Israël: Blinken rencontre Netanyahou pour discuter du plan de trêve à Gaza

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’exprime lors de sa rencontre avec le président israélien Isaac Herzog à Jérusalem, le mercredi 7 février 2024. (Photo, Reuters)
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’exprime lors de sa rencontre avec le président israélien Isaac Herzog à Jérusalem, le mercredi 7 février 2024. (Photo, Reuters)
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Publié le Mercredi 07 février 2024

Israël: Blinken rencontre Netanyahou pour discuter du plan de trêve à Gaza

  • «Nous y travaillons intensément, tout comme, je le sais, le gouvernement d'Israël», a déclaré Blinken juste après un entretien avec le président israélien Isaac Herzog
  • «Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes très concentrés dessus pour, nous l'espérons, être capables de reprendre la libération des otages qui a été interrompue», a-t-il ajouté

JÉRUSALEM: Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontre mercredi les dirigeants israéliens pour tenter d'avancer vers un nouvel accord de trêve à Gaza, incluant la libération d'otages, à l'heure où la guerre entre Israël et le Hamas entre dans son cinquième mois.

Des bombardements israéliens, selon un journaliste de l'AFP, ont encore visé Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, et la ville voisine de Rafah, refuge pour des centaines de milliers de déplacés terrorisés, qui craignent à présent un assaut terrestre.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 123 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures à travers la bande de Gaza.

"Nous n'avons pas dormi de la nuit. Le bruit des avions n'a pas cessé. Les bombardements sont devenus si proches et si violents. Je suis terrorisée à l'idée qu'Israël lance une opération terrestre sur Rafah", a confié à l'AFP Dana Ahmed, une femme de 40 ans qui a fui la ville de Gaza, dans le nord, et vit sous une tente à Rafah.

«Un film d'horreur»

"Je ne peux pas imaginer ce qui va nous arriver", a-t-elle ajouté. "Où irons-nous? J'ai l'impression de vivre un film d'horreur".

Après l'Egypte et le Qatar mardi, le secrétaire d'Etat américain a rencontré mercredi à Jérusalem le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, lors de cette cinquième tournée dans la région depuis le début de la guerre le 7 octobre.

"Nous y travaillons intensément, tout comme, je le sais, le gouvernement d'Israël", a déclaré M. Blinken juste après un entretien avec le président israélien Isaac Herzog.

"Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais nous sommes très concentrés dessus pour, nous l'espérons, être capables de reprendre la libération des otages qui a été interrompue", a-t-il ajouté, en référence à la centaine d'otages déjà libérés lors d'une semaine de trêve fin novembre.

Le Hamas a annoncé avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris à une proposition de trêve formulée fin janvier à Paris par des responsables américains, qataris et égyptiens.

"Il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais nous continuons à croire qu'un accord est possible et même essentiel, et nous continuerons à travailler sans relâche pour y parvenir", avait dit mardi M. Blinken.

Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a qualifié de "globalement positive" la réponse du Hamas.

En Israël, celle-ci était "examinée attentivement par les responsables impliqués dans les négociations", selon les services de M. Netanyahou.

Une source du Hamas avait indiqué la semaine dernière que le projet en trois phases prévoyait notamment une trêve de six semaines durant laquelle Israël devra libérer de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages détenus dans la bande de Gaza, ainsi que l'entrée accrue d'aide humanitaire dans le territoire palestinien.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En riposte, Israël a juré de "détruire" le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une offensive qui a fait 27.708 morts dans le territoire palestinien, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le ministère de la Santé du Hamas qui fait état également de 67.147 blessés.

Craintes pour Rafah

Environ 1,7 million de personnes, selon l'ONU, ont été déplacées par la guerre sur les 2,4 millions d'habitants du petit territoire dévasté et assiégé par Israël, plongé dans une crise humanitaire majeure.

Après avoir fui les combats plus au nord, plus de 1,3 million de déplacés, selon l'ONU, s'entassent dans des conditions désespérées à Rafah, soit cinq fois la population initiale de cette ville adossée à la frontière fermée avec l'Egypte.

Rafah pourrait être le prochain objectif d'Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant avertissant lundi que l'armée "atteindrait des lieux où elle n'a pas encore combattu (...) jusqu'au dernier bastion du Hamas, à savoir Rafah".

"Une intensification des hostilités à Rafah pourrait entraîner des pertes de vies civiles à grande échelle. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour l'éviter", a prévenu le bureau de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU (Ocha).

La visite d'Antony Blinken "est un cauchemar", parce qu'à chaque visite, Israël "intensifie ses agressions pour lui montrer qu'il refuse toute trêve", a affirmé Mohammad Abou Nada, venu se recueillir à l'hôpital Najjar de Rafah sur la dépouille d'un proche tué dans une frappe.

Dans les ruines de Khan Younès, où les habitants continuent à fuir, des images tournées mardi par le Croissant-Rouge palestinien montrent une femme âgée transportée sur un lit d'hôpital lors de l'évacuation de l'hôpital al-Amal.

«Nous ne nous arrêterons pas»

Fin novembre, une première trêve d'une semaine avait permis la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée accrue d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Au total, environ 250 personnes ont été enlevées en Israël le 7 octobre. Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 29 seraient morts.

Jusqu'à présent, le Hamas exige un cessez-le-feu total. Israël, qui considère le mouvement islamiste palestinien comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, s'y refuse en soutenant qu'il ne mettra fin définitivement à son offensive qu'une fois le Hamas éliminé et les otages libérés.

"Nous sommes sur la voie de la victoire totale et nous ne nous arrêterons pas", a répété mardi M. Netanyahou.

En France, où un hommage était rendu mercredi aux victimes françaises de l'attaque du 7 octobre, le président Emmanuel Macron a dénoncé "le plus grand massacre antisémite de notre siècle", ajoutant que "toutes les vies se valent" dans les "déchirements" du Moyen-Orient.

Hors de Gaza, les tensions restent vives dans la région entre d'un côté Israël et ses alliés et de l'autre l'Iran et des groupes alliés dont le Hezbollah libanais, des milices en Irak et en Syrie et les rebelles houthis au Yémen.

Dans la nuit, des frappes israéliennes sur la région de Homs, en Syrie, ont fait dix morts dont six civils, selon une ONG.


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com