Assad soumet les Syriens en détresse à une «mascarade électorale»

Linda Thomas-Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU. (Photo, AP)
Linda Thomas-Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU. (Photo, AP)
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Publié le Jeudi 29 avril 2021

Assad soumet les Syriens en détresse à une «mascarade électorale»

  • La représentante US auprès de l'ONU a averti que «la soi-disant élection du 26 mai ne sera ni libre ni équitable, et ne va certainement pas être représentative du peuple syrien»
  • «Si l'ONU perd l'accès aux mécanismes transfrontaliers, la crise de la Covid-19 en Syrie va passer de désastreuse à désespérée»

NEW YORK: La représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a accusé mercredi le régime d'Assad d’entraver la rédaction d'une nouvelle constitution. Elle a également averti que «la soi-disant élection du 26 mai ne sera ni libre ni équitable, et ne va certainement pas être représentatives du peuple syrien».

«Pendant que le régime d’Assad se livre à cette mascarade électorale, le peuple syrien continue de souffrir», affirme-t-elle.

Le scrutin en Syrie doit se tenir conformément à une nouvelle constitution et être supervisé par l'ONU, tel que mandaté à l'unanimité par le Conseil de sécurité, déclare Thomas-Greenfield.

«Le régime d'Assad doit prendre des mesures afin de permettre la participation des réfugiés, des personnes déplacées à l'intérieur du pays et de la diaspora à toute élection syrienne», a-t-elle ajouté. «Jusque-là, nous ne serons décidément pas dupés».

Thomas-Greenfield rappelle par ailleurs que Washington «ne va pas soutenir pas l'aide à la reconstruction qui profite au régime, en l'absence de progrès dans la réalisation des réformes politiques demandées dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité».

Elle a également condamné Assad pour «entrave et militarisation» de l'acheminement des aides. Alors que la situation humanitaire continue de se détériorer, l'envoyée a exhorté les membres du Conseil à autoriser à nouveau l’ouverture du passage de Bab Al-Hawa, ainsi qu’à rétablir les points de passage de Bab Al-Salam et de Yaroubiyah, une décision qui fait l'objet d'un veto de la Russie et de la Chine.

«Si l'ONU perd l'accès aux mécanismes transfrontaliers, la crise de la Covid-19 en Syrie va passer de désastreuse à désespérée», déclare-t-elle.

«Quatre millions de personnes dans le nord-ouest de la Syrie dépendent des mille camions de l'ONU qui empruntent le passage chaque mois. Il n'y a pas d'alternative. Rien ne peut égaler la portée et l’ampleur du mécanisme humanitaire transfrontalier des Nations Unies. D’ailleurs, il est évident qu’un seul point de passage est insuffisant pour ces besoins immenses».

Elle a aussi souligné cette «injustice morale profonde» qui se déroule dans le camp de réfugiés de Rukban.

«Depuis 16 mois, les habitants du camp sont privés d’aide médicale, parce que le régime d’Assad et la Russie ne permettent pas à l’ONU de faire des livraisons à ces individus dans le besoin», a-t-elle souligné.

«Nous exhortons le régime d'Assad et la Russie à autoriser un accès humanitaire sans entrave au camp. Ces gens ne sont pas des pions. L'aide ne devrait jamais être politisée», tonne l’envoyée.

Son homologue russe au Conseil de sécurité, Vassily Nebenzya, s’est porté à la défense du régime syrien et a répété son discours habituel. Il a imputé la détérioration de la situation humanitaire à «la pression incessante des sanctions exercée par l'Occident dans son ensemble», ainsi qu’à la détérioration de la situation sécuritaire en raison de «l’utilisation des civils comme boucliers humains par les terroristes».

Nebenzya s'est de plus réjoui de la perspective du scrutin le mois prochain, qui se vont se dérouler selon lui dans le cadre des efforts du gouvernement syrien de «garantir le bon fonctionnement de l'État».

