Le président tunisien en Libye sur fond d'éclaircie politique à Tripoli

Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Le président tunisien Kais Saied rencontre le nouveau Premier ministre par intérim de la Libye, Abdul Hamid Dbeibah, dans la capitale libyenne Tripoli. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 17 mars 2021

Le président tunisien en Libye sur fond d'éclaircie politique à Tripoli

  • A Tripoli, capitale libyenne située à moins d'une heure d'avion de Tunis, M. Saied s'est entretenu avec le président du Conseil présidentiel Mohamed al-Manfi, puis avec le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah
  • Les deux parties ont «convenu de donner un nouvel élan aux échanges commerciaux» avec «un plan d'action» pour renforcer les investissements en «facilitant les procédures de transit» et les «procédures financières» entre les banques centrales

TRIPOLI : Le président tunisien Kais Saied a effectué mercredi une visite inédite en Libye depuis près d'une décennie pour un chef de l'Etat tunisien et qui témoigne de l'éclaircie politique dans ce pays voisin en proie au chaos.

Selon des images diffusées par la présidence tunisienne, M. Saied est rentré à Tunis en fin d'après-midi à l'issue de cette courte visite destinée à soutenir la transition dans ce pays voisin et à renforcer la coopération avec un partenaire économique de choix.

A Tripoli, capitale libyenne, M. Saied s'est entretenu dans journée avec le président du Conseil présidentiel Mohamed al-Manfi, puis avec le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, qui a prêté serment lundi à la tête d'un gouvernement de transition issu d'un processus onusien.

Les deux dirigeants libyens ont salué une «visite historique». Et, alors que la Libye est un partenaire économique et sécuritaire crucial pour la Tunisie, M. Saied a lui insisté sur sa volonté de «faire renaître et développer» les accords bilatéraux.

Selon la présidence tunisienne, les deux parties ont ainsi «convenu de donner un nouvel élan aux échanges commerciaux» avec «un plan d'action» pour renforcer les investissements en «facilitant les procédures de transit» et les «procédures financières» entre les banques centrales des deux pays.

Mais l'accent a également été mis «sur l'importance de renforcer les relations» dans «la santé, les transports et l'éducation», a ajouté la même source.

M. Saied a en outre appelé à «intensifier les efforts pour mettre la lumière sur la disparition des journalistes tunisiens Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari», disparus en 2014 dans la région d'Ajdabiya (nord-est).

Le Premier ministre libyen a promis de «faire le nécessaire pour découvrir la vérité» autour de cette disparition qui avait suscité l'émoi la Tunisie voisine.

Abdelhamid Dbeibah, comme M. Manfi, a officiellement pris ses fonctions lundi dans la foulée de sa prestation de serment à Tobrouk, dans l'est du pays. Le nouveau gouvernement s'est installé le lendemain à Tripoli, avec pour objectif premier d'unifier les institutions en vue d'élections nationales en décembre.

La Libye tente de s'extraire d'une décennie de conflit, depuis la chute de la dictature de Mouammar Kadhafi en 2011, un chaos marqué par l'existence ces dernières années de pouvoirs rivaux, en Tripolitaine (ouest) et Cyrénaïque (est).

Le nouvel exécutif, qui doit permettre de clore ce chapitre de divisions, est né d'un processus onusien lancé en novembre à Tunis justement, et mis sur orbite en février à Genève, avant un vote de confiance «historique» du Parlement ce début de mois.

Le président tunisien, qui n'a effectué qu'une poignée de déplacements officiels depuis son élection en 2019, a annoncé sa visite dès le lendemain de l'investiture du nouveau gouvernement, signe de l'importance accordée à ce voisin et partenaire majeur.

La dernière visite d'un chef d'Etat tunisien chez ce voisin remontait à 2012, un an après la révolte et avant que la Libye ne s'enfonce dans la guerre, avec l'intervention croissante de puissances étrangères.

Economie

M. Saied était accompagné du ministre des Affaires étrangères Othman Jarandi et de quelques conseillers, la visite étant «purement politique», selon la présidence tunisienne, alors que les milieux économiques tunisiens réclament de longue date une relance des échanges.

La Tunisie, pour laquelle la Libye était un débouché majeur en 2011, a vu ces échanges commerciaux s'effondrer, notamment depuis la deuxième guerre civile libyenne de 2014.

Les fermetures répétées du frontière, en raison du conflit, et plus récemment de la pandémie de Covid-19, ont en outre mis à mal les circuits de l'économie informelle qui irriguent le tissu économique tunisien.

Selon la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale, organisme de l'ONU, la crise libyenne a coûté à la Tunisie 24% de sa croissance économique entre 2011 et 2015.

Outre les conséquences économiques, la situation libyenne a eu un impact sécuritaire majeur, d'où l'attention particulière portée par Tunis à la transition libyenne.

La plupart des principales attaques jihadistes ayant frappé la Tunisie au cours de la décennie écoulée ont été préparées depuis des bases arrière en Libye, où le groupe Etat islamique (EI) a un temps disposé de bastions.

Tunis a rapatrié ces derniers jours au moins six femmes et dix enfants de jihadistes tunisiens présumés, ont indiqué mercredi à l'AFP des ONG, espérant le retour prochain de dizaines d'autres ressortissants bloqués depuis des années en Libye.

Les autorités judiciaires libyennes ont annoncé mercredi qu'elles allaient remettre jeudi aux autorités tunisiennes un deuxième groupe, sans préciser le nombre.


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

Short Url
  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.

 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com