Adieu queue de cheval et chignon: l'Espagne découvre le nouveau look de Pablo Iglesias

Cette combinaison de photos créée le 12 mai 2021 montre l'ancien vice-Premier ministre espagnol et cofondateur du parti de gauche Podemos, Pablo Iglesias, lisant un livre à Madrid le 12 mai 2021 (à gauche) et nouant sa queue de cheval lors de la clôture d'un congrès aux arènes de Vistalegre à Madrid le 12 février 2017. (Photo, AFP)
Cette combinaison de photos créée le 12 mai 2021 montre l'ancien vice-Premier ministre espagnol et cofondateur du parti de gauche Podemos, Pablo Iglesias, lisant un livre à Madrid le 12 mai 2021 (à gauche) et nouant sa queue de cheval lors de la clôture d'un congrès aux arènes de Vistalegre à Madrid le 12 février 2017. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 13 mai 2021

Adieu queue de cheval et chignon: l'Espagne découvre le nouveau look de Pablo Iglesias

  • Les médias espagnols devront donc lui trouver un autre surnom, eux qui se plaisaient à l'appeler «el coletas» (l'homme à la queue de cheval)
  • Le fondateur et ancien leader de Podemos avait annoncé le 4 mai se retirer de la vie politique après la déroute de la gauche aux élections dans la région de Madrid

MADRID: Nouveau look pour une nouvelle vie: Pablo Iglesias, l'ex-leader du parti de gauche radicale espagnol Podemos, a fait sa première apparition mercredi depuis son retrait de la vie politique, arborant des cheveux courts, une première capillaire pour celui qui était célèbre pour sa queue de cheval ou son chignon.

Les médias espagnols devront donc lui trouver un autre surnom, eux qui se plaisaient à l'appeler «el coletas» (l'homme à la queue de cheval) depuis son entrée dans la vie politique, il y a près de dix ans.

C'était sa marque de fabrique jusque dans l'enceinte feutrée du Parlement espagnol, où il relevait alors ses cheveux en chignon.

Sur deux clichés publiés mercredi par le quotidien barcelonais La Vanguardia, on voit l'ancien leader de Podemos les cheveux bruns coupés courts, mais toujours avec sa barbe.

La nouvelle n'a pas manqué de faire réagir la presse espagnole. Le quotidien ultraconservateur La Razón assure ainsi que la raie de l'ancien leader d'extrême-gauche est placée... «à droite».

Le fondateur et ancien leader de Podemos avait annoncé le 4 mai se retirer de la vie politique après la déroute de la gauche aux élections dans la région de Madrid.

Cet ancien professeur de sciences politiques de 42 ans était l'un des principaux visages de la politique espagnole depuis la création en 2014 de Podemos, héritière du mouvement des Indignés dont ce sera samedi le 10e anniversaire, et des manifestations anti-austérité de 2011.

Sa queue de cheval figurait même sur les bulletins de vote de Podemos lors des élections de 2014 au Parlement européen.

A chaque fois qu'il était interrogé sur ce sujet, il rappelait qu'il avait une queue de cheval depuis l'âge de 15 ans.

«Tant que j'aurai des cheveux, je porterai la queue de cheval», avait-il dit dans une interview télévisée.   


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.


Séisme de magnitude 4,4 près de Naples, ni blessés ni dégâts

Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79
  • Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma

ROME: Un séisme de magnitude 4,4 a frappé mardi à la mi-journée la zone des Champs Phlégréens, près de Naples, où il a été ressenti dans le centre historique de cette métropole portuaire du sud de l'Italie mais sans faire de blessés ou causer de dégâts.

La secousse a été enregistrée à 12H07 (10H07 GMT), à trois kilomètres de profondeur, selon l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV).

Elle a été ressentie dans les quartiers de Pozzuoli et du Vomero du centre de Naples, faisant sortir des habitants dans la rue. Deux lignes de métro ont été suspendues, selon RaiNews.

Cette secousse a été précédée et suivie de secousses de moindre ampleur, notamment un tremblement de terre de magnitude 3,5 un quart d'heure après le séisme principal.

La zone volcanique des Champs Phlégréens, où résident quelque 500.000 personnes, a déjà été touchée par plusieurs séismes ces dernières années. Le dernier épisode majeur en date, le 13 mars, était déjà de magnitude 4,4, de même qu'une autre secousse en mai 2024.

Le volcan, qui s'étend sur un périmètre de 15 km sur 12, présente la dépression typique à fond plat laissée après une éruption. Il s'agit de la caldera ("chaudière" en espagnol) en activité la plus vaste d'Europe, située aux confins des communes de Naples et de Pouzzoles en bord de mer.

Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79.

Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma et qui font pression sur la surface en fissurant le sol.

Le scénario catastrophe, à savoir l'expulsion de lave, de cendres et de pierres, est cependant improbable dans un futur proche, selon les spécialistes.