Le tribunal de Bamako a reconnu l'accusé coupable d'actes de terrorisme, d'association de malfaiteurs, de meurtre, de vol qualifié et de possession illégale d'armes à feu
L'attaque, le 22 février 2019, de cinq casques bleus sur la route de Siby (44 kilomètres au sud-ouest de Bamako) avait fait trois morts
En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans
A l'audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi "par réflexe" citoyen, mais n'hésitant pas "à donner des explications absurdes et irresponsables"
«Les mineurs ont été remis aux services chargés de l'aide à l'enfance et feront l'objet d'un suivi médico-social», a précisé le ministère français des Affaires étrangères
Il s'agit de la troisième opération de rapatriement d'ampleur après celle du 5 juillet 2022 quand la France a rapatrié 16 mères et 35 mineurs et celle d'octobre qui avait permis le retour de 15 femmes et 40 enfants
Les accusés, originaires de la région lyonnaise, avaient été interpellés en mai 2017 près d'Annecy (est) quelques heures après l'attaque nocturne d'un fourgon de transport de fonds, entre Genève et Lausanne
Ils étaient en possession du butin constitué de billets de différentes devises, de quatre lingots d'or et de plusieurs milliers de pierres précieuses, pour une valeur évaluée à plus de quelque 40 millions d'euros
«Quand il fait super froid, ça me fait un peu mal», explique l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri à Paris, où les températures sont bien plus fraîches qu'à Jérusalem
«J'y repense tout le temps. Ça fait partie des traces de l'occupation qui me poursuivent», poursuit cet homme longiligne au regard bleu intense, en désignant une petite cicatrice ronde
Vendredi, la LADDH avait dit avoir appris via un document anonyme publié sur les réseaux sociaux qu'elle avait été dissoute par une décision de justice le 29 septembre
Cette dissolution faisait suite à une requête du ministère de l'Intérieur auprès du tribunal administratif d'Alger le 4 mai
Dans une résolution adoptée à une large majorité jeudi à Strasbourg, le Parlement européen a enjoint les autorités marocaines à «respecter la liberté d'expression et la liberté des médias» et à mettre fin au «harcèlement de tous les journalistes»
Le texte des eurodéputés a été mal accueilli à Rabat
Me Joseph Cohen-Sabban et Me Xavier Nogueras, 69 ans et 42 ans, sont jugés jusqu'au 7 février par le tribunal correctionnel de la capitale pour complicité de tentative d'escroquerie au jugement et violation du secret professionnel
L'affaire débute à la cour d'assises spéciale de Paris, en décembre 2018. Robert Dawes est jugé pour avoir importé 1,3 tonne de cocaïne en 2013 à bord d'un vol Air France reliant Caracas à Paris, une saisie d'un montant alors estimé à 50 millions d'euros
Seifeddine Makhlouf, chef d'Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, a été reconnu coupable vendredi d'insulte envers des agents de la police à l'aéroport international de Tunis-Carthage
Un tribunal militaire l'a condamné en appel vendredi à 14 mois de prison avec effet immédiat