DUBAÏ: Le prix du pétrole brut avoisine les 70 dollars/baril pour la deuxième fois en plus d'un an, alors que les espoirs grandissent de voir renaître l’économie mondiale.
Le Brent, la référence mondiale en termes de qualité et de prix, s'est échangé mercredi à quelques cents des 70 dollars. Le baril se trouve porté par une série de nouvelles économiques positives, en particulier les prévisions du Fonds monétaire international selon lesquelles la croissance de l'année prochaine atteindra 6%, le plus haut depuis quatre décennies.
De plus, des évaluations optimistes des experts internationaux de l'énergie prédisent une reprise de la demande de pétrole au second semestre, ainsi qu’une forte demande aux États-Unis quand les mesures de confinement sont levées et que les conducteurs reprennent les routes.
Même les mauvaises nouvelles de l'Inde, où la pandémie de la Covid-19 fait rage, ne sauraient atténuer les perspectives globales positives pour l'économie mondiale et la demande croissante d'énergie.
L'Inde est un gros importateur de pétrole brut, mais son économie reste moindre par rapport aux grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine et l'Europe.
Les traders ont été surtout encouragés par un rapport du gouvernement américain selon lequel le kérosène, durement touché lorsque les vols ont été bloqués par la pandémie, doit bondir de 30% cet été.
«Si les compagnies aériennes américaines roulent à fond, l'économie mondiale suivra», explique un trader de pétrole à Dubaï.
Stephen Brennock, du courtier pétrolier PVM, a rassuré: «Un retour à 70 dollars/baril est sur le point de devenir une réalité». Les revenus pétroliers auront donc un impact majeur certain sur les équilibres budgétaires de nombreux producteurs, notamment l'Arabie saoudite.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com