En présence de son Premier ministre Jean Castex, à qui il a rendu hommage, Emmanuel Macron a mis en garde contre une victoire de la candidate d'extrême droite
Entre les deux jours, il a envoyé des signaux aux électeurs de la gauche, et notamment de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui, après sa troisième place du premier tour, a appelé à faire barrage à Marine Le Pen
L'enjeu de ce second tour, c'est de convaincre les indécis et les abstentionnistes, qui étaient au premier tour plus de 26% de la population en âge de voter
Mme Le Pen se pose «en mère de famille» qui dirigerait le pays «avec bon sens, avec cohérence, sans excès, sans outrance», en défendant les «plus vulnérables»
Dans un communiqué distinct, le Rassemblement des musulmans de France (RMF, proche du Maroc) appelle à «faire triompher les valeurs républicaines»
Selon un sondage Ifop pour La Croix, l'électorat musulman a largement voté en faveur du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon au premier tour (69%)
Selon l'ancien chef de l'Etat, au pouvoir de 2012 à 2017, Marine Le Pen «envisage de changer le quart de la Constitution française» sur les questions de "nationalité, de discriminations" et "d'identité"
«Quelles que soient les réticences, les colères et les réserves que beaucoup peuvent avoir, c'est le vote Macron qui permet que Mme Le Pen ne gagne pas», a-t-il insisté
Sur France Inter, la candidate d’extrême droite s’est référée à Habib Bourguiba, «président de l’Algérie» pour justifier son projet d’interdire le port du voile
Bourguiba n’était pas algérien et n’avait pas interdit le voile dans l’espace public, comme voudrait le faire Marine le Pen en France