De nouvelles initiatives aident les Saoudiennes à atteindre leur plein potentiel

L'Autorité de développement de la porte de Diriyah montre l'exemple en se concentrant sur une approche inclusive pour donner aux femmes une chance égale de prouver leur valeur. (Photo/Fourni)
L'Autorité de développement de la porte de Diriyah montre l'exemple en se concentrant sur une approche inclusive pour donner aux femmes une chance égale de prouver leur valeur. (Photo/Fourni)
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Publié le Mercredi 10 mars 2021

De nouvelles initiatives aident les Saoudiennes à atteindre leur plein potentiel

  • La démarche rigoureuse de l'Arabie saoudite en matière d'intégration des femmes dans la population active a conféré à bon nombre d’entre elles les moyens de s’épanouir sur le plan professionnel
  • «Nous sommes responsabilisées, nous avons développé des compétences dans notre domaine d'expertise et nous améliorons les capacités des employés»

DJEDDAH: Les secteurs privé et public d'Arabie saoudite investissent dans des programmes de formation et de mentorat en vue de développer les compétences et les carrières des femmes. L’autonomisation des femmes revêt une importance primordiale dans la plupart des entreprises et des institutions non commerciales du Royaume.

Finis les débats pour déterminer si les femmes doivent intégrer le marché du travail. L'avenir, c'est maintenant.

En effet, les efforts visant à soutenir et à autonomiser les femmes au travail se poursuivent, de manière à leur permettre de réaliser tout leur potentiel et ce grâce à des initiatives de formation, de requalifications des compétences («reskilling») et de perfectionnement des compétences («upskilling»). Selon le dictionnaire de Cambridge, le terme «upskilling» fait référence à l'apprentissage de nouvelles compétences ou à la transmission de nouvelles compétences aux employés, tandis que le «reskilling» désigne l'apprentissage de nouvelles compétences pour que les employés puissent accomplir un travail différent ou enseigner à d'autres la façon d’accomplir un travail différent.

La démarche rigoureuse de l'Arabie saoudite en matière d'intégration des femmes dans la population active a conféré à bon nombre d’entre elles les moyens de s’épanouir sur le plan professionnel dans les secteurs privé et public. La priorité consiste désormais à embaucher des personnes qui correspondent aux exigences du poste et qui sont capables d'améliorer leurs compétences. Il s'agit là d'une stratégie cruciale dans le paysage du marché de l'emploi du Royaume, qui continue à évoluer et à se développer.

«Je tiens depuis toujours à lancer des initiatives qui visent à autonomiser les femmes, que ce soit dans le cadre mes anciennes fonctions ou ici en Arabie saoudite», déclare à Arab News Danielle Atkins, directrice générale de l’Autorité de développement de la porte de Diriyah (DGDA). 

Q
De nombreuses initiatives aident les Saoudiennes à se mettre en valeur.

«La réussite de mon équipe traduit ma propre réussite. Venir en Arabie Saoudite et inspirer une nouvelle génération de femmes dirigeantes, c'est mon critère de réussite», affirme Mme Atkins. 

Le Royaume est déterminé à encadrer ses dirigeantes tout en mobilisant la passion, l'énergie et l'enthousiasme des femmes au travail. Mme Atkins précise que la DGDA poursuit la même mission.

Parmi ses nombreuses protégées, une femme occupe aujourd'hui le poste de directrice associée de la gestion de la communauté au sein de l’entreprise. Ahlam al-Thunayan, originaire de Diriyah, travaille dans le département de l'engagement communautaire d  la DGDA. Elle est fière de faire partie d'un personnel composé uniquement de femmes.

J’ai toujours cherché à lancer des initiatives qui visent à autonomiser les femmes que ce soit dans le cadre mes anciennes fonctions ou ici en Arabie saoudite.  

 

 

 

Danielle Atkins, directrice du marketing à l’Autorité de développement de la porte de Diriyah

«Les membres de l'équipe sont toutes des personnes compétentes et pragmatiques, qui travaillent sans relâche, même si la plupart sont de jeunes diplômées», déclare Mme Al-Thunayan à Arab News.

La DGDA a accompli des avancées dans des domaines tels que l'hospitalité, la culture, le patrimoine et le tourisme. Mme Al-Thunayan souligne que l'entreprise se concentre sur les compétences de toutes les employées nouvellement recrutées et les affecte au service qui leur convient le mieux. La requalification continue des compétences accroît les possibilités de croissance, stimule les performances et aide l'entreprise à maintenir sa compétitivité.

