Aramco lance un centre de technologie de pointe avec Magic Leap et le soutien du FIP

Magic Leap « numérise l'espace physique » des industries en transposant les équipements et les données physiques d'une industrie dans le système de réalité augmentée (RA), qui peut être minutieusement examiné, discuté et amélioré. (Fourni)
Magic Leap « numérise l'espace physique » des industries en transposant les équipements et les données physiques d'une industrie dans le système de réalité augmentée (RA), qui peut être minutieusement examiné, discuté et amélioré. (Fourni)
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Publié le Lundi 29 mars 2021

Aramco lance un centre de technologie de pointe avec Magic Leap et le soutien du FIP

  • Magic Leap, une startup spécialisée dans la réalité augmentée, lance un projet pilote en vue de mettre en place un service unique en son genre en Arabie saoudite
  • La startup un partenariat avec Aramco dans le but d’étendre l'usage de sa technologie des casques de réalité virtuelle dans l'industrie pétrolière

CHICAGO : Magic Leap, une startup américaine spécialisée dans la réalité augmentée et soutenue par le fonds souverain saoudien, négocie avec le géant pétrolier Saudi Aramco l'ouverture d'un centre d'innovation informatique unique en son genre dans le Royaume, a révélé la PDG de Magic Leap, Peggy Johnson dans un entretien accordé à Arab News.

 En effet, cette entreprise de technologie basée en Floride a été appuyée par le Fonds d'investissement public (PIF) qui lui a injecté 400 millions de dollars en mars 2018. En janvier, lors du forum de la Future Investment Initiative (Initiative pour l'investissement futur) à Riyad, l'entreprise a annoncé un partenariat avec Aramco dans le but d’étendre l'usage de sa technologie des casques de réalité virtuelle dans l'industrie pétrolière.

Selon Mme Johnson, Magic Leap I, qui fabrique depuis 2010 des casques de réalité virtuelle pour l'industrie du jeu vidéo, occupe désormais une place de premier plan grâce à une technologie qui a permis aux acteurs de secteurs allant de la médecine à la fabrication de collaborer pour résoudre des défis dans un contexte de vision virtuelle, le tout en se trouvant dans des endroits géographiques distincts. « Nous envisageons, de concert avec Aramco, de lancer un centre conjoint dédié à l'innovation informatique en Arabie saoudite. Il sera le premier de ce genre dans le monde ».

« Ainsi, nous pourrons, aux côtés d'Aramco et d'autres acteurs du Royaume, continuer à innover dans cet espace et à développer de nouveaux usages pour la plateforme. Nous sommes ravis de collaborer avec Aramco sur ce point », a ajouté Mme Johnson.

En outre, elle a souligné que le calendrier d'ouverture du centre, qui réunirait les mondes physique et virtuel d'Aramco, était encore en cours de discussion et « en phase de planification ».

EN BREF

En mars 2018, l'entreprise technologique, dont le siège est en Floride, a été appuyée par un financement de 400 millions de dollars accordé par le Public Investment Fund (Fonds d'investissement public - PIF).

 D'après Mme Johnson, le Magic Leap II « sera deux fois plus petit que le Magic Leap I et permettra de doubler le champ de vision que l'on peut agrandir d'en haut. La taille de l'équipement serait également réduite, ce qui le rendrait 20 % plus léger, avec davantage de visuels affichés ».

 Le Magic Leap I a déjà été employé dans le secteur médical, où des médecins de l'hôpital pédiatrique Davis de l'université de Californie ont pu préparer le processus de séparation chirurgicale de jumeaux conjoints.

Selon Mme Johnson, les équipes chirurgicales ont fait appel à la technologie Magic Leap pour préparer l'opération. « Le chirurgien n'est peut-être pas un expert dans le domaine, mais quand il réalise une opération, il peut faire appel à un expert pour qu'il l'aide à distance ».

 « Prenons l'exemple d'une opération du cerveau. En pleine procédure, le chirurgien pourrait avoir une question et vouloir parler à un collègue ayant réalisé plusieurs opérations similaires. L'appareil lui permet de le faire. Il suffit d'appeler à distance un expert pour qu'il puisse voir ce que le chirurgien est en train de voir et lui fournir de l'aide », ajoute-t-elle. Il n'y a « pas de limite » au nombre d'experts qui peuvent intervenir dans une opération complexe. Ceci accroît les chances de réussite tout en réduisant les coûts.

Selon elle, la pandémie du coronavirus (Covid-19) a donné un coup de fouet aux usages du Magic Leap, qui offre des solutions à ceux qui ne peuvent pas voyager ou qui doivent garder une certaine distance sociale.

« A mon avis, la pandémie a joué le rôle de catalyseur. Nous avons travaillé sur tous les scénarios d'usage du dispositif, mais voilà qu'il est tout à coup devenu essentiel pour les entreprises », a ajouté Mme Johnson.

Selon Mme Johnson, Magic Leap « numérise l'espace physique » des industries en transposant les équipements et les données physiques d'une industrie dans le système de réalité augmentée (RA), qui peut être minutieusement examiné, discuté et amélioré.

Magic Leap, dont le siège se trouve au sud de la Floride, a signé un accord de partenariat sur plusieurs années avec Aramco, ce qui permettra au groupe de déployer des solutions de transformation particulières dans le cadre de ses activités.

 

Lorsque vous regardez à travers l'appareil, vous visualisez toujours votre monde physique. En revanche, l'appareil améliore l'environnement au moyen d'un contenu numérique utile que nous y intégrons.

 

Peggy Johnson, PDG de Magic Leap

« Nous avons à présent lancé le projet [...] les éléments que nous avons explorés, tels que les réunions en 3D et l'assistance à distance, contribueront à consolider la position d'Aramco en tant que leader de l'industrie du pétrole et du gaz », a-t-elle ajouté.

 « Nous lançons dès maintenant des programmes pilotes et nous envisageons également de mettre en place une formation virtuelle afin de faciliter l'idée de collaboration et d'éducation à distance ».

Mme Johnson souligne que l'entreprise s'apprête à lancer, à la fin de l'année, un système avancé : le Magic Leap II, qui sera disponible à grande échelle en 2022.

 « Notre produit de première génération est le Magic Leap I, un appareil portable, qui consiste en un écran de réalité augmentée fixé sur la tête. Lorsque vous regardez à travers le dispositif, vous voyez toujours votre monde physique. Néanmoins, l'appareil améliore l'environnement grâce à un contenu numérique utile que nous pouvons y intégrer », a-t-elle déclaré. Elle précise que les utilisateurs peuvent interagir entre eux grâce aux données et aux images numériques projetées sur divers écrans virtuels.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
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  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".