«Nous déplorons le fait que certains pays se dressent contre l'idée même de la prochaine élection, et soient prêts à la déclarer illégitime», dit Nebenzya qui insiste que «l’ingérence dans les affaires intérieures des Syriens est inacceptable, et contrevient aux normes du droit international en vigueur».

Il a ajouté que «le contexte général négatif du le prochain scrutin» n'a pas rapport avec le travail du comité constitutionnel.

L’envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a réaffirmé que l’élection prévues pour le 26 mai a été déclenchée conformément à la Constitution syrienne actuelle, et ne fait pas partie du processus politique tracé par la résolution 2254 du Conseil de sécurité.

«L'ONU n'est pas impliquée dans cette élection et n'a été chargé d’aucun mandat», a-t-il déclaré au conseil. «La résolution 2254 donne mandat à l'ONU de faciliter un processus politique qui aboutit à la tenue d’une élection libre et équitable conformément à une nouvelle constitution, administrée sous la supervision des Nations Unies selon les normes internationales les plus élevées de transparence et de responsabilité, avec tous les Syriens, les membres de la diaspora éligibles y compris».

Pedersen a exhorté les membres du conseil à donner la priorité à une «recherche proactive» d'un règlement politique du conflit. Il affirme que les événements du mois dernier ont montré à quel point la situation peut se détériorer facilement, malgré une année de calme relatif «selon les normes syriennes».

Une escalade grave des combats a repris dans le nord-ouest de la Syrie, notamment des frappes aériennes contre un hôpital soutenu par l'ONU dans l'ouest d'Alep, à proximité de camps de déplacés densément peuplés, où l'aide humanitaire de l'ONU est acheminée. Des quartiers résidentiels de la ville ont également été bombardés.

Pendant ce temps-là, Daech a poursuivi ses attaques dans le centre et le nord-est de la Syrie. Des dizaines de civils ont été enlevés dans la campagne de Hama lors d’une attaque.

«On ne peut devenir insensible à ce genre d’événements et faire abstraction des dangers qu'ils pourraient occasionner», indique Pedersen.

Il a d’ailleurs déclaré avoir rencontré le Conseil consultatif des femmes syriennes à Genève cette semaine, et que ses membres craignent que «les différences entre les acteurs extérieurs ne perpétuent le conflit syrien».

«N'oublions pas qu'en plus des défis auxquels sont confrontés tous les Syriens, de nombreuses femmes ont également été victimes de violences sexuelles et sexistes, de mariages précoces et forcés et de traite», ajoute-t-il. «Un grand nombre d'hommes ont été tués ou blessés, par conséquent, plus de femmes que jamais sont à la tête de ménages, dans un contexte de violence, de terrorisme, de déplacement, d'instabilité, de misère et de pandémie», poursuit-il.

Pedersen confie que les femmes qu’il a rencontrées ont souligné la nécessité de progresser sur la question des milliers de personnes qui restent emprisonnées, enlevées ou portées disparues, un progrès jusqu'à présent infime.

«Permettez-moi de souligner à nouveau l'importance de débloquer les efforts concernant les personnes détenues, enlevées et disparues», a-t-il déclaré. «Tant que ce dossier restera en grande partie gelé, de nombreux Syriens ne pourront même pas commencer à penser à passer à autre chose, et le tissu social syrien ne pourra pas débuter son rétablissement».

Pedersen a de plus exprimé sa préoccupation face à la misère économique qui guette les Syriens. Le prix des denrées alimentaires atteint des sommets historiques, sans baisse de l'inflation en vue.

«12,4 millions de personnes sont maintenant en situation d'insécurité alimentaire, soit une augmentation de 4,5 millions pour la seule année écoulée», précise-t-il. «Les pénuries de carburant restent ainsi un problème majeur».