En outre, plus de 40 % des employés du gouvernement saoudien sont des femmes grâce au rôle déterminant de la DGDA dans le recrutement des femmes. Plus de la moitié de l'équipe marketing est composée de femmes et cette organisation crée de nouveaux postes destinés aux femmes au sein de son établissement. Celles qui affichent un grand potentiel et qui travaillent à un rythme élevé ont la chance de participer à des programmes de développement du leadership. Ces programmes permettent aux employées d'évoluer dans leur carrière tout en leur permettant de passer d'un département à l'autre, ce qui contribue à améliorer les compétences du personnel.

Voici le conseil que donne Mme Atkins aux stagiaires et aux jeunes diplômées qui viennent de faire leur entrée sur le marché du travail: choisissez un domaine qui vous passionne.

Les membres de l'équipe sont toutes des personnes compétentes et pragmatiques, qui travaillent sans relâche, même si la plupart sont de jeunes diplômées.

 

Ahlam Al-Thunayan

«Tout bien considéré, vous excellerez si vous êtes passionné», affirme-t-elle. «Quand on est jeune et qu'on a peu d'expérience professionnelle, travailler dans différents départements et sous différentes directions est un excellent moyen de développer ses compétences. Cela vous permet également de déterminer le domaine dans lequel vous pourrez vous développer et vous épanouir.»

Les initiatives de reconversion et de renforcement des compétences aident les Saoudiennes à se mettre en valeur. 

Thekra Althaalabi a fait ses débuts dans un entrepôt de la société Al-Nahdi Medical Co. où elle était en charge de nombreuses tâches. Après huit ans passés au sein de l'entreprise, elle occupe aujourd'hui le poste de responsable de l'entrepôt et de la chaîne d'approvisionnement et dirige une équipe composée exclusivement de femmes.

«Je suis partie du bas de l'échelle, comme tout le monde», explique Mme Althaalabi à Arab News. «Pendant toute la durée de mon travail ici, la société a veillé à ce que je bénéficie de différents types de formation, dans la gestion des stocks entrants, la gestion des horaires, la documentation et les ateliers sur l'inventaire. Ces formations ont été particulièrement bénéfiques».

En 2012, la division de distribution de produits médicaux de l'entrepôt comptait neuf femmes. Depuis, elle a recruté 80 femmes supplémentaires, réparties dans différentes divisions de la chaîne d'approvisionnement. Mme Althaalabi précise que les employées ont été encouragées à participer aux différents programmes de formation. Nombre d'entre elles ont pu ainsi mettre en pratique leur formation et gravir les échelons.

«Nous avons toutes le sentiment, en tant que femmes, que nous sommes désormais plus sûres de nous dans notre travail», affirme-t-elle. «Nous sommes responsabilisées, nous avons développé nos compétences dans notre domaine d'expertise et nous améliorons les capacités des employés.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants du CCG réaffirment le lien de «sécurité indivisible» lors du sommet de Bahreïn

Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG. (SPA)
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  • Toute atteinte à la souveraineté d'un État membre est considérée comme une menace pour la sécurité collective
  • Les pays soulignent l'objectif d'un Moyen-Orient exempt d'armes nucléaires

LONDRES: Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe ont réaffirmé leur lien de sécurité indivisible, enraciné dans une foi, une lignée et une langue communes, ainsi que dans une destinée partagée, à l'issue de la 46e session du Conseil suprême au palais d'Al-Sakhir, à Bahreïn.

Les délégués ont déclaré que la sécurité des États du CCG était indivisible et que toute atteinte à la souveraineté d'un État membre constituait une menace directe pour leur sécurité collective.

"Respecter la souveraineté des États du CCG et de tous les pays de la région, ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures et rejeter le recours à la force ou à la menace d'y recourir", ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le secrétaire du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, a déclaré que les États du Golfe étaient unis dans leur soutien au Qatar à la suite des attaques distinctes lancées cette année contre ce pays par l'Iran et Israël dans le cadre du conflit à Gaza.

L'attaque de missiles iraniens visant la base aérienne américaine d'Al-Udeid en juin était "une agression rejetée, une violation claire de sa souveraineté, de son espace aérien et des principes de bon voisinage", a-t-il déclaré.

