Le musée des illusions «renverse» les Saoudiens

Le musée des Illusions présente plusieurs illusions d'optique interactives, des explications sur leur fonctionnement et sur les raisons pour lesquelles nos esprits se laissent piéger par elles. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Le musée des Illusions présente plusieurs illusions d'optique interactives, des explications sur leur fonctionnement et sur les raisons pour lesquelles nos esprits se laissent piéger par elles. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
L'exposition «Kaléidoscope» offre une impression étonnante sur la façon dont de simples miroirs et lumières peuvent transformer l'ordinaire en extraordinaire. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
L'exposition «Kaléidoscope» offre une impression étonnante sur la façon dont de simples miroirs et lumières peuvent transformer l'ordinaire en extraordinaire. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Plusieurs expositions du musée montrent comment un simple changement de perspective et le bon angle peuvent manipuler l'esprit pour voir des choses qui n’existent pas. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Plusieurs expositions du musée montrent comment un simple changement de perspective et le bon angle peuvent manipuler l'esprit pour voir des choses qui n’existent pas. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
La boutique de cadeaux du musée vous permet d’emporter avec vous une part de magie, avec plusieurs puzzles et jeux à la vente. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
La boutique de cadeaux du musée vous permet d’emporter avec vous une part de magie, avec plusieurs puzzles et jeux à la vente. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Situé dans le parc de Riyad, le musée est ouvert tous les jours de la semaine, jusqu'à minuit. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Situé dans le parc de Riyad, le musée est ouvert tous les jours de la semaine, jusqu'à minuit. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Le «Tunnel Vortex», une exposition vertigineuse mais fascinante qui vous donne l'impression de tourner dans l'espace. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Le «Tunnel Vortex», une exposition vertigineuse mais fascinante qui vous donne l'impression de tourner dans l'espace. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
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Publié le Jeudi 21 janvier 2021

Le musée des illusions «renverse» les Saoudiens

  • Le musée, situé dans le Riyadh Park Mall, invite les visiteurs à participer à des expositions interactives conçues pour montrer comment les illusions d'optique peuvent tromper l'esprit
  • Situé dans le parc de Riyad, le musée est ouvert tous les jours jusqu'à minuit

RIYAD: Le musée des Illusions, de renommée mondiale, a fait ses débuts dans le Royaume. Il offre aux Saoudiens un regard sur le monde farfelu et merveilleux des illusions d'optique et d'autres formes de supercheries hallucinantes.

Situé dans le Riyadh Park Mall, le musée invite les visiteurs à participer à des expositions interactives conçues pour montrer comment les illusions d'optique peuvent tromper l'esprit, se révélant à la fois divertissantes et éducatives.

L'une des expositions les plus populaires du musée est la salle Ames, une pièce qui semble cubique lorsqu'elle est vue à travers un judas mais qui est en fait inclinée pour permettre à deux personnes de se tenir dans la pièce en semblant être à des hauteurs et des tailles différentes. C’est parfait pour les enfants qui adoreront paraître plus grands que leurs parents!

Le «Tunnel Vortex», une exposition vertigineuse mais fascinante qui vous donne l'impression de tourner dans l'espace. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Le «Tunnel Vortex», une exposition vertigineuse mais fascinante qui vous donne l'impression de tourner dans l'espace. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)

Une autre exposition présente l'illusion classique de la «tête sur la table», dans laquelle un compartiment secret et une table habilement déguisée permettent aux visiteurs de donner l'impression que leur tête est servie sur un plateau.

Plusieurs autres illusions interactives – dont un «vrai miroir» qui permet aux visiteurs de voir à quoi ils ressemblent aux yeux des autres et une «pièce inversée» qui leur donne l'impression d'être debout au plafond – sont également proposées au musée, avec des légendes détaillées et des explications fournies pour chaque exposition, expliquant son histoire, son inventeur ou son découvreur, ainsi que son mode de fonctionnement.

Le «Tunnel Vortex», qui constitue la sortie principale du musée, est peut-être la plus surprenante de toutes les expositions. Les visiteurs marchent à travers un tunnel sombre sur un fond tournant d'étoiles en néons colorés sur fond noir. Le spectateur a l’impression de tourner, ce qui procure l’incroyable sensation, vertigineuse, de tourner en rond malgré la présence d’un sol ferme.

Vers la fin de la visite, les visiteurs peuvent emporter avec eux une part de magie avec plusieurs puzzles et jeux stimulants, affiches, t-shirts et autres souvenirs.

Situé dans le parc de Riyad, le musée est ouvert tous les jours de la semaine, jusqu'à minuit. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)
Situé dans le parc de Riyad, le musée est ouvert tous les jours de la semaine, jusqu'à minuit. (Photo d’AN par Thamer Alfuraiji)

Le musée accueille aussi des visites de groupe et dispose même d'une salle pour les fêtes d'anniversaire. Il met également à disposition un illusionniste pour les performances et un photographe.

Les billets pour le musée sont disponibles sur son site Web, https://museumofillusions.sa/, ou peuvent être achetés directement au musée. Les billets coûtent 80 riyals saoudiens (17,2 euros) pour les adultes et 60 riyals pour les enfants, avec un billet familial qui admet deux adultes et deux enfants également disponible pour 250 riyals.

Le musée est ouvert du samedi au jeudi à partir de 10 heures à minuit et le vendredi à partir de 13 heures jusqu’à minuit.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.