.

La Turquie entretient des relations étroites avec le Hamas. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé mercredi que Donald Trump avait "expressément demandé" à Ankara de convaincre le Hamas de négocier la paix avec Israël.

Donald Trump a évoqué mardi une "réelle chance" de parvenir à un accord.

Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis jouent le rôle de médiateurs dans la guerre, mais leurs efforts ont jusqu'à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable.

Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d'otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.

Le Hamas a manifesté son accord de principe au plan Trump mais plusieurs points restent en suspens.

Mardi, jour du 2e anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre, en citant la libération de "tous les otages" et "la destruction du pouvoir du Hamas".

"Garanties" 

Présent en Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des "garanties" de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza "finira une fois pour toutes". "Nous ne faisons pas confiance" à Israël, a-t-il dit.

Selon une source palestinienne proche des négociateurs du Hamas, "de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes".

Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l'offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n'a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition.

M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l'armée.

En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.

L'ONU a déclaré l'état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu'Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.


«Inside Gaza» : le quotidien des journalistes de l'AFP sous les bombes

Couvrir la guerre à Gaza tout en voyant sa vie partir en fumée devant son objectif : le documentaire "Inside Gaza" raconte l'histoire des journalistes de l'AFP bloqués dans le territoire palestinien pendant les premiers mois de l'offensive israélienne. (AFP)
Couvrir la guerre à Gaza tout en voyant sa vie partir en fumée devant son objectif : le documentaire "Inside Gaza" raconte l'histoire des journalistes de l'AFP bloqués dans le territoire palestinien pendant les premiers mois de l'offensive israélienne. (AFP)
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  • Il retrace leur quotidien à partir du 7 octobre 2023, jour de l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de plus de 1.200 personnes côté israélien, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles, puis de l'offensive israélienne qui a suivi
  • Jour après jour, ils documentent l'horreur vécue par les habitants de ce territoire où plus de 67.000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées

PARIS: Couvrir la guerre à Gaza tout en voyant sa vie partir en fumée devant son objectif : le documentaire "Inside Gaza" raconte l'histoire des journalistes de l'AFP bloqués dans le territoire palestinien pendant les premiers mois de l'offensive israélienne.

Le film, réalisé par la journaliste indépendante Hélène Lam Trong, doit être projeté jeudi à l'occasion du prix Bayeux des correspondants de guerre, en Normandie (nord de la France), en présence de six des sept journalistes permanents de l'AFP qui ont couvert le début du conflit dans la bande de Gaza, avant une diffusion sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte le 2 décembre.

Il retrace leur quotidien à partir du 7 octobre 2023, jour de l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de plus de 1.200 personnes côté israélien, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles, puis de l'offensive israélienne qui a suivi.

Jour après jour, ils documentent l'horreur vécue par les habitants de ce territoire où plus de 67.000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.

"J'avais envie d'expliquer quel est ce métier qui se fait avant tout sur le terrain", a expliqué à l'AFP Hélène Lam Trong, la réalisatrice de ce film coproduit par Factstory - une filiale de l'AFP dédiée à la production de documentaires -, Arte et la RTBF.

Pour ce film, elle a utilisé quasiment exclusivement des images de l'AFP, prises en grande partie par les journalistes qui y témoignent.

"Défiance" 

Les images d'enfants blessés, sous le choc, de personnes enterrées sous les gravats ou de linceuls deviennent leur quotidien. Sans relève, puisque aucun journaliste étranger n'est autorisé à entrer dans la bande de Gaza pour les relayer.

"Ce sont des journalistes aguerris qui ont une cinquantaine d'années, et ils savent garder leur rigueur dans des conditions d'extrême urgence et d'inconfort", a décrit la réalisatrice, qui a mené de longs entretiens avec eux une fois qu'ils ont réussi à quitter Gaza début 2024.

Pourtant, leur parole est constamment remise en question. Comme lorsque les groupes d'influence pro-israéliens affirment qu'une photo prise par Mohammed Abed montrant un enfant mort dans un linceul enlacé par son père est en réalité celle d'une poupée.

Le journaliste raconte qu'il est alors sommé par plusieurs médias occidentaux d'apporter des preuves de la mort de l'enfant.

