Najla Bouden a promis sur son compte Facebook d'«oeuvrer à la formation d'un gouvernement homogène pour faire face aux difficultés économiques du pays et lutter contre la corruption»
Priorité des priorités, «il faut que le gouvernement relance les négociations avec le FMI pour trouver des financements», estime l'économiste Mohsen Hassan
C'est la première fois qu'une femme prend la tête du gouvernement en Tunisie, même si les pouvoirs octroyés à ce rôle ont été considérablement amoindris par les «mesures exceptionnelles» adoptées par M. Saied le 22 septembre
La principale mission du futur gouvernement sera «de mettre fin à la corruption et au chaos qui s'est répandu dans de nombreuses institutions de l'Etat»
Angela Merkel a jugé «essentiel» un «retour à la démocratie parlementaire» en Tunisie
La chancelière allemande s'est entretenue avec le président tunisien et a souligné auprès de lui «l'importance de l'acquis démocratique pour la stabilité et le bien-être du pays»
Le 25 juillet, M. Saied annonce la suspension des travaux du Parlement pour 30 jours et le limogeage du Premier ministre Hichem Mechichi, affirmant vouloir «sauver» le pays
Le 27, Ennahdha se dit prêt à «la tenue d'élections législatives et présidentielle anticipées simultanées, afin de garantir la protection du processus démocratique»
L’armée rechigne à prendre les commandes du pays, mais n’hésite plus à s’impliquer politiquement. Ce qu’a elle a fait pour la première fois le 25 juillet 2021, en soutenant les directives de Kaïs Saïed
L’émergence de militaires retraités comme acteur politique n’est pas du goût des politiciens civils, ni de la centrale ouvrière UGTT
Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé que la France allait durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard de trois pays du Maghreb
Cette décision a fait réagir la diplomatie marocaine qui l’estime injustifiée. Le point avec Mohamed Benhammou, politologue et président du Centre marocain des études stratégiques
Quatre formations de gauche ont vivement critiqué, lors d'une conférence de presse à Tunis, les mesures prises depuis le 25 juillet par le président Kais Saied
Si le président, qui cherche à «satisfaire ses désirs», ne revient pas sur ses mesures, le pays «risque de glisser vers la violence» voire «une guerre civile»