Moscou, selon les analystes, œuvre au rapprochement entre ses deux alliés, unis par un «ennemi» commun
M. Erdogan, qui a plusieurs fois qualifié M. Assad d'«assassin» ces dernières années, avait ainsi jugé «possible» le mois dernier une rencontre avec ce dernier
Après des années de combats et bombardements meurtriers et dévastateurs consécutifs à la brutale répression par le régime de manifestations anti-gouvernementales en 2011, les affrontements ont quasiment cessé ces trois dernières années
Le régime de Bachar al-Assad a repris la majorité du territoire mais les forces kurdes syriennes contrôlent de vastes régions du nord et nord-est
Cette ville située dans le nord de la province d'Alep est contrôlée par des factions syriennes d'opposition fidèles à la Turquie
Des manifestations contre ce rapprochement ont eu lieu dans d'autres régions du nord de la province d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
Mme Colonna a «rappelé que le PKK, inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes, devait être distingué d'autres mouvements kurdes non-violents»
La ministre a par ailleurs «souligné le caractère odieux» de l'attaque du 23 décembre
«Des discussions trilatérales ont eu lieu à Moscou entre les ministres de la Défense de la Fédération de Russie, de la République arabe syrienne et de la République de Turquie», a indiqué le ministère russe de la Défense
«Les parties ont souligné la nature constructive du dialogue qui s'est tenu dans ce format et le besoin de le poursuivre afin de stabiliser» la Syrie, a ajouté le ministère russe