En septembre, Israël a lancé une attaque aérienne contre des figures du Hamas à Doha, qui a fait six morts, dont un citoyen qatari.

"L'agression israélienne brutale (...) représente une attaque flagrante contre les efforts internationaux visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages", a déclaré M. Albudaiwi.

Les dirigeants du Golfe ont salué les résultats du sommet de la paix de Charm el-Cheikh en octobre et les efforts internationaux visant à mettre fin à la guerre de Gaza, à faciliter l'aide humanitaire et à soutenir un État palestinien indépendant le long des frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément à la solution à deux États et à l'initiative de paix arabe.

Ils ont déclaré que leur objectif était de consolider une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient, tout en s'efforçant de résoudre les conflits régionaux et internationaux par des moyens pacifiques.

M. Albudaiwi a félicité l'Arabie saoudite et la France d'avoir coprésidé une conférence organisée en septembre à New York, qui a abouti à la reconnaissance du statut d'État palestinien par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie. Il a également salué les efforts constants du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie pour faciliter les discussions qui ont abouti à l'accord de Gaza.


Le prince héritier Mohammed bin Salman a dirigé la délégation saoudienne au sommet du CCG et a coprésidé la quatrième réunion du Conseil de coordination saoudo-bahreïnien.

Le roi de Bahreïn, Hamad bin Isa bin Salman Al-Khalifa, a déclaré que le sommet avait abordé des questions régionales et diverses méthodes pour renforcer la solidarité et l'intégration du CCG.

L'émir du Koweït, Cheikh Mishal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, a déclaré que le CCG avait surmonté des circonstances régionales et internationales complexes et a réitéré la condamnation par le CCG de l'agression israélienne contre le Qatar.

Les dirigeants ont insisté sur l'objectif consistant à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et des armes de destruction massive. Ils ont souligné les efforts déployés par les forces navales conjointes basées à Bahreïn pour renforcer la sécurité énergétique, protéger la navigation maritime et préserver le commerce international.

Ils ont également souligné la nécessité de satisfaire aux exigences du marché commun et de l'union douanière du CCG, de stimuler le commerce et le tourisme et d'investir dans des domaines clés tels que les infrastructures, les transports, l'énergie, les communications, l'eau et l'alimentation.

Les dirigeants ont accueilli le premier ministre italien, Giorgia Meloni, qui a participé au sommet en tant qu'invitée d'honneur.

Le CCG a été créé en 1981 et se compose de six membres : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Oman, Bahreïn, Qatar et Koweït. Son siège est situé à Riyad.


Yémen: les marins d'un navire coulé par les Houthis libérés 

Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts. (AFP)
Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts. (AFP)
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  • "L'équipage du navire Eternity C a été libéré grâce à la médiation omanaise et un avion le transporte actuellement de Sanaa à Mascate"
  • Dix membres ont quitté l'aéroport mercredi après-midi, a-t-elle précisé plus tard sur le réseau social X

SANAA: Les membres d'équipage d'un cargo coulé par les rebelles yéménites houthis en juillet ont été libérés, a annoncé mercredi un média de ces insurgés, ajoutant qu'ils avaient été transportés par avion de Sanaa à Mascate, la capitale omanaise.

"L'équipage du navire Eternity C a été libéré grâce à la médiation omanaise et un avion le transporte actuellement de Sanaa à Mascate", a déclaré la chaîne de télévision rebelle Al-Massirah.

Dix membres ont quitté l'aéroport mercredi après-midi, a-t-elle précisé plus tard sur le réseau social X.

Des images de la chaîne Oman TV ont ensuite montré les marins arriver à Mascate, où ils ont été reçus par des responsables omanais et philippins.

Les autorités philippines avaient annoncé mardi la prochaine libération de ses neuf ressortissants se trouvant à bord de ce cargo, remerciant dans un communiqué le gouvernement omanais pour ses efforts.

Un responsable houthi a indiqué à l'AFP que la remise en liberté de l'équipage faisait partie d'un accord conclu avec Oman, visant à rapatrier 35 Yéménites, "des malades et des blessés" qui se trouvent "bloqués à l'étranger".

"Ils seront remis à Sanaa" et en échange, les marins du navire doivent être "remis à la partie omanaise", a expliqué cette source sécuritaire, sous couvert d'anonymat.

