Trois pour cent: sur les 292 personnes placées en garde à vue en marge du premier rassemblement spontané jeudi, place de la Concorde, émaillé d'incidents, seules neuf ont été présentées au parquet, notamment pour des rappels à la loi
«C'était vraiment toutes sortes de profils: étudiants à l'ENS, médecin, sans-abris, mineurs, syndicalistes, enseignants, des gens qui sortaient d'un colloque et qui ont été nassés»
Depuis samedi, dix personnalités, pour la plupart des opposants appartenant au parti d'inspiration islamiste Ennahdha et ses alliés, ont été arrêtés dans le pays
Plusieurs dizaines de journalistes et militants pour les droits humains ont également manifesté jeudi à Tunis, pour dénoncer contre ces arrestations
«Au moins trois journalistes -- Mmes Melika Hashemi, Saïdeh Shafiei et Mehrnoush Zareï -- ont été arrêtées», a annoncé l'Association des journalistes de Téhéran
Le quotidien réformateur Etemad a précisé qu'elles avaient été transférées à la prison d'Evine à Téhéran
Seifeddine Makhlouf, chef d'Al-Karama, un parti islamo-nationaliste, a été reconnu coupable vendredi d'insulte envers des agents de la police à l'aéroport international de Tunis-Carthage
Un tribunal militaire l'a condamné en appel vendredi à 14 mois de prison avec effet immédiat