D'anciennes ruines chrétiennes découvertes en Égypte

Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
Cette photographie montre des inscriptions chrétiennes anciennes inscrites sur un fragment d'argile découvert sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, située dans le désert occidental égyptien. (Photo AFP)
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Publié le Lundi 15 mars 2021

D'anciennes ruines chrétiennes découvertes en Égypte

  • La mission a mis au jour «plusieurs bâtiments en basalte, d'autres creusés dans le substrat rocheux et certains en briques crues»
  • Le Caire a annoncé plusieurs nouvelles découvertes archéologiques majeures ces derniers mois dans l’espoir de stimuler le tourisme

LE CAIRE: Une équipe archéologique franco-norvégienne a découvert dans le désert occidental égyptien des ruines chrétiennes qui révèlent une vie monastique dans la région au Ve après J.-C., a annoncé samedi dernier le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités.

La mission a mis au jour «plusieurs bâtiments en basalte, d'autres creusés dans le substrat rocheux, et certains autres en briques crues» lors de sa troisième campagne de fouilles sur le site de Tal Ganoub Qasr Al-Ajouz dans l'oasis d’Al-Bahariya, fait savoir le ministère dans un communiqué.

Le complexe est composé de «six secteurs contenant les ruines de trois églises et des cellules de moines», dont «les murs portent des graffitis et des symboles à connotation copte», révèle Oussama Talaat, responsable des antiquités islamiques, coptes et juives au ministère.

Le chef de la mission, Victor Ghica, a déclaré que «dix-neuf structures et une église creusées dans la roche» avaient été découvertes l'année dernière.

Ghica déclare que les murs de l'église étaient décorés «d'inscriptions religieuses» et de passages bibliques en grec, qui révèlent «la nature de la vie monastique dans la région», selon le communiqué.

Cela montre clairement que des moines étaient présents dans cette zone depuis le Ve siècle après J.C., explique-t-il encore, ajoutant que cette découverte permet de comprendre «le développement des bâtiments et la formation des premières communautés monastiques» dans cette région d'Égypte.

Un site plus éloigné, situé dans le désert au sud-ouest de la capitale Le Caire, a été occupé du IVe au VIIIe siècles, avec un probable pic d'activité autour des Ve et VIe siècles, selon l'Institut français d'archéologie orientale (Ifao), chargé de la mission.

Les fouilles précédentes, entreprises en 2009 et 2013, ont révélé des sujets tels que «la production et la conservation du vin, ainsi que l'élevage d'animaux» dans un contexte monastique, indique l'Ifao.

Le Caire a annoncé plusieurs nouvelles découvertes archéologiques majeures ces derniers mois. L’Égypte espère ainsi stimuler le tourisme, un secteur qui a subi de multiples coups durs depuis le soulèvement de 2011 jusqu’à la pandémie du coronavirus.

Au mois de février, Le Caire a également indiqué qu’une brasserie à haute production, qui daterait de plus de 5 000 ans, avait été découverte sur un site funéraire dans le sud du pays.

En outre, le mois dernier, une mission archéologique égypto-dominicaine travaillant près d'Alexandrie a déclaré avoir découvert des momies de 2 000 ans. Elles portaient des amulettes en forme de langues recouvertes d’or.

Au mois de janvier, l'Égypte a également dévoilé d'anciens trésors découverts sur le site archéologique de Saqqarah, au sud du Caire. Il s’agit notamment de sarcophages vieux de plus de 3 000 ans. Cette découverte «réécrit l'histoire», selon le célèbre égyptologue Zahi Hawass.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com