«Une action transfrontalière à grande échelle pendant encore douze mois reste essentielle pour sauver des vies. J'appelle les membres du conseil à se concentrer sur la réalisation d'un consensus à cette fin».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de l'ONU appelle à mettre fin au «cauchemar de la violence» au Soudan

Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
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  • Antonio Guterres appelle à des négociations immédiates pour mettre fin au conflit au Soudan, avertissant que la crise humanitaire et sécuritaire devient « incontrôlable » après deux ans de guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)
  • La situation à El-Facher, au Darfour, illustre la gravité du drame, avec des civils pris au piège, des milliers de morts, des violations massives des droits humains et près de 12 millions de déplacés selon l’ONU

DOHA: Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à des "négociations" pour un arrêt immédiat du conflit au Soudan, mettant en garde contre une crise "en train de devenir incontrôlable".

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté les parties au conflit à "venir à la table des négociations, (et) mettre fin à ce cauchemar de violence, maintenant".

"La crise horrifiante au Soudan (...) est en train de devenir incontrôlable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha.

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires dure depuis deux ans et a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

Le 26 octobre, après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris la ville d'El-Facher, dernier verrou stratégique de l'armée au Darfour (ouest du Soudan).

Depuis, les informations et témoignages se multiplient sur les cas d'exécutions, viols, attaques contre des humanitaires et pillages qui y sont commis, documentés par des images satellites et par des vidéos d'exactions publiées par les combattants eux-même.

"El-Facher et les zones environnantes du Nord-Darfour ont été un épicentre de souffrance, de faim, de violence et de déplacements" a souligné M.Guterres, ajoutant que depuis l'entrée des FSR dans la ville, "la situation s'aggrave de jour en jour".

"Des centaines de milliers de civils sont pris au piège par ce siège. Les gens meurent de malnutrition, de maladie et de violence. Et nous continuons à entendre des rapports sur des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme", a affirmé M.Guterres.


Pour Aoun, le Liban «n'a pas d'autre choix que de négocier avec Israël»

Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
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  • Joseph Aoun réaffirme l'engagement de Beyrouth en faveur d'un dialogue sans guerre, tout en admettant qu'Israël reste un "ennemi"
  • Les frappes aériennes israéliennes tuent deux personnes, dont un commandant du Hezbollah précédemment blessé dans l'explosion d'un téléavertisseur

BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé lundi son engagement à négocier avec Israël, affirmant que son pays n'avait "aucune option" en la matière.

Toutefois, il a ajouté : "La négociation n'est pas menée avec Israël : "La négociation ne se fait pas avec un ami ou un allié, mais avec un ennemi.

"Le langage de la négociation est plus important que celui de la guerre, dont nous avons vu ce qu'elle nous a fait subir.

Selon le bureau des médias du palais présidentiel, M. Aoun a réaffirmé son attachement au "langage diplomatique adopté par nous tous, du président du Parlement Nabih Berri au Premier ministre Nawaf Salam".

Le Liban reste attaché au cadre de négociation "à travers le Comité du mécanisme", qui est limité aux représentants militaires, avec la possibilité d'inclure des civils conformément à une proposition américaine présentée la semaine dernière par Morgan Ortagus aux responsables libanais.

Les remarques de M. Aoun font suite à l'intensification des attaques israéliennes sur le Sud-Liban visant à accroître la pression sur le Hezbollah pour qu'il désarme.

Une frappe aérienne israélienne a visé une moto à Aita Al-Shaab, tuant son conducteur. Il s'agit de la deuxième frappe en l'espace de quelques heures.

Des médias proches du Hezbollah ont rapporté que l'homme tué était Youssef Naameh, le frère de deux autres personnes tuées précédemment dans des frappes israéliennes.

Lors d'une frappe précédente, les forces de défense israéliennes ont visé la ville de Doueir dans le district de Nabatieh, tuant une personne et en blessant sept autres, selon un communiqué du ministère libanais de la santé.

Plusieurs médias libanais ont rapporté que l'homme tué était le commandant du Hezbollah Mohammed Ali Hadid, qui avait déjà été blessé lors de l'explosion d'un téléavertisseur par le Mossad en septembre 2024 - une opération dont Israël n'a jamais officiellement revendiqué la responsabilité.