"On a rarement vu autant de remise en question d'informations diffusées par des journalistes expérimentés", a souligné Hélène Lam Trong. "Les journalistes palestiniens ont fait face au degré ultime de la défiance à l'égard des médias".

Journalistes visés 

Le choix des images a été minutieux, la réalisatrice précisant avoir opéré un tri pour éliminer les séquences les plus choquantes du film, qui en comporte pourtant un certain nombre. Ce que nous montrons est "très, très, en dessous de la réalité", a-t-elle insisté.

Les sept journalistes de l'AFP et leurs familles ont été évacués entre février et avril 2024. Ils vivent aujourd'hui à Doha, au Caire ou à Londres, et font face à des troubles de stress post-traumatique. L'AFP travaille désormais avec une dizaine de pigistes à Gaza.

"Le propos du film, c'est d'arriver à s'interroger sur le rôle des journalistes", menacés partout dans le monde et particulièrement à Gaza où la presse est constamment prise pour cible, a déclaré de son côté Yann Ollivier, producteur du film et responsable de la cellule documentaire de Factstory, interrogé par l'AFP.

"J'espère que les gens qui se permettent d'affirmer qu'il n'y a pas de journalistes à Gaza seront obligés après avoir vu ce film de reconnaître qu'il y en a et qu'ils ont pour éthique de faire du journalisme factuel", a-t-il ajouté.

Selon le Comité pour la protection des journalistes et Reporters sans frontières, environ 200 journalistes ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


Le Hamas veut la libération du détenu Marwan Barghouthi 

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  • Al-Qahera News a annoncé le début des discussions par l'intermédiaire de l'Egypte sur "les listes des prisonniers palestiniens censés être libérés des prisons israéliennes conformément à l'accord d'échange"
  • Parmi les noms des prisonniers mentionnés dans la liste figurent celui de Marwan Barghouthi ainsi que ceux de figures palestiniennes, Ahmad Saadat, Hassan Salamé et Abbas Al-Sayyed, selon la même source

LE CAIRE: Le Hamas a réclamé la libération de Marwan Barghouthi, le plus célèbre détenu palestinien, dans le cadre des discussions indirectes mardi avec Israël sur la liste des prisonniers palestiniens devant être relâchés en échange des otages israéliens, selon un média d'Etat égyptien.

Depuis lundi, ces pourparlers ont lieu dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, sur la base du plan du président américain Donald Trump qui prévoit un cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre en échange de prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.

Al-Qahera News a annoncé le début des discussions par l'intermédiaire de l'Egypte sur "les listes des prisonniers palestiniens censés être libérés des prisons israéliennes conformément à l'accord d'échange".

Parmi les noms des prisonniers mentionnés dans la liste figurent celui de Marwan Barghouthi ainsi que ceux de figures palestiniennes, Ahmad Saadat, Hassan Salamé et Abbas Al-Sayyed, selon la même source.

Ancien haut cadre du parti palestinien Fatah condamné à la perpétuité pour meurtres, Marwan Barghouthi a été arrêté en 2002 par Israël et condamné en 2004. Il est considéré comme un "terroriste" par Israël qui lui a infligé cinq peines de prison à perpétuité pour meurtres, pour son rôle dans la seconde Intifada (soulèvement palestinien entre 2000-2005).

Mais il est qualifié par ses partisans de "Mandela de Palestine", et reste une personnalité politique très populaire dans les Territoires palestiniens selon des sondages locaux.

Dimanche, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé sa volonté de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza et de procéder à un échange "immédiat" d'otages et de prisonniers avec Israël.


Trump optimiste pour un accord sur Gaza

 Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une "réelle chance" pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, le jour où Israël a marqué le deuxième anniversaire de l'attaque la plus meurtrière de son histoire menée par le Hamas. (AFP)
Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une "réelle chance" pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, le jour où Israël a marqué le deuxième anniversaire de l'attaque la plus meurtrière de son histoire menée par le Hamas. (AFP)
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  • M. Trump, qui fait pression pour parvenir à un accord, a indiqué qu'une "équipe" américaine était impliquée dans les pourparlers indirects en cours, à Charm el-Cheikh en Egypte, entre négociateurs israéliens et du Hamas
  • Ces discussions sont basées sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain, qui prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre en échange de prisonniers palestiniens

JERUSALEM: Le président américain Donald Trump a évoqué mardi une "réelle chance" pour parvenir à un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, le jour où Israël a marqué le deuxième anniversaire de l'attaque la plus meurtrière de son histoire menée par le Hamas.

