La Vision 2030 et les réalisations des femmes en Arabie saoudite

L'ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis Reema bent Bandar participant à un événement. (Photo fournie).
L'ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis Reema bent Bandar participant à un événement. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 08 mars 2021

La Vision 2030 et les réalisations des femmes en Arabie saoudite

  • Les femmes saoudiennes sont désormais ambassadrices, directrices générales, directrices d'entités privées, porte-parole du gouvernement et plus encore
  • Les objectifs des femmes saoudiennes ne sont plus l'égalité ou l'égalité des chances, mais plutôt de dépasser leurs homologues en matière d'idéologie, de réalisation et d'innovation

RIYAD: Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes, nous constatons la progression des femmes saoudiennes depuis le lancement de Vision 2030 dans le Royaume.

Les réformes ont changé le discours entourant l’autonomisation des femmes, passant de l’inclusion et de l’égalité, à la distinction. Les réalisations des femmes dans le cadre de la Vision 2030 leur ont ouvert la voie au succès, et notamment pour de jeunes dirigeantes du Royaume.

Les objectifs des femmes saoudiennes ne sont plus l'égalité des genres ou des chances, mais plutôt de dépasser leurs homologues en matière d'idéologie, de réalisation et d'innovation dans tous les secteurs. Elles ont ainsi ouvert la voie à une génération jeune et déterminée de futures dirigeantes. Ces réalisations innovantes sont toutes dues aux pierres angulaires des vastes réformes sociales de Vision 2030 pour les femmes.

Les femmes saoudiennes sont désormais ambassadrices, directrices générales, directrices d'entités privées, porte-parole du gouvernement et plus encore. Leurs voix sont désormais entendues haut et fort dans le monde entier.

Depuis février 2021, les femmes prennent du galon dans les forces armées du Royaume et occupent des postes de direction, notamment en tant que sergentes commandant des équipes de soldats dans l'armée saoudienne, la défense aérienne royale saoudienne, la marine royale saoudienne, la force royale de missiles stratégiques saoudiens et les services médicaux des forces armées.

Les Saoudiennes n’ambitionnent plus seulement l'inclusion dans la société et sur le lieu de travail. Leurs nouveaux objectifs sont le leadership, la direction et participer concrètement à l'avenir du Royaume, que ce soit par la croissance financière, la réforme sociale ou à travers la réussite de nouvelles générations de femmes.

Les initiatives et les réformes de Vision 2030 ont non seulement impacté la carrière des femmes, mais aussi leur vie sociale – permettant à des voix de se faire entendre. Des lois ont été amendées par Vision 2030 pour garantir les droits des divorcées. Un fonds de pension alimentaire a été créé pour soutenir les femmes et leurs enfants pendant les procédures judiciaires, et les femmes peuvent désormais entrer dans les services judiciaires de manière indépendante, sans présence d'un tuteur. Les jugements enjoignaient auparavant aux femmes de rentrer chez elles sans aucune objection, mais depuis Vision 2030, ces réglementations font littéralement partie du passé – un grand pas vers un avenir brillant.

Il n’est pas exagéré de dire que, lorsque le prince héritier Mohammed ben Salmane a été nommé à son poste en 2017, les promesses ont été tenues.

Les femmes sont impliquées sur le marché du travail, conduisent leur voiture et sont plus indépendantes, notamment avec l'assouplissement l'année dernière de la loi sur la tutelle. Des outils tels que la loi sur le harcèlement sexuel ont été mis en place pour assurer leur sécurité, et elles ont pu compter sur le soutien total du gouvernement pour développer leurs ambitions, et notamment accéder à des postes élevés.

En juillet 2020, en vertu d'un décret royal du roi Salmane, treize femmes ont été nommées pour siéger à la Commission saoudienne des droits de l'homme, soit la moitié des membres de la commission. Cette décision a donné aux femmes une voix plus forte et la possibilité de peser dans les décisions du Royaume.

Les femmes sont désormais une force motrice dans la croissance des ressources économiques alternatives du Royaume, et au cours de la dernière décennie, le nombre de femmes chefs d’entreprise et PDG a augmenté.

Le Dr Maliha Hashmi, directrice exécutive du secteur de la santé et du bien-être du projet de mégapole Neom, est une jeune femme leader de la santé dans la région. Elle déclare que Vision 2030 a permis aux femmes de jouer de nouveaux rôles et de concrétiser leurs attentes.

