«Nous ne soutenons pas les pays qui intensifient leurs relations ou expriment leur soutien à la réhabilitation de Bachar al-Assad, un dictateur brutal», a déclaré Ned Price
«Nous exhortons les Etats à soigneusement examiner le bilan atroce du régime Assad en matière de droits humains au cours des douze dernière années»
Enveloppés dans les drapeaux du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et du Rojava, territoire kurde de Syrie, les cercueils sont entrés encadrés par une haie d'honneur
De nombreux Kurdes refusent de croire à la version d'un tireur isolé aux motivations racistes et dénoncent un acte «terroriste», mettant en cause la Turquie
Moscou, selon les analystes, œuvre au rapprochement entre ses deux alliés, unis par un «ennemi» commun
M. Erdogan, qui a plusieurs fois qualifié M. Assad d'«assassin» ces dernières années, avait ainsi jugé «possible» le mois dernier une rencontre avec ce dernier
Après des années de combats et bombardements meurtriers et dévastateurs consécutifs à la brutale répression par le régime de manifestations anti-gouvernementales en 2011, les affrontements ont quasiment cessé ces trois dernières années
Le régime de Bachar al-Assad a repris la majorité du territoire mais les forces kurdes syriennes contrôlent de vastes régions du nord et nord-est
Cette ville située dans le nord de la province d'Alep est contrôlée par des factions syriennes d'opposition fidèles à la Turquie
Des manifestations contre ce rapprochement ont eu lieu dans d'autres régions du nord de la province d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
Mme Colonna a «rappelé que le PKK, inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes, devait être distingué d'autres mouvements kurdes non-violents»
La ministre a par ailleurs «souligné le caractère odieux» de l'attaque du 23 décembre