Dans un communiqué, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis la réalisation de tous les objectifs de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à savoir la libération de "tous les otages" mais aussi "la destruction du pouvoir du Hamas".

M. Trump, qui fait pression pour parvenir à un accord, a indiqué qu'une "équipe" américaine était impliquée dans les pourparlers indirects en cours, à Charm el-Cheikh en Egypte, entre négociateurs israéliens et du Hamas.

Ces discussions sont basées sur un plan annoncé le 29 septembre par le président américain, qui prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre en échange de prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.

"Il y a une réelle chance que nous puissions faire quelque chose" au sujet d'un accord sur Gaza, a déclaré Donald Trump. "Nous voulons que les otages soient libérés immédiatement."

Selon le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty, Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, doit arriver mercredi en Egypte.

Signe des efforts intenses pour aboutir à des résultats, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani et le chef des services de renseignement turcs Ibrahim Kalin vont eux aussi rejoindre mercredi les pourparlers.

Présent en Egypte, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des "garanties" de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza "finira une fois pour toutes". "Nous ne faisons pas confiance" à Israël, a-t-il dit.

"Espoir" 

Dans sa réponse au plan Trump, le mouvement islamiste palestinien a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l'offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n'a pas mentionné son désarmement, point clé de la proposition.

M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et affirmé que le Hamas devrait être désarmé.

A Réïm, sur le site du festival de musique Nova dans le sud d'Israël, où plus de 370 personnes ont été tuées par des commandos du Hamas, des proches des victimes ont observé une minute de silence à 06h29 (03h29 GMT), heure précise du début de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

"Je suis ici pour être avec elle, car c'est la dernière fois qu'elle était en vie, ici avec son fiancé, Moshé", tué lui aussi ce jour-là, a déclaré à l'AFP Orit Baron, 57 ans, mère de Yuval Baron, une des victimes de la tuerie.

Non loin, dans la bande de Gaza voisine, le bruit des tirs d'artillerie et d'explosions se fait entendre, l'armée israélienne y poursuivant son offensive dévsatatrice lancée il y a deux ans en riposte à l'attaque du 7-Octobre.

A Tel-Aviv, une foule d'Israéliens s'est rassemblée sur l'emblématique "place des Otages", épicentre de la mobilisation pour la libération des captifs.

"C'est important de venir ici. Aujourd'hui, je peux ressentir l'espoir d'un vrai changement", dit Ana Komha, 47 ans.

La journée de commémorations s'est achevée au parc Hayarkon de Tel-Aviv par un rassemblement de plusieurs milliers de personnes, auquel aucun responsable politique n'avait été invité. Anciens otages, proches de victimes et d'otages, se sont succédé sur scène entre plusieurs chansons dans une ambiance recueillie et chargée d'émotion.

"Ils mentent tous" 

Le 7 octobre 2023, couverts par un déluge de roquettes tirées de la bande de Gaza, des milliers de combattants du Hamas percent la barrière de sécurité réputée infranchissable érigée par Israël le long du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Ils attaquent des bases militaires et tuent à l'aveugle sur les routes, et jusque dans les maisons des kibboutz les plus proches.

Côté israélien, l'attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l'armée.

En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.160 morts, en majorité des civils.

Un cadre du Hamas, Fawzi Barhoum, a qualifié mardi l'attaque du 7-Octobre de "réponse historique à l'occupation" israélienne.

Dans la bande de Gaza assiégée, des centaines de milliers de déplacés s'entassent dans des camps de toiles surpeuplés, manquant de tout au milieu des ruines.

L'ONU a déclaré l'état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu'Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

"Mon rêve est que cette guerre cesse dès maintenant", dit à Gaza Abir Abou Saïd. "Je ne fais plus confiance à personne. Les négociateurs israéliens comme le Hamas, ils mentent tous alors que nous mourons à chaque instant."