Djellouli, «pensant que quelques minutes ne feraient pas de différence» avait quitté l'un des repaires de l'ALN dans les montagnes de Tlemcen, quand le bombardement les a visés
«la plupart de ceux qui ont été tués après le cessez-le-feu étaient des civils, à l'instar des Algériennes qui travaillaient comme femmes de ménage chez les colons»
Soixante ans après la fin de la guerre d'Algérie, le Parlement français s'apprête à adopter définitivement mardi, par un ultime vote du Sénat, un projet de loi pour demander «pardon» aux harkis
Le texte reconnaît «les conditions indignes de l'accueil» réservé aux 90.000 harkis et à leurs familles, qui ont fui l'Algérie après l'indépendance
Son discours a été écouté avec gravité par une centaine de personnes dans la salle des fêtes de l'Elysée, dont des rapatriés, comme le réalisateur Alexandre Arcady et l'actrice Françoise Fabian, des descendants...
Emmanuel Macron a ensuite demandé «pardon» aux harkis, supplétifs algériens de l'armée française, qui furent «abandonnés» par la France
Près de soixante ans après la Guerre d'Algérie ce texte se veut la traduction législative d'un discours du président français Emmanuel Macron
Le 20 septembre dernier, il avait demandé "pardon" à ces Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française, mais qui furent "abandonnés" par la France
Le texte reconnaît «les conditions indignes de l'accueil» réservé aux 90 000 harkis et à leurs familles, qui ont fui l'Algérie après l'indépendance
Le Sénat a adopté successivement deux amendements visant à élargir les prérogatives de la Commission de reconnaissance et de réparation que crée le projet de loi
Traduction législative d'un discours du président Emmanuel Macron prononcé le 20 septembre à l'Elysée devant les représentants de cette communauté, le texte se veut un examen de conscience de la France
Le projet de loi jongle avec le symbolique et le concret. Il reconnaît les "services rendus en Algérie par les anciens membres des formations supplétives qui ont servi la France et qu'elle a délaissés lors du processus d'indépendance de ce pays"
Dans l'hémicycle, le communiste Jean-Paul Dufrègne s'est dit favorable à cette réparation, même s'il «s'interroge sur le calendrier de cette annonce» de Macron
L'un des amendements du gouvernement évalue le coût maximal de ce droit à réparation à 302 millions d'euros durant plusieurs années
En demandant solennellement pardon aux harkis, Emmanuel Macron a voulu tourner l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la république
Les harkis ont été abandonnés aux représailles du Front de libération nationale (FLN), victorieux après l’indépendance, ou rapatriés en France dans des conditions honteuses