«Grâce à Vision 2030, à l’acceptation sociale et, surtout, au soutien continu du gouvernement, nous aurons un leadership équilibré, dans les secteurs privé et public, représenté par des hommes et des femmes. De plus, je suis confiante, nous verrons dans un avenir proche davantage de femmes dans la représentation ministérielle et internationale», déclare-t-elle.

«Sous la direction visionnaire du prince héritier Mohammed ben Salmane, l'Arabie saoudite a fait un pas de géant dans l'autonomisation de ses femmes. Alors que le monde évoque les conductrices saoudiennes, ce changement socioéconomique et culturel ne se résume pas à ce que l’on voit», souligne Maliha Hashmi, titulaire d’un doctorat à Harvard, à Arab News.

«Plus de start-up de haute technologie peuvent désormais être créées par des femmes. Il y a maintenant des femmes diplomates dans le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Je suis très heureuse que ce changement ait commencé en Arabie saoudite avec la princesse Reema benta Bandar, première ambassadrice saoudienne. Je suis également honorée de représenter Neom comme l'une de ses principales femmes dirigeantes. J'espère que ma passion pour ce projet incroyable sera contagieuse, qu’elle encouragera d'autres jeunes femmes à s’y joindre, et que je pourrai leur servir d’exemple.»

Vision 2030 a changé la dynamique du Royaume en l’ouvrant, lui et ses habitants, au monde.

Les femmes du Royaume, lorsqu’elles sont âgées de plus de 21 ans, voyagent et explorent de nouvelles cultures sans la présence obligatoire d'un tuteur masculin, en raison d'un décret leur permettant d'obtenir leur propre passeport et de voyager sans tuteur masculin.

Vision 2030 a donné aux femmes le droit de conduire, permettant l'émergence de la première pilote de course professionnelle, Reema al-Juffali. Les réformes ont également instauré l'égalité des chances dans la science et ont poussé les femmes scientifiques sous les feux de la rampe, comme Nouf al-Numair, «décodeuse d'ADN» qui étudie la détection précoce des maladies émergentes par mutation génétique. Ce n'est qu'un aperçu des réalisations des femmes dirigeantes d'Arabie saoudite à la suite de la campagne d'autonomisation des femmes du Royaume.

Il est évident que les changements rapides menés par le prince héritier Mohammed ben Salmane ont également eu un impact mondial. Pour la deuxième année consécutive, le rapport baptisé «Les femmes, les entreprises et la loi 2021» de la Banque mondiale a classé l’Arabie saoudite parmi les principaux pays en matière d’inclusion économique et de réformes en direction des femmes.

Noura al-Dossary a bénéficié de ces changements. Orpheline encore jeune, puis divorcée avec une fille, Mme Al-Dossary vivait une situation difficile. Sa sœur et son beau-frère l'ont aidée, mais elle s'est vite rendu compte qu'elle devait subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille.

«Vision 2030 m'a ouvert des portes que je pensais fermées», raconte-t-elle à Arab News. Issue d’un milieu conservateur, avec une éducation limitée, elle s'est aventurée dans divers domaines professionnels et a rapidement trouvé un emploi dans un petit collège. Mais elle n'était pas satisfaite de la rémunération ni de l'ambiance au travail et les avantages sociaux et l’assurance manquaient à l’appel. Une occasion s’est toutefois présentée dans la blanchisserie d'un hôtel cinq étoiles.

Attentive aux détails, elle était désireuse d'apprendre et reconnaissante de cette opportunité. «J’ai été exposée à un monde différent. J'ai rencontré des personnes de nationalités diverses, fréquenté le sexe opposé et j'ai rapidement appris l'anglais sur le tas, ce dont je n'avais jamais rêvé.»

L’employeur de Mme Al-Dossary l'a inscrite à des cours, non seulement pour faire avancer sa carrière mais aussi pour encourager ses qualités personnelles. «Je me suis sentie investie», dit-elle, un sentiment partagé par de nombreuses Saoudiennes. «Les gens me disent: “Oh, mais vous travaillez dans une blanchisserie.” Mais laissez-moi vous dire quelque chose: je suis fière de moi.»

De nombreuses femmes comme Noura ont réussi seules. Elles ne font peut-être pas la une des journaux, mais elles sont un élément vital de la société saoudienne.

«Je suis en mesure de subvenir aux besoins financiers de ma famille, d’avoir une assurance et des avantages sociaux, et j’ai acheté une maison. Rien de tout cela n'aurait été possible sans Vision 2030. Je suis indépendante et j'ai enfin trouvé le soutien dont j'avais besoin pour réaliser mes rêves», conclut Noura.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.