La justice algérienne a multiplié les poursuites judiciaires et les condamnations de militants du "Hirak", d'opposants politiques, de journalistes et de blogueurs
Khaled Drareni a pour sa part a assuré n'avoir fait que son "travail en tant que journaliste indépendant" et avoir exercé "son droit à informer
Les deux journalistes seraient accusés de « nuire à l'intérêt national, en vertu de l'article 96 du code pénal, de financement étranger et de collaboration sans accréditation avec une chaîne de télévision »
« Si les deux journalistes sont aujourd’hui privés de leur liberté c’est parce que ce sont des acteurs de l’information »
L'enquête le visant a été ouverte après la publication d'un rapport d'Amnesty International selon lequel son téléphone était espionné via un logiciel de piratage utilisé par les autorités marocaines.
"Je ne suis ni un espion ni un agent payé par un fonds étranger", a réagi le journaliste dans un communiqué publié samedi sur son compte Facebook.