En marge de ces tractations diplomatiques, les raids se poursuivent à Gaza, où le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 99 morts entre lundi soir et mardi matin
Cette crise est particulièrement aiguë dans le secteur de Rafah, où s'entasse désormais la moitié de la population de Gaza rejointe chaque jour par des milliers d'autres personnes
L'hommage, présidé par Emmanuel Macron, sera rendu au monument pour les victimes du terrorisme sur l'esplanade des Invalides à Paris
Plusieurs familles du collectif No Silence ont demandé, dans un courrier adressé mardi dernier au chef de l'Etat, que la présence de LFI soit «interdite»
«Nous exigeons un cessez-le-feu durable permanent et immédiat», a déclaré le député LFI Eric Coquerel lors d'une conférence de presse au Caire, où la quinzaine d'élus fait étape avant de rejoindre le poste-frontière de Rafah dimanche
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a manifesté samedi devant le siège des Nations unies à Genève pour exiger un «cessez-le-feu»
Ces dernières semaines, l'armée israélienne a donc entrepris de rendre inhabitable une bande d'un kilomètre de large, d'un bout à l'autre de Gaza
Israël songe à cette zone tampon depuis au moins 2005, date à laquelle l'armée avait unilatéralement évacué les quelque 8.000 colons israéliens qui s'y étaient établis
Un haut responsable du Hamas au Liban a affirmé samedi que son mouvement était ouvert à toute discussion qui mettrait fin à «l'agression» israélienne à Gaza
Selon une source du Hamas, un première phase du projet prévoit notamment une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages toujours retenus à Gaza
Des raids israéliens, selon des témoins, ont visé le centre et le sud de Gaza, notamment le secteur de Khan Younès, la deuxième ville du territoire transformée en champ de ruines
A Khan Younès, les combats font rage notamment aux abords des deux grands hôpitaux