L'Eternity C, battant pavillon libérien, avait été coulé en juillet dernier en mer Rouge.

Les Houthis avaient publié à l'époque une vidéo de l'attaque, en déclarant avoir "sauvé" un nombre non précisé de marins et les avoir transférés en lieu sûr.

Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis pro-iraniens, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des attaques contre des navires qu'ils estimaient liés à Israël.

Ils n'ont revendiqué aucune attaque de ce type depuis la trêve conclue à Gaza en octobre.


Premières discussions directes entre le Liban et Israël en plus de 40 ans

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban. (AFP)
Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban. (AFP)
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  • Jusqu'à présent, des militaires représentaient le Liban et Israël, qui n'ont pas de relations diplomatiques officielles, aux réunions de l'organisme dirigé par les Etats-Unis et qui comprend également la France et l'ONU
  • La délégation libanaise évitait tout contact direct avec la partie israélienne, selon une source diplomatique qui a requis l'anonymat

BEYROUTH: Des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de l'organisme de surveillance du cessez-le-feu dans le sud du Liban, les premières discussions directes depuis plus de 40 ans entre les deux pays.

Alors que les deux voisins sont toujours techniquement en état de guerre, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a pris soin de souligner qu'il ne s'agissait pas de négociations de paix.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui salué "l'atmosphère positive" dans laquelle s'est déroulée la réunion, selon son bureau.

Celle-ci intervient alors qu'Israël menace d'une escalade au Liban, où son armée continue de viser le Hezbollah malgré un cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an, accusant le mouvement pro-iranien de se réarmer.

"Pas important" 

Dirigées par des civils, les deux délégations se sont rencontrées au quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), à Naqoura, près de la frontière avec Israël, en présence de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus, selon l'ambassade américaine à Beyrouth.

Jusqu'à présent, des militaires représentaient le Liban et Israël, qui n'ont pas de relations diplomatiques officielles, aux réunions de l'organisme dirigé par les Etats-Unis et qui comprend également la France et l'ONU.

La délégation libanaise évitait tout contact direct avec la partie israélienne, selon une source diplomatique qui a requis l'anonymat.

L'ambassade des Etats-Unis au Liban a salué mercredi sur X la participation à la réunion de représentants civils: l'ancien diplomate libanais, Simon Karam, et le responsable du Conseil de sécurité nationale d'Israël, Uri Resnick. Elle a parlé d'un "pas important" en vue d'une "paix durable".

"Il a été convenu d'élaborer des idées pour promouvoir une éventuelle coopération économique entre Israël et le Liban", a souligné le bureau de Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre libanais a indiqué pour sa part que ce type de réunions avait pour but de parvenir "à la cessation des hostilités (et) au retrait israélien total" du territoire libanais, où l'armée israélienne conserve des positions dans le sud.

"Les relations économiques viendront à la toute fin du processus de normalisation, qui doit venir après la paix", a expliqué M. Salam. "Elles ne peuvent pas précéder la paix".

Il a souligné que le Liban n'avait pas l'intention de conclure une paix séparée avec Israël.

La rencontre intervient au lendemain de réunions de Mme Ortagus avec Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui a affirmé sur X que "le désarmement du Hezbollah était crucial pour l'avenir du Liban et la sécurité d'Israël".

Désarmement "incontournable" 

Le gouvernement israélien a répété mercredi que le désarmement du Hezbollah était "incontournable".

L'émissaire américaine est par la suite attendue au Liban, où le président Joseph Aoun s'était déclaré prêt à des négociations avec Israël, brisant un tabou entre les deux pays.

En 1983, après l'invasion israélienne du Liban, les deux pays avaient mené des contacts directs qui avaient abouti à la signature d'un accord prévoyant l'établissement de relations entre eux, mais il n'a jamais été ratifié.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.

"Israël se prépare à une escalade majeure au Liban à la lumière du renforcement militaire en cours du Hezbollah", a affirmé la radio-télévision publique israélienne mercredi.

Selon M. Salam, le Liban est ouvert à ce que l'ONU, les Etats-Unis et la France "vérifient" le désarmement du mouvement pro-iranien par l'armée libanaise dans le sud du pays.

Il a confirmé qu'elle devrait achever d'ici la fin de l'année le démantèlement des structures militaires du Hezbollah entre la frontière et le fleuve Litani, à une trentaine de km plus au nord.