Selon certaines informations, M. Hadid avait survécu à une première frappe israélienne dimanche dans la ville de Zefta, dans le sud du pays, au cours de laquelle des drones israéliens avaient lancé au moins trois missiles sur une cible. Ces frappes n'ont toutefois pas atteint l'objectif visé.

Des images diffusées en ligne montrent la voiture visée en proie à de violentes flammes, tandis que les équipes de pompiers luttent contre les effets de la frappe, qui a également provoqué l'incendie de plusieurs voitures en stationnement.

Un complexe commercial contenant des magasins et des restaurants a également été endommagé.

La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que les récentes attaques israéliennes faisaient suite aux commentaires d'une "source de sécurité israélienne" dimanche.

Cette source a déclaré que "l'État libanais ne pénètre pas dans certaines zones où le Hezbollah opère et, si l'on nous demande d'agir, nous savons comment augmenter le rythme des attaques au Liban si nécessaire".

L'escalade des frappes israéliennes a porté à 16 le nombre de morts en moins d'une semaine, la plupart étant des membres du Hezbollah.

Samedi, une frappe aérienne meurtrière sur la ville de Kfar Roummane à Nabatieh a tué quatre membres du Hezbollah et blessé trois passants.

Une source de sécurité s'attend à une escalade des attaques israéliennes au cours des derniers mois de l'année, qui est la date limite fixée par l'armée libanaise pour achever le plan de désarmement au sud de la ligne Litani.

Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a accusé dimanche le Hezbollah de "jouer avec le feu". Il a déclaré qu'il tenait le gouvernement et le président libanais "responsables des atermoiements dans le respect de leurs engagements concernant le désarmement du parti et son retrait du sud".

Il a également affirmé qu'"Israël continuera à appliquer une politique de riposte maximale dans ses opérations militaires et n'autorisera aucune menace visant les résidents du nord", appelant les autorités libanaises à "assumer pleinement leurs responsabilités pour assurer la stabilité et empêcher l'escalade".


Israël: des élus favorables à une loi instaurant la peine de mort pour les «terroristes»

 La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
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  • Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative
  • La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture

JERUSALEM: La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir.

La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture.

Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative.

Dans une note explicative de la commission, il est indiqué que "son objectif est de couper le terrorisme à sa racine et de créer une forte dissuasion".

Le texte propose qu'un "terroriste reconnu coupable de meurtre motivé par le racisme ou la haine (...) soit condamné à la peine de mort - de manière obligatoire", ajoutant que cette peine serait "non optionnelle".

La proposition de loi a été présentée par une élue du parti Otzma Yehudit (Force Juive) d'Itamar Ben Gvir.

Ce dernier a menacé de cesser de voter avec la coalition de droite de Benjamin Netanyahu si ce projet de loi n'était pas soumis à un vote parlementaire d'ici le 9 novembre.

"Tout terroriste qui se prépare à commettre un meurtre doit savoir qu'il n'y a qu'une seule punition: la peine de mort", a dit le ministre lundi dans un communiqué.

M. Ben Gvir avait publié vendredi une vidéo de lui-même debout devant une rangée de prisonniers palestiniens allongés face contre terre, les mains attachées dans le dos, dans laquelle il a appelé à la peine de mort.

Dans un communiqué, le Hamas a réagi lundi soir en affirmant que l'initiative de la commission "incarne le visage fasciste hideux de l'occupation sioniste illégitime et constitue une violation flagrante du droit international".

"Nous appelons les Nations unies, la communauté internationale et les organisations pertinentes des droits de l'Homme et humanitaires à prendre des mesures immédiates pour arrêter ce crime brutal", a ajouté le mouvement islamiste palestinien.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés, basé à Ramallah, a également dénoncé cette décision, la qualifiant de "nouvelle forme d'extrémisme israélien croissant et de criminalité contre le peuple palestinien".

"C'est une étape dangereuse visant à poursuivre le génocide et le nettoyage ethnique sous le couvert de la légitimité", a ajouté le ministère.